P 1000/249 Canton du Léman: district du Pays-d'Enhaut romand, 1798.06.07-1800.04.05 (Dossier)

Contexte de plan d'archivage

Archives cantonales vaudoises (Archives)
- P Archives privées (Section)
  - P numérique Documents privés (Sous-section)
    - P 1000 Documents isolés de provenance privée, 1009-2018 (Fonds)

Zone d'identification
Cote:	P 1000/249
Titre:	Canton du Léman: district du Pays-d'Enhaut romand
Dates:	7 juin 1798 - 5 avril 1800
Période de création:	07/06/1798 - 05/04/1800
Niveau:	Dossier
Importance matérielle:	2 registres

Zone du contexte
Historique archivistique:	Documents provenant des Archives communales de Château-d'Oex, et versés, sur proposition du mandataire de la Commune, Docuteam (Baptiste de Coulon), aux Archives cantonales vaudoises par le Préfet du district Riviera-Pays d'Enhaut, Roland Berdoz, selon lettre à la Municipalité de la Commune de Château-d'Oex, du 10 mars 2015.

Zone du contenu et de la structure

Contenu:

Registres de copies des lettres du Préfet national pour le canton du Léman, Etienne Henri Georges Polier (1754-1821), au sous-préfet du Pays de Château-d'Oex et à des lettres du sous-préfet du Pays de Château-d'Oex au Préfet national du canton du Léman et à la Chambre administrative.
Le canton du Léman formait un des 18 cantons (plus tard 19) qui composaient la République helvétique une et indivisible. Il couvrait l'essentiel du territoire du Pays de Vaud démembré du canton de Berne, et fut divisé, par la loi du 17 juin 1798, en 17 districts. Lausanne était le chef-lieu du canton de Léman, la résidence du préfet national, le siège de la Chambre administrative et du Tribunal du canton. Dans chaque chef-lieu de district, il y avait un sous-préfet, un tribunal et un receveur chargé du recouvrement des impôts. Chaque commune possédait un représentant de l'autorité centrale connu sous le titre d'agent national. Le Canton du Léman était aussi l'un des cinq cantons, ou subdivisions purement administratives, de la République rhodanique telle que l'avait prévue le général français Guillaume Brune en mars 1798.
Dans chaque canton, le préfet national, nommé par le Directoire, était le premier magistrat et le représentant du pouvoir central. Il était secondé par les sous-préfets, placés à la tête des districts, qu'il nommait, comme il choisissait aussi le président de la Chambre administrative et celui du Tribunal. Il était aussi chargé de la sécurité et pouvait lever les troupes cantonales. Le sous-préfet du chef-lieu le remplaçait en cas d'absence, d'où son nom de lieutenant du préfet.
"Etienne Henri Georges Polier: naissance 27.6.1754 à Lausanne, décès 12.6.1821 à Vernand (auj. comm. Lausanne), protestant., de Lausanne. Fils de Jean-Antoine-Noé et d'Elisabeth-Antoinette-Suzanne Lagier de Pluviannes. Frère d'Isabelle de Montolieu. Se marie 1) 1778 Sophie de Loys, fille de Jean-Louis, seigneur de Correvon, 2) 1814 Mary-Heath Nicholls, Anglaise. Seigneur de Bottens et, dès 1793, de Vernand. Sous-lieutenant (1771), puis lieutenant (1774) dans le régiment d'Erlach au service de France, P. démissionna et revint à Lausanne en 1779. Membre du Conseil des Soixante (1785) et de celui des Vingt-Quatre (1788). Chef du parti modéré lors de la révolution vaudoise, il fut président des assemblées primaires et député de Lausanne à l'assemblée provisoire (1798). Préfet national du canton du Léman (1798-1802), P. fut destitué en raison des mesures répressives qu'il prit contre l'insurrection des Bourla-Papey. Député au Grand Conseil vaudois (1803-1813) et membre de la Commission constituante (1814)"(Extrait de: Dictionnaire historique de la Suisse, vol. 9, Neuchâtel, 2010, p. 861, Boris Anelli).