PP 111 Société des Amis du château de La Sarraz - Musée romand, 1520.05.11-1980.12.31 (Fonds)

Contexte de plan d'archivage

Archives cantonales vaudoises (Archives)
- P Archives privées (Section)
  - PP numérique Archives privées entrées dès 1979 (Sous-section)

Zone d'identification
Cote:	PP 111
Cote de gestion:	T 51
Titre:	Société des Amis du château de La Sarraz - Musée romand
Dates:	1520-1943/1980
Période de création:	11/05/1520 - 31/12/1980
Niveau:	Fonds
Mètres linéaires:	10,05

Zone du contexte
UD - Producteur des documents (Association):	Gingins (famille de)
Historique archivistique:	Les archives du château de La Sarraz ont été conservées au château même. De mauvaises conditions de conservation et la suppression du poste de conservatrice sont à l'origine de leur dépôt aux Archives cantonales vaudoises. La deuxième donation a été conservée dans une armoire du Château, retrouvée dans une pile de tissus. Face au problème posé par leur conservation, les documents ont été remis par la Fondation du Château de La Sarraz aux Archives cantonales vaudoises, le 7 décembre 2020.
Modalités d'entrée:	Les archives du château de La Sarraz ont été versées en deux fois : 23 juin et 11 juillet 2000. Elles ont rejoint un premier lot que la Société des amis du château de La Sarraz avait déposé aux Archives cantonales vaudoises le 9 juillet 1984. Ce second versement a été traité avec Catherine Saugy, alors conservatrice du Musée romand. Une convention unique a été élaborée pour les deux lots, annulant la première. Précisons encore que les lettres adressées à Wolfgang Charles de Gingins par Abram Amédroz ont été déposées à part des deux lots mentionnés ci-dessus. Elles ont été versées par Patrick-Ronald Monbaron le 29 janvier 1997. Lors du tri des archives de la Maison des Artistes (PP 869), la correspondance du président du Musée romand, Georges Rigassi, a été retrouvée pour les années 1921-1925; elle a été intégrée au fonds (PP 111/1032 bis).
Date d'entrée:	09/07/1984
	29/01/1994
	23/06/2000
	11/07/2000
	07/12/2020

Zone du contenu et de la structure

Contenu:

Les pièces relatives au château de La Sarraz en tant qu'oeuvre architecturale sont peu nombreuses en comparaison de celles se rapportant à ses propriétaires. En revanche, plusieurs d'entre elles ont un intérêt certain. Citons, par exemple, la série de plans, dont quelques-uns sont de la main même de François Recordon, réalisés dans les années 1830 en vue de la restauration de la façade sud-est du château et la construction des écuries ou, encore, le dossier sur les eaux du château qui contient plusieurs pièces concernant les travaux entrepris par Marie Anne Sophie de Gingins et Henri de Mandrot.

Le fonds s'articule en cinq parties, intitulées :
- Avant la famille de Gingins
- La famille de Gingins
- Compagnies genevoise et vaudoise des colonies suisses de Sétif
- Musée romand
- Éléments isolés

Remarques concernant la deuxième partie : c’est la plus importante du fonds. En effet, la majeure partie des documents y sont concentrés. Les différentes branches qui composent la famille de Gingins ont servi de base à son organisation. Les sections suivantes ont donc pu être constituées :
- Branche d'Orny
- Branche de Chevilly
- Branche cadette des barons de La Sarraz
- Branche d'Eclépens

A l'intérieur de ces quatre sections, les documents ont été répartis entre les différents membres de la famille concernés. En règle générale, c'est le destinataire et non le producteur de la pièce qui a déterminé l'emplacement du document dans chaque section. Ainsi, à titre d'exemple, les lettres adressées à Antoine Charles de Gingins par son père sont classées sous Antoine Charles et non sous Wolfgang Charles.

Branche d'Orny : la branche d'Orny n'est représentée que par sa figure emblématique, soit Victor de Gingins, seigneur de Moiry : très jeune, il fit partie des autorités bernoises. Il fut notamment membres de la Chambre des appellations romandes, membre du Conseil souverain dès 1745, bailli d'Yverdon (1758-1766) et capitaine de ville à berne en 1775.C'était un lettré. Il écrivit en effet un ouvrage intitulé " La Bacha de Bude ", oeuvre qui obtint un succès immédiat, puisque trois éditions se succédèrent en trois mois.
Les pièces le concernant sont exclusivement de la correspondance, excepté un registre qui témoigne de sa nomination à la Chambre des appellations romandes.

Branche de Chevilly : cette section, riche en correspondances, présente un intérêt tout particulier. En effet, l'essentiel de ses pièces se rapportent à la figure centrale de la famille de Gingins, Wolfgang Charles. Après avoir servi la France dans les Gardes Suisses, puis dans les régiments de Balthasard et de Jenner, Wolfgang Charles fit une brillante carrière politique : il entra au Conseil Souverain en 1764, fut bailli de Trachselwald de 1769 à 1778, sénateur en 1780, chef de l'artillerie en 1782 et finalement Trésorier du Pays de Vaud en 1795, seul Vaudois à avoir atteint cette dignité.
Outre la correspondance à caractère politique et touchant l'administration de ses seigneuries, on trouve des lettres qui relèvent de la sphère privée du personnage, telles celles de son ami Abram Amédroz et de ses proches parents.
Branche cadette des barons de La Sarraz : cette section donne des informations sur un plus grand éventail de personnes que les précédentes. Elle comprend, entre autres, passablement de pièces au sujet de la famille de Rovéréa, notamment d'intéressants carnets contenant des copies de lettres rédigées par Alexandre de Rovéréa. Les pièces relatives aux personnalités du général Henri de Gingins et de son fils Aymon ont, quant à elles, un caractère plus officiel.
On ne peut également omettre de signaler la correspondance de l'historien Frédéric de Gingins et les dessins, impressionnants par leur précision, qu'il a réalisés pour ses études de botanique.
Cette section englobe aussi toutes les pièces se rapportant aux héritiers de Marie Anne Sophie de Gingins, Henri Mandrot et son épouse Hélène. Elle contient notamment plusieurs documents au sujet des grandes exploitations agricoles qu'Henri de Mandrot fonda au Texas.

Branche d'Eclépens : les pièces de cette section concernent essentiellement les Gingins-Lussery, plus particulièrement Antoine Philippe Victor et la succession de sa soeur Jeanne Marie Elisabeth. Elle contient également passablement de pièces sur la seconde femme d'Antoine Philippe Victor, mais, malheureusement, rédigées en allemand.

En plus des quatre sections décrites ci-dessus, la deuxième partie comprend des subdivisions par thèmes :
- Arbres généalogiques
- Domaines de la famille de Gingins
- Période révolutionnaire
- Eaux du château de La Sarraz
- Caisse de famille
- Éléments isolés

Domaines de la famille de Gingins : dans cette subdivision sont représentés principalement les domaines d'Orny et de La Sarraz. Pour ce qui est des autres propriétés des Gingins, on n'y trouve que quelques pièces concernant les territoires d'Eclépens et de Villars-Lussery. Sont classés également dans cette section, des plans, surtout du domaine de La Sarraz. Certains d'entre eux datent de l'époque où les Gingins étaient propriétaires du domaine, d'autres sont plus tardifs. Deux plans sortent du lot : ceux des seigneuries de Wolfgang Charles, soit celles de Moiry et de Chevilly.

Période révolutionnaire : cette section est la plus abondante des subdivisions par thèmes. Composée essentiellement de réflexions politiques et documents de nature officielle, elle contient aussi plusieurs lettres adressées à Antoine Charles de Gingins qui, par ailleurs, est l'auteur de plusieurs des pièces regroupées sous ce thème. En complément à ces documents, il est recommandé de consulter la correspondance de Wolfgang Charles qui comprend notamment quelques lettres décrivant les dommages commis par les Bourla-Papey à son château d'Orny.

Éléments isolés : ont été réunies dans cette section toutes les pièces dont le destinataire ou le producteur n'a pu être identifié, mais dont le lien avec la famille de Gingins est évident.

Remarques concernant les autres parties du fonds :
Partie 1 : les pièces se rapportant aux propriétaires du château qui précédèrent les Gingins sont très peu nombreuses. On n'en compte en effet que quatre, dont l'une est un acte de vente conclu par la fameuse Dame Claude de Gilliers qui apporta aux Gingins la baronnie de La Sarraz.
Partie 3 : cette partie consacrée aux Compagnies genevoise et vaudoise de Sétif donne au fonds une note exotique. Nous attirons l'attention de l'usager sur les lettres qu'Aymon de Gingins et son père ont reçues ou envoyées, ainsi que sur les plans qui donnent des informations, notamment, sur les agglomérations et habitats des colons.
Partie 4. Musée romand, composée des papiers officiels, (conventions), de la correspondance, de l'administration et de coupures de presse, pour les années 1905 à 1925.
Partie 5 : éléments isolés, portant sur les années 1722 à 1937, comportant des textes manuscrits divers, des imprimés et coupures de presse divers, des plans, de l'iconographie et des documents aussi variés que nombreux.

Le château de La Sarraz doit sa naissance à la reprise des activités commerciales que les grandes invasions barbares avaient bloquées. En effet, au XIe siècle (vers 1050) Adalbert II de Grandson construit le château de La Sarraz, peut-être une simple tour, afin de surveiller le défilé que les marchands empruntaient pour franchir la barrière rocheuse du Mormont. Le château fort, érigé sur ce passage resserré (serratum La Sarraz), s'appuyait au Mormont comme à une gigantesque muraille naturelle qui concentrait tout le trafic vers ses portes et ses péages.
Au XIIe siècle, Ebal I de La Sarraz-Grandson agrandit le fort et s'y installe. Le château de La Sarraz est désormais la résidence de la branche aînée des Grandson et le centre de leurs vastes possessions. En même temps, au pied de la colline couronnée par le château, apparaît une agglomération artisanale et agricole qui fut fortifiée avant la fin du XIIIe siècle et nantie de droits de cité.
Aymon, mort en 1296, n'eut que des filles. L'une d'elles, Henriette, épousa Humbert de Montferrand à qui échut par conséquent la seigneurie de La Sarraz. Dernière de la maison Grandson de La Sarraz, Henriette fut l'aïeule des La Sarra-Montferrand. Le père d'Henriette, Aymon avait dû reconnaître la suzeraineté des comtes de Savoie pour la seigneurie de La Sarraz et les sires de La Sarra-Montferrand étaient eux aussi feudataires de la maison de Savoie pour le château. C'est à eux que l'on doit deux éléments caractéristiques de la silhouette du château : les deux tours puissantes qui s'élèvent à l'entrée du château.
Le fleuron de la lignée fut François de La Sarra-Montferrand. Il détenait le bailliage de Vaud et, par héritage, la souveraineté sur Vevey et sur Montreux. Peu avant de mourir, il érigea en dehors du mur d'enceinte du château la chapelle d'Antonin où furent inhumés les gens de la lignée. François fit faire pour sa dépouille mortelle un tombeau sur lequel il est représenté tel un cadavre putréfié et rongé par des vers et des crapauds. Par de telles sculptures, fréquentes en France à l'époque, on exprimait l'effroi face à la mort.
Dès le XVe siècle, l'histoire de La Sarraz se double de celle des Gingins. C'est, semble-t-il, à la fin du XVIe siècle, après la conquête bernoise, que les bâtiments seigneuriaux de La Sarraz ont pris l'aspect que nous leur connaissons maintenant. Le général Hans-Franz Naegeli (né vers 1500-1579), chef des troupes bernoises parties à la conquête du Pays de Vaud en 1536, avait fait vider le château et y avait mis le feu.
Joseph de Gingins, baron de La Sarraz de 1538 à 1623, put, grâce à la dot de son épouse, restaurer et agrandir le château. Il créa entre autres le vaste vestibule du rez-de-chaussée, appelé salle des chevaliers au XIXe siècle. Au XVIIIe siècle, un souci de confort apparaît au château. De grandes salles sont divisées en pièces de dimensions plus agréables, d'élégantes boiseries, commodes, ainsi que cheminées sont posées et de très beaux mobiliers sont acquis. Le XIXe siècle fut une période brillante pour La Sarraz, riche en personnalités variées. Frédéric de Gingins, botaniste et historien, entreprend dès 1830 de grands travaux de restauration et d'aménagement à La Sarraz. Il fait construire notamment, les écuries néoclassiques du château, transforme la façade sud-est, aménage la bibliothèque et complète les précieux apports du XVIIIe siècle en mobiliers et autres objets de valeurs. Vers 1850, Frédéric de Gingins se retire à Lausanne pour céder la place à son frère cadet Henri, qui entreprendra lui aussi certains travaux à La Sarraz, et à sa nombreuse famille. Le vingtième siècle marque la fin de la lignée des Gingins. Leur héritier Henri de Mandrot, qui n'a pas d'enfant, assure très tôt la conservation de l'héritage des Gingins en créant en 1911, la société du Musée romand à laquelle il lègue tous ses biens à sa mort, en 1921.Quant à son épouse Hélène de Mandrot, elle ouvrira La Sarraz au monde des idées et des arts de son temps en fondant la Maison des Artistes. Des artistes de renommée internationale défileront ainsi au château de La Sarraz : Eisenstein, Max Ernst, Le Corbusier et beaucoup d'autres.
La famille de Gingins : cette famille féodale vaudoise tire son nom de la terre de Gingins, localité située au nord de Nyon, qu'elle posséda du XIIe siècle à 1659 et dont elle, plus précisément le colonel Henri de Gingins, racheta le château en 1841. C'est ainsi qu'en 1911 la famille de Gingins put s'éteindre au lieu même où elle avait pris naissance. La localité de Gingins était le centre d'une seigneurie qui comprenait les territoires de Gingins, Chéserex, Grens, Avenex, Signy, Borex, Trélex et Givrins. Les actes anciens ne signalent pas la présence d'un véritable château seigneurial à Gingins, mais seulement celle d'une grosse maison rurale. Ce n'est qu'en 1440 que le seigneur Jean y construisit un château.
La famille de Gingins remonte, par filiation suivie, à Aymon, chevalier 1211, et précédemment à Etienne dont le nom apparaît dès 1123. Il reçut vraisemblablement la seigneurie de Gingins de sa mère Hélvide et non de son frère, le seigneur de Divonne.
Outre leur domaine patrimonial, les Gingins possédèrent d'autres seigneuries. La possession la plus durable fut la baronnie de La Sarraz. Elle échut à François de Gingins en 1542, à la suite de son mariage avec Claude de Gilliers, veuve de Michel Mangerot, neveu du dernier La Sarra-Montferrand. Cette baronnie est demeurée aux Gingins jusqu'en 1798, passant d'une branche de la famille à une autre. Le domaine, quant à lui, leur propriété est resté jusqu'en 1901, date de la mort de Marie Anne Sophie de Gingins, tante d'Henri de Mandrot à qui elle légua le château de La Sarraz.
Très vite, la baronnie de La Sarraz fut morcelée. En effet, les quatre fils de Joseph de Gingins (1554-1622) - Sébastien, Jean-François, Albert et Joseph - ne parvinrent pas à trouver un compromis à la mort de leur père. Chacun d'eux exigea sa part, l'aîné le tout. Berne dut intervenir pour régler le litige. Le démantèlement fut alors inévitable. En 1626, un traité de partage, entraînant l'éclatement de la baronnie, fut signé. Quatre seigneuries furent découpées et distribuées de l'aîné au cadet respectivement : celle de La Sarraz et Ferreyres à laquelle demeure attaché le titre de baron, celle d'Orny et de Pompaples, celle d'Eclépens et de Villars-Lussery, et enfin celle de Chevilly. En 1645, Pompaples fut séparée d'Orny et, en 1674, Villars-Lussery d'Eclépens.
Pour résumer, l'importante baronnie de La Sarraz fut en moins d'un siècle (1583-1674) morcelée en 8 petites terres seigneuriales qui, durant tout l'Ancien Régime, furent toutes maintenues dans la propriété des Gingins.

La deuxième donation consiste en 16 lettres du châtelain Louis Olivier qui relate au baron de Gingins (Charles de Gingins) les mésaventures du domaine (agricoles, chasseurs, ...) qui datent toutes de 1777.

Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Règles d'accès:	Libre.
Langue:	Allemand; Anglais; Français; Grec; Hébreu; Italien; Latin

Zone des sources complémentaires
Sources complémentaires:	- Dossiers généalogiques : de Gingins - Section B : Bu 20/2-4 - Section H, Dossiers généalogiques : Dossier généalogique Gingins (de), de Gingins, Orbe, La Sarraz, Eclépens et Dossier généalogique Sarraz (de La), de Cossonay - P Campiche 61 : de Gingins - P Cérenville - P Gingins - P SVG : Société vaudoise de généalogie - PP 677 (Potterat) - PP 869 (Maison des artistes) - SB 39 : Chef du Département de l'Instruction publique et des cultes
Sources complémentaires hors ACV:	A la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, Département des manuscrits : IS 1989, section VIII : archives et catalogue des livres de Frédéric de Gingins - La Sarraz
Bibliographie:	Château de La Sarraz: - Bulletin/Société des amis du Château de La Sarraz, La Sarraz, 1996. - Fait suite à Château de La Sarraz, N° 1 (1974) - N° 9 (1983); 1983-1995. - BODMER, Jean-Jacques: "Rénovation 2000: qu'avons-nous fait, où allons-nous ?", in Château de La Sarraz: bulletin d'information de la Société des amis du château de La Sarraz - Musée romand, 1988, pp. 7-11. - Château de La Sarraz. Histoire d'une restauration 1987-1999. Conception et conduite de la publication, Hans GUTSCHER. Résumé historique et relecture, Catherine SAUGY. Relevés et dessins archéologiques, Olivier FEIHL, Lausanne 2001, 41 p. - DECOLLOGNY Adolphe: Guide héraldique du château de La Sarraz, Lausanne, Société suisse d'héraldique, 1961. - DENEREAZ, Eugène P., "Le plan directeur", in Château de La Sarraz: bulletin d'information de la Société des amis du château de La Sarraz - Musée romand, 1987, pp. 5-7. - DUPLAIN Georges et MANGANEL Ernest: La Sarraz, château du milieu du monde, Lausanne, Ed. du Verseau, 1972. - GUTSCHER Hans: Château de La Sarraz: rénovation 2000: étape 1: connaissance du château, rapport final de synthèse, La Sarraz, Société des amis du château de La Sarraz, 1988. - GUTSCHER, Hans: Restauration du Château de La Sarraz. Présentation de l'état actuel des travaux, s.l., 1992. - La Sarraz, publié par la Société du Musée romand, Genève, Ed. d'Art Boissonnas, 1923. - LÜTHI, Dave: "Portrait mobilier d’une famille patricienne. Le cadre de vie des Gingins au XVIIIe siècle: entre opulence contrôlée et obligatoire sociale", dans Monuments vaudois, 3, 2012, pp. 10-20. - NAEHER Julius: Le château de La Sarra: histoire de son architecture dès sa fondation, Lausanne, B. Benda, 1866. - NAEHER Julius: Plan du château et de la Ville de La Sarraz, tiré à part de Le Château de La Sarra, Lausanne, B. Benda, 1866. - ORCEL Alain et Christian: "La dendrochronologie par le bois", in Château de La Sarraz: bulletin d'information de la Société des amis du château de La Sarraz – Musée romand, 1988. - PERROCHON Henri: Les mystères du château de La Sarraz, Comité des conférences de La Sarraz, 1971. - PROBST Jean-Robert, "La Sarraz, un château au milieu du monde", Lausanne, in L'Hebdo, n°21, 1994, p. 71. - SAUGY Catherine: Château de La Sarraz, p. 9: catalogue et textes de présentation des expositions organisées lors du goûter du château: 18-30 juin 1996. - Voir aussi les dépliants publiés par Catherine SAUGY pour chaque Goûter du château. - WALT Barbara: "Le château de La Sarraz, Riehen", in Revue sentiers: le magazine du tourisme pédestre en Suisse, n° 2, 1995, p. 7-9. - Propriétaires du château et parents - EVARD Maurice: "Louis-Alphonse de Mandrot, historien et héraldiste (1814-1882)", in Biographies neuchâteloises, tome 3, p. 252-255. - CHUARD Jean-Pierre: "Alexandre de Rovéréa (1783-1813): un Vaudois au service de sa Majesté britannique", in Château de La Sarraz: bulletin d'information de la Société des amis du château de La Sarraz - Musée romand, n° 9,1982. - CHUARD Jean-Pierre: "La Légion fidèle de Rovéréa face à la Révolution vaudoise de 1798", in Château de La Sarraz: bulletin d'information de la Société des amis du château de La Sarraz – Musée romand, 1989. - DECOLLOGNY Adolphe: "A propos des armoiries des Gingins-La Sarra", in Archives héraldiques suisses 1958, pp. 2-6. - DESSEMONTET Olivier: "L'amour hors la loi: remous autour d'un mariage consanguin en 1755", in Revue historique vaudoise, 1976, p. 25-60. - DESSEMONTET Olivier: Prise d'otage à La Sarraz, ou nouvel aperçu sur l'origine des sires de Grandson, Lausanne, Olivier Dessemontet, 1980. - FAVEZ Pierre Yves: "Le Bacha de Bude (1765): un roman historiques et ses héros, Cugny et Olivier", in Château de La Sarraz: bulletin d'information de la Société des amis du château de La Sarraz - Musée romand, 1986, pp. 21-28. - FROSSARD DE SAUGY Alexandre: Ferdinand et sa fidèle légion en 1798: une étude biographique et un fragment d'histoire suisse contemporaine, recueillis dans ses écrits et complétés des souvenirs de son exécuteur testamentaire, Lausanne, Association Semper Fidelis, 1998. - MONBARON Patrick-Ronald: "Avant-propos à l'exposition historique 1988: De Rovéréa, père et fils", in Château de La Sarraz: bulletin d'information de la Société des amis du château de La Sarraz - Musée romand, 1988, pp. 14-18. - MONBARON Patrick-Ronald: "La baronnie de La Sarraz et la Maison de Gingins sous l'Ancien régime bernois, 1538-1798; aperçu de la complexité des rapports politiques", in Château de La Sarraz: bulletin d'information de la Société des amis du château de La Sarraz - Musée romand, 1983, pp. 7-17. - MONBARON Patrick-Ronald: "Bons baisers du service de France: lettres inédites, mondaines et intimes du XVIIIe siècle ", in Gente ferocissima: mercenariat et société en Suisse (XV-XIXe siècles), Lausanne, Ed. d'En Bas, 1997, p. 101-116. - MONBARON, Patrick-Ronald: "Louise-Salomé de Watteville (1737-1802): muse du Château de La Sarraz", in Château de La Sarraz: bulletin d'information de la Société des amis du Château de La Sarraz - Musée romand, 1984, pp. 3-19. - MONBARON, Patrick-Ronald: "Aymon de Gingins-La Sarraz (1823-1893): à propos des Partisans et la défense de la Suisse", in Château de La Sarraz: bulletin d'information de la Société de amis du château de La Sarraz - Musée romand, 1981, 12 p. - MONBARON, Patrick-Ronald: "Aymon de Gingins-La Sarraz (1823-1893): le militaire, le colonisateur et la politique", in Château de La Sarraz: bulletin d'information de la Société des amis du château de La Sarraz - Musée romand, 1987, pp. 9-33. - REYMOND Maxime: Les armoiries d'Aymon de Gingins, tiré à part de Archives héraldiques suisses, 1919. - RIAL Sébastien: Vaincre ou périr: La Légion fidèle de Rovéréa: 1798, Lausanne: Bibliothèque historique vaudoise, 2000, 246 p. (Bibliothèque historique vaudoise, 119). - Publication du mémoire de licence: Émigration et résistance armée à la révolution: La Légion fidèle de Rovéréa, 1798, Lausanne 1999, 100 p. - ROVEREA, Ferdinand de: "Plan d'éducation pour mon fils Alexandre de Rovéréa", in Château de La Sarraz: bulletin d'information de la Société des amis du Château de La Sarraz - Musée romand, 1988, pp. 21-22. - Les Bourla-Papey - BESSON Jacques: L'insurrection des Bourla-Papey (ou Brûleurs de Papiers) dans le Canton du Léman du 15 septembre 1800 à fin septembre 1802 et l'abolition des droits féodaux dans le Canton de Vaud (loi du 31 mai 1804), Le Mont-sur-Lausanne, Ed. Ouverture, 1997. - BOUGY Alfred (de): Les Bourla-Papey, ou brûleurs de papiers, Genève, Slatkine, 1988. - MOTTAZ Eugène: Les Bourla-Papey et la Révolution vaudoise, Lausanne, F. Rouge, 1903. Sétif - La Compagnie genevoise des colonies suisses de Sétif, Montpellier, Amical généalogie Méditerranée, 2000. - DERUAZ, Alexandre: Les améliorations agricoles dans la Compagnie genevoise des colonies suisses de Sétif sous la direction de M. Ryf, 1884-1903, Genève; 1996, 97 f. (Mémoire de diplôme d'histoire économique, Université de Genève). - LAMAMRA, Nadia: Sétif, colonie atypique ? bilan historique et historiographique des colonies suisses de Sétif: essai de mise en perspective, [s.l.], [s.d.], 1995, 105 p. (Mémoire de licence, Université de Genève). - LUETZELSCHWAB CLAUDE: "Des premiers projets de colonies suisses en Algérie à la Compagnie genevoise des colonies suisses de Sétif: quelques aspects de la question migratoire en Suisse durant les années 1830-1850", in Revue suisse d'histoire, Bâle, vol. 49, 1999, p. 470-495. - MONBARON Patrick-Ronald: "Emigration vaudoise en Algérie au milieu du XIXe siècle: Sétif, eldorado genevois pour petits capitalistes"", in Revue historique vaudoise, Lausanne, 1990, p. 49-84. - Maison des Artistes et Musée romand - BAUDIN Antoine: Hélène de Mandrot et la Maison des Artistes de La Sarraz, Lausanne, Payot, 1998. - Château de La Sarraz. 50e anniversaire de la mort de Madame de Mandrot. Exposition juin 1998. Hélène de Mandrot et la Maison des Artistes. Louise Norlander, oeuvres récentes, Renens, 1998, 24 p. - La châtelaine et le poète: lettres adressées par Madame de Mandrot à Jean Follain et autres documents: 1932-1948, Lausanne, Ed. des Archives de la Maison des Artistes, 1991. - COSANDEY, Roland et TOPE Thomas: "Quand l'Avant-Garde projetant son avenir. Le 1er Congrès international du cinéma indépendant, La Sarraz, septembre 1929", dans Archives 84, avril 2000, 32 p. - FOREL Alexis: Le Musée Romand, Lausanne, Impr. de la Société suisse de publicité, 1914, 28 p. - PILET Jean-Marie: Hélène de Mandrot et la Maison des Artistes de La Sarraz: chroniques des archives, éléments de la correspondance: 1920-1948, Lausanne, Ed. des Archives de la Maison des Artistes, 2000. - PONCY, Eric: Souvenirs sur Hélène de Mandrot et le château de La Sarraz, 1924-1948, Lausanne, Editions des Archives de la Maison des artistes. - SAUGY Bernard et Catherine: Hélène de Mandrot et la Maison des Artistes, document électronique, Lausanne, BSI-Bureau de service et d'ingénierie, 1998. - SAUGY Catherine: Château de La Sarraz: catalogue et textes de présentation des expositions organisées lors du goûter du château: 18-30 juin 1996.

Informations internes des archives

Notes de l'archiviste:

Inventaire détaillé dressé par Grégory Thonney, Andréanne Quartier et Coralie Pittet, sous la direction de Gilbert Coutaz. Inventaire importé dans la base de données en janvier 2021 par Carole Laubscher qui a également daté les documents non datés et indexé le fonds.
Les archives de ce second lot ont été versées aux Archives cantonales vaudoises non classées. Une bonne quantité d'entre elles sont arrivées rangées de manière disparate dans une malle qui, d'ailleurs, a été conservée. Par conséquent, il a fallu dans un premier temps déterminer quels membres de la famille de Gingins étaient concernés par les différentes pièces et, ensuite, les classer avec plus de précision, en tenant compte de leurs thèmes, natures, producteurs ou encore destinataires. Aucun document n'a été éliminé, ni restauré. La correspondance retrouvée en 2007, lors du tri des archives de la Maison des Artistes, a été intégrée au fonds sous la cote PP 111/1032 bis. La cote de gestion T 51 a été attribuée aux photographies. Quant aux documents grand format et grand format, section cartables, ils ont été rangés dans un local à part. D'autre part, Madame Catherine Saugy, ancienne conservatrice du château de La Sarraz avait effectué un premier travail d'analyse des pièces, notamment de la correspondance : elle s'était efforcée de situer dans le temps les lettres non datées.
Enfin, à la demande du comité (voir lettre du président, Michel Dubois, le 1er septembre 2003), l'appellation actuelle "Société des Amis du Château de La Sarraz - Musée Romand" a été préférée à celle de l'ancienne société "Association des amis du Château de La Sarraz".
La cote PP 111/497 n'a pas été utilisée.
La deuxième donation (PP 111/1120) a été inventoriée, classée et conditionnée par Raphaël Berthoud le 7 décembre 2020.