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PP 92/465 Vich. Testament olographe du 22 janvier 1798 d'Emanuel-François-Louis Versel, bourgeois d'Yverdon, par lequel il lègue: à la Bourse des pauvres de la commune de Vich, 20 florins de 4 batz pièce (en marge: reçu signé J.P. Ravenel, recteur des pauvres de Vich pour 1801); à son filleul Loui
Contexte de plan d'archivage |
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Zone d'identification |
Cote: | PP 92/465 |
Titre: | Vich. Testament olographe du 22 janvier 1798 d'Emanuel-François-Louis Versel, bourgeois d'Yverdon, par lequel il lègue: à la Bourse des pauvres de la commune de Vich, 20 florins de 4 batz pièce (en marge: reçu signé J.P. Ravenel, recteur des pauvres de Vich pour 1801); à son filleul Louis Comte, fils de Jean-Jaque Comte, demeurant au Cazard sous Prélaz près de Lausanne, le meilleur de ses habits de drap, un gilet velours de coton, 2 dits de "bazin indienne" et 40 florins de 4 batz pièce (en marge: reçu du legs donné par M. Terrisse le 5 septembre 1801, signé à Vich pour son fils mineur par J. Jaque Comte); et à la veuve Menusier, bourgeoise de Vich, tout ce qui compose sa chétive garde-robe et tous ses autres effets, sauf ceux donnés à sa fille Charlotte, ainsi que toutes les provisions de ménage, en reconnaissance des services qu'elle lui a rendus depuis qu'il habite Vich, en regrettant de ne pouvoir faire plus pour elle. Il institue pour son unique héritière Charlotte Menusier, fille de la veuve Menusier, bourgeoise de Vich, en témoignage de l'amitié qu'il lui a vouée et en reconnaissance de ses services empressés, d'autant que c'est une pauvre fille n'ayant aucune espérance de ne jamais rien posséder, lui donnant spécialement: son bureau, sa table à jeu avec son couvert, son fauteuil avec 2 chaises en paille, son miroir, son "pare sol", son lit bien garni d'un matelas, "coëtre", 4 oreillers dont 2 de crin et 2 de plumes, le traversier avec sa fourre et toutes celles d'oreillers, la couverture en soie jaune piquée, celle de laine, le duvet et sa fourre, 3 paires de drap de lit les plus grands et les meilleurs, 10 serviettes les meilleures, 2 nappes à grain d'orge, l'une marquée L et l'autre LV, les 2 grandes nappes, 6 mouchoirs de toile blanche, tous ceux de mousseline, 8 mouchoirs de poche des Indes rouges quadrillés avec une raie bleue, 3 mouchoirs rouge d'Aubinas quadrillés à coin blanc, une paire de rideaux de toile, 6 paires de bas de coton les meilleurs, sa montre en argent, 6 cuillères à café d'argent et les pinces pour servir le sucre, sa cuillère et fourchette d'argent marquées IG/LV, ses 12 couteaux de table, les fourchettes et cuillères à disposition, celle à ragoût et poche à soupe, toute la porcelaine en tasse, pots à lait, jattes à sucre, théière et toute la faïence, son coffret à thé, boucles de soulier d'argent, portefeuille avec crochet d'argent, sa tourtière et marmite No 8, les 2 volumes de sermon de Mr. Bertran, les 2 de l'Avis au Peuple de Mr. Tissot et les 3 volumes de Contes moraux de Marmontel chez Madame Chapuis, ses 2 malles anglaises fermant à clef. Ces legs ne devront lui être remis que lorsqu'elle aura 20 ans. Si elle trouve à s'établir convenablement ou à se marier, elle devra suivre l'avis de son conseiller pour la sûreté de son contrat. Si elle devait décéder sans enfant, elle devra disposer de ses legs en faveur de ses 2 soeurs Lisette et Nanette suivant les égards qu'elles auront eus pour elle, à charge pour elle d'acquitter les 2 premiers legs dans les 3 mois. Il prie Monsieur Terrisse, de Gland, d'enfermer les petits objets dans le bureau; quant au lit, couvertures, matelas, etc., à aérer une ou deux fois l'an, ils devront être enfermés dans les deux malles; les clefs resteront entre les mains de Monsieur Terrisse. Quant à sa rente du tiers consolidé dont il devrait rentrer un semestre échu après sa mort, Monsieur Terrisse le réclamera auprès de Messieurs Mallet frères et Cie, de Paris, de même que le dividende des affermages de son intérêt dans l'association des rentiers pour l'acquisition des biens nationaux et le capital de son dit intérêt de 7818 livres 6 sols, évalué seulement à 40 sols les 100 livres, montant à 156 livres 7 sols 6 deniers, lui laissant la liberté de le réaliser au moment le plus favorable pour son héritière et le priant de le placer sûrement pour son compte, de manière qu'elle puisse retirer ce capital quand elle sera en âge d'en jouir ou de s'établir, et d'avoir la bonté d'être son conseiller tutélaire et son exécuteur testamentaire. Quant aux effets vendables laissés à la veuve Menusier, ils devront être réalisés en donnant la préférence à son fils Jean-Pierre Menusier. L'argent sera livré par Monsieur Terrisse à mesure des besoins connus pour "se linger et habiller", elle et sa fille Charlotte. Il donne à Monsieur Terrisse sa tabatière qui lui fera le plus plaisir. Il confirme la disposition contenue dans une lettre qu'il adressera à Monsieur Terrisse pour être connue de lui seul. La lettre dont il est fait mention est contre Mr. Mestrezat et non contre Mr. Timper. Signé: E[manu]el-F[ran]çois-Louis Versel.
1801 août 12. Vich. Homologation du susdit testament par la Municipalité de Vich; extrait du registre de la dite Municipalité, p. 67. Signé: J.L. Barrat, président de la Municipalité, J.J. Chenaud, greffier. |
Dates: | 1798 janvier 22, 1801 août 12 |
Période de création: | 22/01/1798 - 12/08/1801 |
Niveau: | Pièce |
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Zone des conditions d'accès et d'utilisation |
Règles d'accès: | Libre. |
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Descripteurs |
Entrées: | VERSEL (LOUIS, 1722-1801) (Personnes\V) |
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URL vers cette unité de description |
URL: | https://davel.vd.ch/detail.aspx?ID=908126 |
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