Zone d'identification |
| Cote: | PP 1111/444-459 |
| Titre: | Noma |
| Dates: | 1989-2000 |
| Période de création: | 1989 - 2000 |
| Niveau: | Série |
| Importance matérielle: | 15 classeurs, 2 chemises cartonnées |
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Zone du contenu et de la structure |
| Contenu: | Le noma, ou cancrum oris, est une infection gangreneuse foudroyante qui se développe dans la bouche et ravage les tissus du visage, due notamment au manque d’hygiène et à la malnutrition. Lorsque la maladie est détectée en phase initiale (gingivite nécrosante), elle peut être enrayée à l'aide d'antibiotiques. Passé ce stade, les tissus se nécrosent et les séquelles sont irréversibles. Sans traitement, le noma est mortel dans 80% des cas, et les rares survivants en portent les traces pour le reste de leur vie.
C’est en rencontrant en 1969 un enfant au visage mutilé dans l'hôpital de Huancayo, dans les Andes péruviennes, qu’Edmond Kaiser, alors à la tête de Terre des hommes, découvre le noma, dévorateur de visages. Jusqu'en 1988, une quinzaine d'enfants sont venus en Suisse par le biais de Terre des hommes afin de recevoir des traitements chirurgicaux.
En fondant Sentinelles en 1980, Edmond Kaiser cherche notamment à venir en aide aux personnes que d’autres organisations refusent de prendre en charge. En 1990, deux enfants burkinabés, gravement atteints par le noma, arrivent à Genève: ce sont les premiers d'une longue liste d'enfants pris en en charge par Sentinelles.
Conscient du nombre de victimes et de l’ampleur de leur souffrance, Edmond Kaiser dénonce à partir de 1991 les organismes ayant le pouvoir de les secourir en réclamant des recherches étiologiques, des moyens de prévention des populations et la mise en place de dispositifs médicaux. Le gouvernement helvétique sensibilise toutes ses représentations diplomatiques et consulaires, alors que L'Organisation mondiale de la santé estime que, vu le «nombre limité de personnes (quelques milliers de cas), une telle recherche revêt pour l'instant un degré de priorité moindre (…)». La Croix-Rouge, suisse et française, rejette quant à elle sèchement les demandes d’assistance pour le transport, l’accueil, l’hospitalisation ou encore le financement de la prise en charge de personnes atteintes de noma.
En septembre 1992, Sentinelles organise une mission au Niger afin de rechercher des enfants atteints de noma vivant dans la brousse. Résultat: dans un rayon de 40 km, 35 enfants mutilés sont trouvés et pris en charge. En décembre, un médecin est engagé afin de poursuivre et de parfaire le travail au secours d'enfants atteints de noma, certains cas devant être transférés en Suisse pour y subir des interventions chirurgicales importantes.
En 1995, Sentinelles organise une première mission chirurgicale à Zinder en collaboration avec le Professeur Montandon des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) et son équipe.
Les programmes noma ouverts en 1990 au Burkina Faso, et en 1992 au Niger, se sont grandement amplifiés et perdurent jusqu'à nos jours.
Cette série concerne aussi d'autres types de soins (fentes labio-palatine, etc.). |
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Zone des conditions d'accès et d'utilisation |
| Règles d'accès: | Délai de protection spécial (art. 12 al. 2 LArch). |
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Descripteurs |
| Entrées: |   France (Lieux\F) |
| Suisse (Lieux\S) |
| Inde (Lieux\I) |
| HOPITAUX UNIVERSITAIRES DE GENEVE (HUG) (Personnes\H) |
| noma (maladie) (Matières\N) |
| Genève (Suisse, ville, GE) (Lieux\G) |
| Niger (Lieux\N) |
| ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE (Personnes\O) |
| MONTANDON (DENYS, CHIRURGIEN, EPOQUE 1950-2020) (Personnes\M) |
| nutrition (Matières\N) |
| Burkina Faso (Lieux\B) |
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URL vers cette unité de description |
| URL: | https://davel.vd.ch/detail.aspx?ID=1271031 |
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