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PP 907 Syndicats vaudois à l'origine d'UNIA, 1800-2005 (Fonds)
Contexte de plan d'archivage |
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Zone d'identification |
Cote: | PP 907 |
Cote de gestion: | O 90 |
| T 324 |
| U 49 |
| V 53 |
| W 112 |
Titre: | Syndicats vaudois à l'origine d'UNIA |
Dates: | 1800-2005 |
Période de création: | 1800 - 2005 |
Niveau: | Fonds |
Importance matérielle: | 651 boîtes, 438 volumes, 87 brochures, 86 classeurs, 3 enveloppes, 2 cahiers, 3 fascicules, 8 objets, 43 drapeaux, 14 affiches, 4 CD-ROM |
Mètres linéaires: | 110,20 |
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Zone du contexte |
UD - Producteur des documents (Association): | UNIA Vaud |
Historique archivistique: | Historique des syndicats vaudois : dès la seconde moitié du XIXe siècle l'idée "d'émancipation ouvrière" fait son chemin dans le canton de Vaud et une multitude de corporations voient le jour dans les différents corps de métier. Certaines sont très actives, voire de tendance anarchiste, d'autres sont plus réservées et suivent plutôt les mouvements moins radicaux comme le groupe du Grütli. Après les grèves au début du XXe siècle, le syndicalisme révolutionnaire aboutit à un fiasco et un rapprochement avec la Suisse alémanique se fit sentir. La reconquête des syndicats se fit à partir du sommet par l'action des fédérations de l'union syndicale suisse, qui créèrent une "Confédération romande du travail" mais cette voie aboutit à une impasse. En revanche, du côté cantonal et surtout parmi les salariés, la reconstruction réussit infiniment mieux et put compter sur l'aide efficace de militants suisses allemands et de sections syndicales alémaniques dont certaines, notamment sur la Riviera, étaient solidement implantées chez nous. Il fallut néanmoins plusieurs années pour que le mouvement ouvrier retrouvât son équilibre et à la veille de la Première Guerre mondiale, l'entreprise était achevée et, parallèlement, Parti socialiste, syndicats et coopératives avaient trouvé leur assiette. En 1922, le canton comptait un peu plus de 8000 syndiqués groupés dans les différentes fédérations de l'Union syndicale suisse (USS). Le secrétaire de l'Union syndicale de Lausanne fit un rapport: "Pour qui connaît le mouvement syndical de notre pays, on est frappé de l'infériorité de l'organisation ouvrière en Suisse romande et dans le canton de Vaud en particulier. La cause de cette infériorité pour notre canton réside dans l'éparpillement des forces. Que voyons-nous dans notre canton? Un secrétariat local et trois secrétariats régionaux dont l'activité s'exerce sur plusieurs cantons. Le cartel serait formé de toutes les sections vaudoises et des sections de Fribourg et du Valais qui y adhéreraient". (cf. 50e anniversaire 1929-1979 CSV). Le besoin d'un cartel vaudois se faisant donc nettement sentir, la création du Cartel syndical vaudois (CSV) se fit le 28 avril 1929. Dans le rapport cité de 1922, on invoque les différentes tâches qui seraient confiées au cartel: "Le cartel aura pour tâche d'intensifier la propagande, de renforcer les syndicats actuels et d'en créer de nouveaux. » Il secondera le travail des fédérations et de leurs secrétariat et s'occupera particulièrement des organisations qui ne possèdent pas de secrétariat ou qui ne se rattachent à aucune fédération centrale pour les y réunir, ou qui n'en possèdent pas encore. » Il devra se rendre à l'appel des organisations qui auront besoin de ses services et participera à leurs activités." (cf. ouvrage cité.) Ces divers points contiennent pratiquement l'entier de ce qui compose le fonds PP 908 et lorsqu'en octobre 2004, les syndicats Industrie et bâtiment (SIB), Fédération des travailleurs de la métallurgie et de l'horlogerie (FTMH), Fédération des travailleurs du commerce, des transports et de l'alimentation (FCTA) et Unia, syndicat du tertiaire (qu'il ne faut pas confondre avec le nouvel Unia), ont fusionné pour fonder le syndicat Unia, les dossiers particuliers à l'Union syndicale suisse et vaudoise et surtout au Cartel syndical vaudois ont été retrouvé dans les archives de ces entités.
Une directive d'Unia de 2006 concernant les archives signale au point 5 : "Au cas où les régions et les sections abriteraient encore des fonds d'archives des syndicats prédécesseurs d'Unia (SIB, FTMH, FCTA, Unia actions), les responsables sont priés de prendre contact avec les archives centrales. Les archives des syndicats prédécesseurs doivent être maintenues et rendues accessibles au public. Les archives centrales se chargeront d'établir le contact avec les institutions d'archives locales et veilleront à ce que les fonds soient conservés à long terme." Contact est donc pris avec les Archives cantonales vaudoises. A la demande de Rebekka Wyler et de son successeur Rita Lanz, archivistes au Secrétariat général d'Unia, à Berne, une entrevue est organisée le 15 janvier 2008 avec les représentant d'Unia Vaud (Ariane Liardon, administratrice, et Angelina Tunez, secrétariat régional) et Unia Central, d'une part, et Gilbert Coutaz, directeur des Archives cantonales vaudoises, d'autre part, pour discuter de l'avenir des documents concernés, le but étant de préserver les archives des anciennes organisations syndicales qui ont créé Unia sur les plans local et régional. Une grande partie des documents se trouvait alors déjà dans la cave de Sévelin (environ 100 mètres courants), à Lausanne. D'autres fonds étaient à Vevey, au Sentier, à Nyon et à Yverdon-les-Bains. Les fonds du SIB, de la FTMH et de la FCTA ont été regroupés. Les décisions suivantes ont été prises. La réunion de tous les documents et objets à Sévelin doit permettre un premier triage. Le financement doit tenir compte de tous les coûts, soit ceux pris en charge directement par les partenaires : Unia s'occupe de tous les transports, de la centralisation des archives dans le dépôt de Sévelin. Les Archives cantonales vaudoises fournissent l'expertise dans le premier tri, l'accueil des archives et les inventaires. La demande financière que devra faire Unia doit pouvoir financer les salaires de la personne engagée pour faire les inventaires et le matériel de conditionnement. Le regroupement des archives a débuté dès février 2008. Nous avons fait le tour des caves de section du syndicat renfermant des archives pour les rapatrier à Lausanne", explique Ariane Liardon. "Il y avait de tout. Des colis hermétiquement fermés à des piles de feuilles volantes retenues par une simple ficelle..."
Après un inventaire sommaire et un conditionnement pour le transport dans les caves de Sévelin, le déménagement de plus de 130 mètres linéaires à la Mouline a lieu le 2 février 2009. Suivent l'inventaire et les plans de classement. Après une première évaluation du fonds avec les responsables d'Unia Vaud, il a été constaté que plusieurs documents et dossiers ne faisaient pas partie des syndicats susmentionnés. Il a donc été procédé à l'ouverture d'un nouveau fonds intitulé "Syndicats vaudois" ayant la cote PP 908. Le 26 mars 2009, la restauratrice bâloise Sabine Sille est venue sur place expertiser la vingtaine de drapeaux du fonds. L'arborescence faite sur scopeArchiv et après une visite au Département des manuscrits de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Dorigny (BCUD) où se trouve un fonds important du Syndicat industrie et bâtiment, une nouvelle séance a lieu avec l'archiviste d'Unia Central. Il a été décidé de ne pas engager de négociations pour faire sortir de la BCUD des lots documentaires à rapprocher des fonds conservés par les Archives cantonales vaudoises. Le fonds PP 907 sera tel qu'il a été défini dans la convention; un effort sera néanmoins entrepris pour la restauration des drapeaux.
Quelques ajouts ont été réalisés après le 15 mai 2009, six drapeaux, quelques journaux syndicaux, un petit fonds sur Charles Balbi (cote PP 907/57-61), ainsi que des numéros de La Revue syndicale suisse.
Enfin en mai et en juin 2009, les unités de description ainsi que le début du conditionnement définitif du fonds sont exécutés.
Dans le cadre de la préparation d'une exposition des drapeaux des mouvements ouvriers, en particulier autour de l'année 1914, au Musée Arlaud (par l'intermédiaire du Musée cantonal d'archéologie et d'histoire), 17 drapeaux ont pu être retrouvés par la direction d'UNIA Vaud (= PP 907/791-807). Pris en charge par Sabine Sille - restauration - Conservation de textiles (Case postale 36, 1585 Salavaux), ils ont été photographiés par celle-ci et ont été transférés, avec les autres, à Lucens, dans le dépôt et l'abri de la protection des biens culturels, sous la responsabilité du Musée cantonal d'archéologie et d'histoire. |
Modalités d'entrée: | Voir sous Historique de la conservation. Les Archives communales de Morges ont donné un complément de La revue syndicale, le 6 septembre 2010. Lors d'une visite sur place, en compagnie de Sylviane Herranz, a constaté, le 19 mai 2015, la présence de documents historiques dans la cave de Sévelin, à Lausanne, qui pouvaient être transférés aux Archives cantonales vaudoises. Elle l'a fait savoir à Jannick Krattinger, du Syndicat Unia Région Vaud, le 1er juin 2015, qui a pris contact avec Gilbert Coutaz, directeur des Archives cantonales vaudoises, le 13 août 2015. Une rencontre sur place a été organisée entre les deux personnes, le 20 août 2015. En raison des travaux de densification des locaux des Archives cantonales vaudoises, il a été décidé de différer le déménagement des archives, dans la seconde moitié de l'année 2016. En fait, avec quelque retard sur le calendrier initial, les travaux de pastillage des documents en prévision du déménagement ont été effectués par Gilbert Coutaz, le 19 octobre 2016. Le 22 novembre suivant, les documents ont été transférés dans les locaux des Archives cantonales vaudoises. |
Date d'entrée: | 02/02/2009 |
| 15/05/2009 |
| 27/05/2009 |
| 06/09/2010 |
| 03/09/2012 |
| 22/11/2016 |
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Zone du contenu et de la structure |
Contenu: | Outre les documents sous forme papier, on trouve aussi des documents audiovisuels, des objets, des drapeaux, des affiches et de nombreux imprimés. La belle collection de 43 drapeaux, étendards et fanions (dont certains, vieux de plus d'un siècle), proviennent de formations syndicales insoupçonnées.
Un sous-fonds est composé de livres et de divers autres imprimés traitant presqu'exclusivement des problèmes sociaux ainsi qu'une collection complète, de 1908 à 2003, des organes de presse de la Fédération des travailleurs de la métallurgie et de l'horlogerie : Le Métallurgiste, La lutte syndicale, L'Evénement syndical et L'Apprenti. On trouve également les organes officiels du Syndicat Industrie et Bâtiment de 1929 à 1998, avec quelques lacunes, ainsi que les séries complètes des organes de la Fédération des travailleurs du commerce, des transports et de l'alimentation, Solidarité FCTA.
Mais la grande majorité du fonds, qui se divise en deux grandes lignes : les secrétariats régionaux de Lausanne et les sections locales du canton, reste le résultat du travail administratif : procès-verbaux, listes de membres, comptabilité, rapports divers, informations et directives pour les membres, pour les groupes de travail et de métiers certains avec des notes, quelquefois pertinentes, des secrétaires de section et naturellement toute une correspondance des plus diverse. On trouve enfin la gestion des manifestations, tant externes qu'internes, des cours et des nombreux camps, ainsi que l'aménagement des différents biens immobiliers et une nombreuse revue de presse.
Historique des syndicats vaudois à l'origine d'UNIA : en octobre 2004, les syndicats Industrie et bâtiment (SIB), Fédération des Travailleurs de la Métallurgie et de l'Horlogerie (FTMH), Fédération des Travailleurs du Commerce, des Transports et de l'Alimentation (FCTA) et Unia, syndicat du tertiaire créé en 1996 (qu'il ne faut pas confondre avec le nouvel Unia), ont fusionné pour fonder le syndicat Unia. Ils possédaient tous les trois des archives régionales datant du milieu du 19e siècle. En effet, dès la première moitié du 19e siècle, de nombreuses fédérations, sections et associations d'ouvriers commencent à se regrouper au sein d'organisations plus importantes au niveau suisse bien que les organisations vaudoises ont eu plus de mal à se départir de leurs prérogatives. Les ouvriers de la métallurgie et de l'horlogerie fondèrent en 1915 la FTMH, cette même année la FCTA regroupe les meuniers, les tonneliers, les charbonniers, les jardiniers, les ouvriers du tabac, des brasseries, des boucheries, des laiteries, des charretiers, des cochers et des conducteurs, des nettoyeurs, des magasiniers des emballeurs et des garçons de course. En raison de la structure hétérogène des branches et de la rapide mutation structurelle dans le secteur tertiaire, l'effectif des membres de la FCTA commença à faiblir à partir du milieu des années soixante. Quant aux ouvriers appartenant aux industries du bois, du bâtiment, des pierres et des terres, de la charpenterie, de la plâtrerie et peinture, ils fusionnèrent en 1920-1922 pour former la Fédération des Ouvriers sur Bois et du Bâtiment (FOBB). En 1974 ce dernier syndicat prit l'appellation de Syndicat du bois et du bâtiment (SBB) et dix ans plus tard, en fusionnant avec la Fédération du Personnel du Textile, de la chimie et du Papier (FTCP) deviendra le syndicat SIB. Pour chacun de ces syndicats un secrétariat régional romand (tous ont élu domicile à Lausanne) est créé ainsi que des sections locales dressées principalement sur les anciennes structures d'organisations ouvrières. Les procès-verbaux révèlent l'évolution de ces structures d'abord avec des séances organisées dans les arrières salles de cafés, ou simplement dans un local de l'entreprise où le secrétaire, ayant pris ses notes, les retransmet au propre chez lui sur un simple cahier d'écolier. On peut même dire que le terme de secrétaire syndical avait tout son sens dans la première moitié du XXe siècle, car c'est à lui que l'on demandait d'effectuer la correspondance, la comptabilité; il n'est pas rare de trouver subitement des pages blanches ou de lire dans ces cahiers que le président doit faire la synthèse des procès-verbaux d'une certaine période, faute de trouver un nouveau secrétaire; parfois, on rencontre à chaque séance une écriture différente, voire même une langue différente; il arrive que le secrétaire se présente seul à la réunion, "Présent : 1" et après avoir retranscrit fidèlement l'ordre du jour, il marque de dépit : "Lorsqu'il y a des revendications, il y a plus de personnes que de membres, ensuite tout le monde se désintéresse." Mais, à partir du second tiers du siècle, les syndicats se développent, les secrétaires régionaux peuvent enfin accéder à un bureau et même avoir droit, pour certains, à une employée de bureau, polyvalente, il va sans dire. Plus les années avancent, plus la structure se complète et se professionnalise. Au fil des ans, les secrétaires deviennent permanents, les délégués doivent suivre des cours, à la simple secrétaire s'ajoutent les comptables, les employés de commerce, les aides de bureau; tout naturellement, la paperasserie s'accroît en proportion, le simple rédigé manuscrit devient un polycopié, une photocopie et enfin un imprimé. C'est de tout cela qu'est constitué le fonds PP 907, où, si l'on retrouve bien les luttes syndicales, c'est surtout la vie des sections qui est représentée : les informations aux membres, les journaux comptables, les notes des secrétaires pour leur cours ou les présentations aux assemblées. C'est par le biais des rapports de consultations paritaires, des directives, des renseignements plutôt confidentiels sur les entreprises, que l'on suit le mouvement syndical, les grèves, les conflits. Sous les pavés, la dactylographe et le secrétaire, le juriste et le militant. Mais nous y trouvons également ce qui égaie les bureaux : les excursions, les soirées de fin d'année et le partage avec les syndiqués des jours de stage à La Varlope ou au chalet du Moléson, des repas de fête telle la fameuse "soupe aux pois" de Sainte-Croix ou les soirées des jubilaires qui font le plein de souvenirs dans les têtes et remplir les cartons de photographies. N'oublions surtout pas la fête du travail où tous s'activent : préparation des discours, notes de frais et listing des membres. La liste des activités reste bien incomplète dans ce résumé : on pourrait ajouter le chômage, les assurances sociales, les comités de solidarités, etc.
Les lots donnés en novembre 2016, soit les cotes PP 907/805-1250 renvoient d'une part aux archives du Syndicat de l'industrie du bâtiment (SIB), à savoir celles qui correspondent aux cotes PP 907/805-965, d'autre part aux archives du Syndicat de l'industrie de la construction et des services (FTMH), à savoir celles des cotes PP 907/966-1250. Les premières disposaient d'un plan de classement qui a été repris à l'identique. Quant au second lot, le plan de classement répartit les documents selon qu'ils relèvent du fonctionnement et des activités du Syndicat de l'industrie, la construction et des services. Pour des raisons de protection des données personnelles, les dossiers des litiges individuels et collectifs et les faillites ont été pseudonymisées. |
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Zone des conditions d'accès et d'utilisation |
Règles d'accès: | Librement consultable 10 ans après la clôture de chaque dossier; auparavant autorisation nécessaire d'Unia; sauf pour les documents et dossiers sensibles portant les cotes PP 907/6, PP 907/28, PP 907/29, PP 907/316-325 qui ne peuvent être consultés que 10 ans après le décès des personnes concernées; si la date du décès est inconnue, le délai est alors de 100 ans après la naissance, et les documents et les dossiers comprenant des données personnelles portant les cotes PP 907/805-1250, librement consultables après un délai de 30 ans. Auparavant, l'autorisation écrite est nécessaire dans les deux cas. |
Langue: | Allemand; Anglais; Espagnol; Français; Italien; Japonais; Portugais; Serbo-croate; Slovène |
Instruments de recherche: | Inventaire de Rita Lanz, des documents encore conservés dans la cave de Sévelin, 15 septembre 2015. |
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Zone des sources complémentaires |
Sources complémentaires: | - PP 232 Cercle des ouvriers de Grandson - PP 264 Société de secours pour les ouvriers - PP 680 Paillard-Hermes-Precisa - PP 864 Syndicat de Lausanne et du groupe de Renens et environs - PP 908 Syndicats vaudois |
Sources complémentaires hors ACV: | Une masse importante d'archives de la Fédération des ouvriers du bois et du bâtiment (FOBB), provenant du Secrétariat romand de Lausanne (1740 boîtes, 1939-2000) est conservée au Service des manuscrits de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne (environ 240 mètres linéaires, voir sur ce fonds Roger Steinmann, "Récolement su fonds FOBB/SIB des Archives de l'AEHMO", dans Cahiers d'histoire du mouvement ouvrier, 34,, 2018, 43-49). Son statut et sa consultation sont régis par une convention du 14 juillet 1989 signée entre la BCU, la Fédération des Ouvriers du Bois et du Bâtiment (FOBB) et l'Association pour l'Etude de l'Histoire du Mouvement Ouvrier (AEHMO) qui stipule qu'en cas de dissolution de la FOBB, l'AEHMO en devient propriétaire. Ce fonds avoisine les 1000 boîtes avec une partie importante de photographies et la collection complète des journaux de la SIB ainsi que leurs clichés. Il dispose d'un inventaire très sommaire selon les critères qu'avait la FOBB pour ses archives vivantes, pour les premières séries, les restant du fonds est demeuré dans la même organisation que celle du moment de son transfert à la BCU. Il n'a pas été possible, faute de moyens financiers, de réunir les fonds de la BCU et des Archives cantonales vaudoises. Pour l'historique de ce fonds consulter les sites Internet : www.aehmo.org/accueil et www.unil.ch/bcu/page45498.htlm et Marianne Enckell et quelques explorateurs (avec la collaboration de Michel Busch, Emilie Martini et Magali Pittet), "Petit guide dans les fonds d'archives de l'AEHMO", dans Cahiers histoire du mouvement ouvrier, 34, 2018, pp. 13-30. Voir également http://www.sozialarchiv.ch/Aktuell/Fuehrung.html
Musée cantonal d'archéologie et d'histoire : conservation des drapeaux originaux du fonds. |
Bibliographie: | Voir les imprimés conservés avec le fonds. Notices du Dictionnaire historique de la Suisse, sous les noms des fédérations et des syndicats. Alda De Giorgi, Charles Magnin, Charles Heimberg, Archives, histoire et identité du mouvement ouvrier. Genève : Collège du Travail, 2006, 224 p. Portail vers les sources de l'histoire du mouvement ouvrier suisse, htttp://www.mouvementouvrier.ch Rebbeka Wyler, Andrea Voellmin, Marcel Giger, "Die Archive der Aargauer Arbeitsbewegung sind im Staatsarchiv zugänglich", dans Argovia 123, 2011, pp. 211-220.
Dossier thématique "Emblèmes et iconographie du mouvement ouvrier", dans Cahiers d'histoire du mouvement ouvrier, 31/2015, 204 p.
Sous le drapeau syndical 1845-2014. Les syndicats vaudois et leurs emblèmes, par Patrick Auderset et Marianne Enckell, avec des contributions de Gilbert Coutaz, Emil Dreyer, Rita Lanz, Sabine Sille, Lausanne : Documents du Musée cantonal d'archéologie et d'histoire, 2014, 150 p.- voir en particulier Catalogue des drapeaux du fonds UNIA, pp. 91-144.
Gilbert Coutaz : "Pourquoi les Archives cantonales vaudoises possèdent-elles une de plus importantes collections de drapeaux syndicaux de Suisse? Enseignements de la collecte d'archives privées", dans La Gazette des archives, no 249/année 2108-1, pp. 127-138. |
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Informations internes des archives |
Notes de l'archiviste: | Répertoire numérique établi par Philippe Feune, sous la direction de Gilbert Coutaz, le 30 juin 2009.
Compléments par Gilbert Coutaz, 28 septembre 2010, le 11 septembre 2012 et le 5 février 2013 et le 17 janvier 2014.
La réunion de lots d'archives de différentes provenances et conservés dans des conditions très variables, a constitué un grand défi; en effet, il a fallu reconstituer les unités archivistiques, souvent malmenées et lacunaires et retrouver l'historique, sans toujours y parvenir, de chaque syndicat. Les cotes de gestion T 324, U 49 et V 53 ont été ouvertes pour regrouper respectivement les photographies, les films et les enregistrements sonores. Les drapeaux ont été restaurés grâce à des financements institutionnels et privés. Des dossiers documentaires, avec photographies, ont été établis par Claire Sille, restauration-conservation de textiles, en prévision de leur restauration et de leur inventaire, et au moment de leur restauration. Un dossier a été constitué par les Archives cantonales vaudoises, le 14 septembre 2009, pour la demande de subventions pour leur restauration. Les drapeaux ont été déposés au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire. Le complément de La Revue syndicale (années 1936 à 1942), donné le 6 septembre 2010 par les Archives communales de Morges, a été ajouté à la cote PP 907/750.
Les donations du 22 novembre 2016 (PP 907/805-1250) ont été traitées par Anneke-Lou Carpaneto, sous la direction de Gilbert Coutaz, le 27 juillet 2018. A la différence du lot d'archives (PP 907/805-965), il a fallu structurer les archives correspondant aux cotes PP 907/966-1250, selon une articulation "Fonctionnement" et "Activités". La cotation a été faite dans la continuation des précédentes donations.
Les cotes de gestion O 90 et W 112 ont été ouvertes pour regrouper respectivement les affiches et les CD. |
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Descripteurs |
Entrées: | Vaud (Suisse) (Lieux\V) |
| syndicalisme (Matières\S) |
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Fichiers |
Fichiers: | |
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URL vers cette unité de description |
URL: | https://davel.vd.ch/detail.aspx?ID=125191 |
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