|
PP 92/90 Rivaz. Partage, le 17, de ses biens effectué par Siméon, fils de feu le lieutenant Chapuis, de Rivaz, entre ses enfants Jean-François, Jean-Daniel, François-Louys, Jean-Pierre, Jacob, Marie femme de Roulet Chapuis, de Rivaz, et Françoise-Marguerite. \ Part de Jean-François: la grange appe
Contexte de plan d'archivage |
PP 92/90 Rivaz. Partage, le 17, de ses biens effectué par Siméon, fils de feu le lieutenant Chapuis, de Rivaz, entre ses enfants Jean-François, Jean-Daniel, François-Louys, Jean-Pierre, Jacob, Marie femme de Roulet Chapuis, de Rivaz, et Françoise-Marguerite. \ Part de Jean-François: la grange appe
|
Zone d'identification |
| Cote: | PP 92/90 |
| Titre: | Rivaz. Partage, le 17, de ses biens effectué par Siméon, fils de feu le lieutenant Chapuis, de Rivaz, entre ses enfants Jean-François, Jean-Daniel, François-Louys, Jean-Pierre, Jacob, Marie femme de Roulet Chapuis, de Rivaz, et Françoise-Marguerite. Part de Jean-François: la grange appelée La Majudaz avec Longemarendaz, avec 2 vaches et une génisse acquise de Melay et tous les ais qu'il y a dans la maison; 2 tisons qui sont à la scie, avec le droit d'aller quérir tout l'enseloz qui n'est pas employé vers la grange du lac de Brit (Bret); la vigne des Corteises; la vigne de demi-pose de Dessous Plait; la vigne d'auprès le moulin de Rivaz; et la moitié d'une pièce qui a de la vigne, du pré et du champ, lieu-dit A la Combaz, partageable avec son frère Jean-Daniel. Part de Jean-Daniel: les 2 vignes des Grillons; la vigne du Gros Andrey; la vigne acquise d'Augustin Mermin, avec un petit morcel dessus; le mas de pré dit Pra Pourry; un morcel de "pasturiau" dit Au Crau-la vigne dite La Plaine de Champ d'Auliz; la moitié d'une pièce qui a de la vigne, du pré et du champ, lieu-dit A la Combaz,partageable avec son frère Jean-François; la vigne de la Pelauza; et il aura pendant 4 ans sa demeure à la maison avec son frère Jean-Pierre ou son frère Jacob, à son choix. Part de François-Louÿs: la grange appelée Vers le lac de Brit, avec toute sa dépendance, avec tous les meubles, tant vifs que morts; la vigne d'auprès du Château; la vigne de Derray Salaz dite La Plannaz; un petit morcel de vigne Derray Sale; un morcel de vigne proche les jardins de Derrière Sale, de vigne rouge - un morcel de pré dit A la Combaz; et il aura sa demeure 4 ans avec son frère Jean-Pierre, étant sans maison à Rivaz. Part de Jean-Pierre: la maison acquise de ceux du Bois Jaccoud, avec le cheseau joint dessus pour étable toute i'oche derrière la maison pour faire un jardin et chenevière; la moitié de la vigne dite La Preillire avec ses adjonctions, qui se partagera de travers et dont il aura le dessus; la moitié du pré dessous la maison qui se partagera avec son frère Jacob et dont il aura le dessus; la moitié le long du grand chemin du pré appelé Pra Tounifer, à partager avec son frère Jacob, à moins que sa femme [Marguerite Leyvraz] ne veuille le prendre pour de l'argent qu'elle a apporté dans sa maison et qui compensera cet article; la vigne des Vuareilles; le pré dit des Fornels; le pré dit Chenaux; la moitié du buisson dit Derray Pra Gebaz; un ouvrier de vigne dessous le four; un morcel de vigne en rouge le plus près du Tuyau de Sale; un morcel de pré Derrey le Montelly; et il devra loger pendant 4 ans son frère François-Louys, qui est sans maison à Rivaz. Part de Jacob: la maison paternelle, le grenier, l'étable, le dessus du four, sous les conditions ci-dessous désignées, et l'étable à cochons; le jardin avec le petit morcel de vigne contigu et le petit jardin vers le four; la moitié dessous de la vigne dite La Preillire, à partager avec ses adjonctions avec son frère Jean-Pierre; la moitié dessous du pré dessous la maison, qui se partagera avec son frère Jean-Pierre; la moitié du pré appelé Pra Tounifer, à partager avec son frère Jean-Pierre, sous la même condition; un petit morcel de vigne acquise de la femme de Jean Testu le long du grand chemin, dessous le four; un morcel de vigne avec le pré dit En Fossaux; un morcel de vigne et de pré dit Au Novalet; le pré de Betasi; moitié du buisson dit Dessus Pra Gebaz; un ouvrier de vigne appelé La Braguetaz Derrière Sale; la cense seigneuriale que les Panathey de Chausserossaz lui doivent, qui consiste en 12 quarterons de froment, 12 quarterons d'avoine et 8 baz par an; il devra laisser demeurer sa mère dans sa maison et elle aura la jouissance durant son veuvage du jardin et du chenevier, et aussi Françoise-Marguerite pendant qu'elle sera fille. Chacun d'eux devra supporter les charges et censes seigneuriales des pièces qui leur sont parvenues. Quant à ses autres biens, mentionnés ni ci-dessus ni ci-dessous, ils devront être partagés également entre ses enfants mâles, à l'exception des meubles qui sont en chacune de ses maisons, qui sont châlits, bancs, tables, pressoirs et meubles attachés, et qui y resteront; le partage se fera par les conseillers qu'il établira ci-après. Le four avec l'étage dessous, qu'il a fait faire au-dessous du petit jardin, devra être indivis entre ses fils et ses successeurs, sans qu'il se puisse vendre; celui qui ne voudra contribuer à son entretien en sera forclos. Part de Marie, femme de Roulet Chapuis: il lui sera payé en argent ou en bons papiers 700 écus petits, et ce après ce qu'elle a reçu. Part de Françoise-Marguerite: pour son "trossel", 100 écus blancs qui lui seront payés argent comptant; un obligé contre les Joly de Blonay; une vache à son choix sur toutes ses vaches; et 700 écus petits payables en argent ou en bons papiers. Part de sa femme [Marguerite Leyvraz]: elle aura sa demeure dans sa maison paternelle; il lui sera payé annuellement par ses fils 3 sacs de froment et 10 setiers de vin blanc; [elle aura] la jouissance du jardin et du chenevier - le tout pendant sa viduité seulement, en la priant de continuer ses soins à ses enfants, principalement des plus petits, et de se joindre aux conseillers ci-après nommés. Celui qui ne se contenterait pas de sa part sera renvoyé à sa légitime. Si l'un de ses enfants mâles devait mourir sans enfant ni testament, la moitié de son partage ira à ses frères et le reste se partagera entre tous les enfants, ses frères et soeurs; et si l'une de ses filles devait mourir sans enfant ni testament, sa portion se partagera entre tous ses frères et soeur. Pour éviter des difficultés et des procès à son hoirie, il prie son beau-père Jean-Daniel Layvraz, le curial Ruchonnet de Saint-Saphorin, le justicier Jean-François Chapuis et son beau-frère François Layvraz d'accepter d'être les conseillers de ses enfants pour partager ce qui ne l'est pas encore et régler toutes les affaires et difficultés touchant son hoirie, sans recours ni reliefs. Comme sa femme connaît tout son bien, les conseillers la consulteront lorsqu'ils auront à faire pour leur commission. Il prie le châtelain et Messieurs de la Justice de Saint-Saphorin de corroborer le tout quand requis. L'original était signé de sa propre main. Ce partage est suivi, le 21 janvier, d'un examen de ses créances en obligations et lettres de rente, qui se montent à environ 3094 florins en capital, outre les intérêts, selon un inventaire, et des dettes de divers particuliers ni obligés ni cédulés dont le bordereau monte à environ 961 florins, outre quelques intérêts et certains articles contre divers particuliers ses 5 fils se partageront également tout l'or, l'argent lettres de rente, obligations, vins et tout ce qui se trouvera lui appartenir afin de payer en partie leurs soeurs. Signature: Siméon ffeu François Chapuis. Attestation des témoins appelés par Monsieur Chapuis, justicier et conseiller de la paroisse de Saint-Saphorin: P[ierre] Dubosson, pasteur de Saint-Saphorin, Estienne Chapuis et Jean-Benoict Layvraz, de Rivaz. Monsieur Chapuis ajoute qu'il a dans son coffre 300 écus empaquetés dans un mouchoir à 4 glands avec une obligation de 50 écus contre un certain Joli de Blonay destinée à sa fille cadette, outre 500 écus. Suivent les noms des témoins qui avaient signé l'original, P[ierre] Dubosson, pasteur, Estienne Chapuis et Jean-Benoict Layvraz, de Rivaz. Copie du 12 février 1726, après la remise pour enregistrement et homologation, par le curial de Glérolles J[ean]-N[oéJ Ruchonnet. 1726, février 7. Saint-Saphorin, en Cour ordinaire présidée par Gabriel-Henry Portaz, châtelain de Glérolles. - Production du susdit partage par spectable Pierre Dubosson, ministre du Saint-Evangile, pasteur de Saint-Saphorin, à qui feu Siméon Chapuis, de Rivaz, quand vivait justicier et conseiller de cette paroisse, l'avait remis cacheté, suivie de son ouverture en présence de Marguerite Layvraz, veuve de Siméon Chapuis, de Jean-François, Jean-Daniel et François-Louys Chapuis, ses fils, du justicier Roulet Chapuis son beau-fils, au nom de Marie Chapuis sa femme, de Jean-Daniel Layvraz leur grand-père, du lieutenant Briod de Lucens et de François Layvraz leurs oncles, au nom de Jean-Pierre et Jacob Chapuis, encore mineurs, et de Françoise-Marguerite Chapuis, encore mineure; et homologation à l'instance de Jean-François, Jean-Daniel et François-Louys Chapuis, avec les protestes de Roulet Chapuis pour nullité des partages, sa femme se contentant de sa légitime, et du lieutenant Briod, de Jean-Daniel et François Layvraz, au nom des mineurs, et de la veuve, pour nullité de ce qui peut être à leur préjudice et en acceptant ce qui est en leur faveur, et des contre-protestes des 3 fils aînés, avec le paraphe du curial de Glérolles, J[ean]-N[oé] Ruchonnet. Produit au Greffe le 28 avril 1785 par le justicier Chapuis et reproduit en Cour à Saint-Saphorin le 14 septembre 1786. Double pour Jean-François Chapuis. |
| Dates: | 1726 janvier 17-21 et 1726 février 7 |
| Période de création: | 17/01/1726 - 07/02/1726 |
| Niveau: | Pièce |
| Importance matérielle: | 1 parchemin dans 1 enveloppe |
|
Zone des conditions d'accès et d'utilisation |
| Règles d'accès: | Libre. |
| Langue: | Français |
|
| |
URL vers cette unité de description |
| URL: | https://davel.vd.ch/detail.aspx?ID=907585 |
| |
Réseaux sociaux |
| Partager | |
| |
|