Description | Branche collatérale de la maison de Divonne. Le premier seigneur de G. est cité en 1131. Par mariage, la famille acquit en 1374 la seigneurie de Divonne, celle de Montreux par Jean en 1415 et celle de La Sarraz en 1542, devenant ainsi l'une des plus puissantes familles nobles du Pays de Vaud.
La maison de G. se scinda en plusieurs branches dès le XVe s., à savoir les seigneurs de G. (1486-1587), de Divonne (1486-1691), de G.-Cuarnens (1602-1808), de G.-Orny (1623-1833), de G.-Eclépens (1623-1911) et de G.-La Sarraz (1542-1893). Malgré ces ramifications, la famille conserva une forte cohésion.
Selon le DHBS, la famille de Gingins est une famille féodale vaudoise, qui tire son nom de la terre de Gingins qu'elle posséda du 12 ème siècle à 1659 et dont elle reprit le château où son dernier représentant mourut en 1911. La famille remonte à Etienne, qui paraît avoir été fils d'un seigneur de Divonne, et qui fut vers 1130 l'un des fondateurs du couvent de Bonmont. Jaques vers 1400, réunit par mariage la seigneurie de Divonne à celle de Gingins.
Selon le volume 2 RGV : "... la possession la plus importante et la plus durable des Gingins fut la baronnie de la Sarra. Depuis 1427, un pacte de substitution la leur promettait. Cette baronnie est demeurée aux Gingins jusqu'en 1798. Mais au cours des siècles, la baronnie avait été morcelée au profit de cadets qui devinrent :
Seigneurs d'Orny (1623-1798) - de Chevilly (1623-1798), d'Eclépens (1623-1798), de Pompaples (1632-1798). Les mêmes cadets possédèrent d'autre part les seigneuries de Cuarnens (1583-1677), de Moiry (1658-1798), de Ferreyres (1623-1798), de Villars-Lussery (1660-1798), de Genolier (1714-1724), de Dullit (1662-1695) ainsi que de Chavannes-le-Veyron, de Vanzy en Semine, de Grailly, de Fernex et d'Utzingen. Ils furent bourgeois de Fribourg (1506), de Soleure (1514), de Berne (1522) de Mont-la-Ville (1598), puis d'Auvernier (1657), d'Aubonne (avant 1700), d'Orbe (1698) de Nyon en 1702 et de Cossonay en 1721. |