PP 111/1120 Lettres à Charles de Gingins, baron de La Sarraz, 1777 (Dossier)

Zone d'identification Cote: PP 111/1120 Titre: Lettres à Charles de Gingins, baron de La Sarraz Dates: 1777 Période de création: 1777 Niveau: Dossier Importance matérielle: 1 chemise cartonnée
Zone du contenu et de la structure Contenu: Les lettres sont de Louis Olivier, châtelain du Château de La Sarraz, sauf celles qui sont indiquées. Elles sont toutes envoyées au baron de Gingins, domicilié à Berne, comme membre du Grand Conseil de Berne. - Lettre du 21 janvier 1777: Louis Olivier regrette de ne pas avoir pu répondre plus tôt au sujet du baptistaire de Jean Martin Gaudet, parce que le pasteur était absent. Le pasteur n'a trouvé aucune mention de Jean Martin Gauret. Les valets tirent de la terre pour les vignes de l'Apel. Jacob est mauvais. L'abondance de graines étrangères est tellement grande qu'il sera difficile de les vendre. Les boulangers, vignerons et artisans font tous leurs provisions de graines. "Si cela continue, notre pays est ruiné, tout l'argent en sortant". Louis Olivier est incommodé par un mauvais rhume depuis 10 jours. - Lettre du 28 janvier 1777: réception des plans que les maîtres Reymond de Vaulion ont fait au sujet des réparations à faire dans le château. Louis Olivier recommande au baron de les accepter, sans qu'il n'en coûtât beaucoup. Les valets ont tiré la terre nécessaire pour les vignes, ils ont retiré des buissons derrière le château. Ils ont mené des chars de pierre dans les marais, ils percent actuellement les tuyaux pour la Condémine, mais il en faut encore une centaine. Louis Olivier demande au baron de demander au seigneur de Vufflens. Il regrette que cette entreprise prenne autant de temps et d'argent. Il a commandé aussi de la Chaux. Monsieur de Pompaples a examiné les quernets et n'a rien trouvé concernant l'avoierie de la Vallée de Joux. Louis Olivier a entamé le procès contre les fils cadets de David Knebel, Salomon Cugny et Nicolas Luty au sujet de la chasse. Le fils du vigneron Rochat s'est enrôlé pour le Piémont. - Demande de Monsieur le fiscal faite en justice à la Sarraz le 28 janvier 1777-11 février 1777. Le Seigneur de Gingins réclame aux fils cadets de David Knebel, David et Jean, à Salomon Cugny et à Nicolas Luty le paiement de l'échéance de leurs baux (copie du rapport du 31 décembre 1776), réponse par écrit des précédents au seigneur de Gingins (11 février 1777, copie des réponses du 7 février 1777, passé par L. Porta, fils, avocat. Les Knebel, Cugny et Luty sont accusés dans une affaire de chasse. - Lettre du 1er février 1777: informations données au sujet du procès intenté aux Knebel, Cugny et Luty. Ces personnes ont demandé leurs droits de chasse à Lausanne. Ils ont de plus demandé à la ville de La Sarraz de les soutenir. Le chirurgien de la Sarraz a reçu une demande de prendre la place à Romainmôtier, ce qu'il a accepté. Louis Olivier demande de faire une lettre de recommandation à son sujet. Informations au sujet de manque de tuyaux, Monsieur de Vufflens ne peut fournir du bois - Lettre de Middes (avocat?) du 8 février 1777: demande d'excuses pour ne pas avoir répondu en son temps dans l'affaire qui préoccupe le baron, toutefois elle n'est pas perdue de vue. Le baron ne peut obtenir ce qu'il demande en justice (problèmes de la chasse). Il faut que le baron se détermine sur certaines positions. - Lettre du 14 février 1777: la ville de La Sarraz a demandé ses droits au sujet de la chasse auprès de la ville de Lausanne. La ville de La Sarraz s'est entretemps désolidarisée des chasseurs et les laisse seuls face à la justice. Louis Olivier a fait recours contre les réponses données par les fils Knebel, Salomon Cugny et Nicolas Luty - Lettre de S. Puthod, remerciant le seigneur de Gingins de la confiance accordée, en espérant être à même d'y répondre (15 février 1777), il attend des informations de Louis Olivier - Lettre du 25 février 1777: Les chasseurs ont été déboutés, ils ont bien été obligés de reconnaître leurs torts. Ils demandent de pouvoir retourner dans les bonnes grâces du baron. Le procès est donc terminé. La neige est tombée en abondance, la pluie aussi, ce qui a fait grossir la Venoge; elle n'a toutefois causé aucun dommage. Le vigneron Rochat a fait pendant l'hiver une belle réparation des vignes de l'Apel, en extirpant les buissons. Il a agrandi les vignes. Le lieutenant Devenoge a refusé la proposition du baron d'assujettir la pièce, mais qu'il attendrait le retour du baron. - Lettre du 15 mars 1777: travaux sur les murailles de la vigne, arrivée de la chaux depuis Croix, arrivée des chaufourniers de Juvet au milieu du mois d'avril, les charpentiers entament leur ouvrage, les valets ont commencé l'établissement de la conduite pour la Condémine, demande de ce qu'il faut faire des graines (il y a trop d'étrangers qui vendent leurs graines) - Lettre du 28 mars 1777: excuses pour ne pas pouvoir se rendre à Berne (charpentiers travaillant dans le château pour la grande écurie, trop de demande de charrois de pierres et de sables pour les maisons des vignes, établissement de tuyaux pour la Condémine, nettoyage des prés et des fermes - Lettre du 11 avril 1777: belle avance sur le chantier de l'écurie par les charpentiers, les maçons ont été empêchés par le froid d'avancer sur la reconstruction de la muraille des vignes, les grands froids ont brûlé les arbres, et les prés, par contre, il n'y a aucun problème sur les graines. L'ouvrage de la Condémine est terminé mais il y a très peu d'eau - Lettre du 18 avril 1777: demande de pouvoir mettre dans les gazettes allemandes et françaises le billet suivant concernant la discussion (=mise aux enchères) des bien de Madame Vuillamoz de la Croix blanche, afin que tous les créanciers soient bien avertis. Les travaux de la vigne avancent, les prés ont belle apparence, les charpentiers et les maçons avancent dans leurs travaux - Lettre du 16 mai 1777: un air extrêmement froid circule, la neige et la pluie sont sur les montagnes environnantes, le foin s'annonce peu abondant. La poussée des vignes n'est pas abondante, le temps n'y étant pas favorable. Demande si le baron est toujours intéressé par des chauffeurs (producteurs de chaux); il y en a actuellement à Pompaples, autrement il faudra acheter de la chaux - Lettre du 10 juin 1777: fixation de la date de la mise des fois, informations sur les mises de la région (par le frère de Charles de Gingins; par Monsieur d'Orny) - Lettre du 17 juin 1777: mise sur les records, annonce d'une diminution à cause des gelées du printemps, annonce d'un écroulement sur les murs de vignes - Lettre du 11 juillet 1777: publication des dîmes pour le jeudi suivant, Louis Olivier ne sait s'il y aura de miseurs, les graines n'étant pas chères. Louis Olivier veut faire les mises en plusieurs portions. Louis Olivier remercie le baron de ne plus se réserver du fumier, mais d'accepter de miser la paille au prix courant. Louis Olivier servira le baron aussi bien que possible si le baron devait être absent à la mise. La lettre est adressée à Echichens. - Lettre du 29 juillet 1777: regret de ne pas avoir vu Monsieur de Gingins à La Sarraz, contrairement à ce qui lui avait été annoncé, mises de grandes, annonce des moissons - Lettre du 12 septembre 1777: Louis Olivier exécutera les ordres du baron au sujet du valet Jacob, il faut s'en défaire. Sa femme l'a quitté, parce que son mari la maltraitait. Les raisins sont tout petits, la vendange sera chétive. Il faut de la pluie, la terre est sèche, tous les jardins dépérissent. - Lettre du 7 octobre 1777: les vendanges commencent dans 15 jours, le vin s'annonce bon. Les vins du baron ont reçu le bouquet, ce qui provoque des jalousies dans la région. Jacob a obtenu son congé en étant prié de continuer à faire son devoir. Informations sur le prix du vin.
Zone des conditions d'accès et d'utilisation Règles d'accès: Libre. Langue: Français
Descripteurs
Entrées:	GINGINS-CHEVILLY (WOLFGANG CHARLES DE, ALLIE TILLIER, TRESORIER DU PAYS DE VAUD, 1728-1811) (Personnes\G)
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