PP 92/72 Rivaz, en la maison du testateur. Testament de François fils de feu Siméon Chappuis, de Rivaz, par lequel il recommande son âme à Dieu. Il a reçu de feue Jeanne Mamin, sa femme, en biens-fonds et bétail qu'il a vendu, environ 1100 écus enfermés dans son bien pour en être presque payé, ain

Contexte de plan d'archivage

Archives cantonales vaudoises (Archives)
- P Archives privées (Section)
  - PP numérique Archives privées entrées dès 1979 (Sous-section)
    - PP 92 Collection du Vieux-Lausanne, 1350.06.07-1950 (Fonds)
      - PP 92/1-131 Collection du Vieux-Lausanne : Fonds Chappuis, 1433.01.29-1787.11.19 (Sous-fonds)
        
        PP 92/71 Rivaz, dans la maison de François Chappuis. Quittance du lieutenant Chappuis contre ses deux filles Marie et Jeanne-Marie. François Chappuis, de Rivaz, justicier et lieutenant de banderet de la paroisse de Saint-Saphorin, chargé d'âge, a convenu avec ses enfants le partage de ses biens ap
        PP 92/72 Rivaz, en la maison du testateur. Testament de François fils de feu Siméon Chappuis, de Rivaz, par lequel il recommande son âme à Dieu. Il a reçu de feue Jeanne Mamin, sa femme, en biens-fonds et bétail qu'il a vendu, environ 1100 écus enfermés dans son bien pour en être presque payé, ain
        PP 92/73 Rivaz, en la maison du testateur. Autre exemplaire du testament du lieutenant François Chappuis, sans le texte de l'homologation; copie du 10 mai 1702, levée à la requête de son fils Siméon Chappuis par P[ierjre Murisier., 1701.04.25 (Pièce)

Zone d'identification
Cote:	PP 92/72
Titre:	Rivaz, en la maison du testateur. Testament de François fils de feu Siméon Chappuis, de Rivaz, par lequel il recommande son âme à Dieu. Il a reçu de feue Jeanne Mamin, sa femme, en biens-fonds et bétail qu'il a vendu, environ 1100 écus enfermés dans son bien pour en être presque payé, ainsi que son trousseau et ses habits donnés à ses filles. Il lègue à l'hôpital soit aux pauvres de la paroisse de Saint-Saphorin 200 florins. Il a donné à ses deux filles Marie Chappuis, femme de Gabriel Blanchet, de Lutry, et Jeanne-Marie Chappuis, femme de Jacob Bryod, de Lucens, à chacune: 2850 écus petits, un gobelet d'argent, 2 demi-chars de vin rouge, une vache, habits et "trossel", soit argent en place à forme des quittances qu'elles lui en ont passées. Il institue héritiers pour tous ses biens non légués ses fils Siméon et Pierre-François et les enfants de feu Jean Chappuis, ses petits-enfants, en renvoyant leur soeur Bernardine à sa légitime sur les biens et portion de feu leur père, entendant que leur oncle Siméon les gouverne, ou à défaut leur oncle Pierre-François. Si l'un de ses enfants ou petits-enfants venait à mourir sans tester, ses biens devraient revenir à ses oncles ou tantes, ou à ses enfants le représentant, pour ne pas détronquer ses biens. Signé de la main de François Chappuis. Copie du 10 mai 1702 après son décès, par le curial de la justice de Saint-Saphorin, P[ier]re Murisier. 1702 mai 10. Saint-Saphorin, en Cour ordinaire présidée par noble François de Crousaz, donzel de Chexbres, châtelain de Glérolles. Homologation du susdit testament à l'instance des fils du testateur, Siméon et Pierre-François Chappuis. Siméon ayant été établi tuteur des enfants mineur de son frère Jean par le testament, les deux frères demandent l'établissement de conseillers pour assister à l'homologation du testament et des partages: sont alors établis Siméon Chappuis et Jean-Noé Rochonnet, jurés de dite Cour, pour les mâles et égrège Pierre Leyvraz, aussi juré, pour la fille. A la demande d'homologation des héritiers, leurs soeurs Marie, femme de Gabriel Blanchet, justicier et conseiller de Lutry, et Jeanne-Marie, femme de Jacob Bryod, de Lucens, représentées par leurs maris, avec Françoise Rochonnet, mère des enfants de feu Jean Chappuis, assistés du banderet Destraz, d'Oron, son second mari, et d'égrège Abraham Destraz, justicier de Lausanne, s'opposent à ce que l'on parle des partages dont il n'était pas question dans les convocations, croyant d'ailleurs que le châtelain ou d'autres justiciers de sa part devaient être présents à l'ouverture du coffre après le décès du testateur. Comme leur père avait remis de son vivant la clé du coffre et son cachet au ministre Dubosson en présence du justicier Siméon Chappuis et dudit Leyvraz, les instants n'ont pas cru avoir fait faute, d'autant que le ministre Dubosson a gardé la clé et le cachet jusqu'à leur remise à la Justice et que le coffre a été ouvert en présence dudit Siméon Chappuis. L'homologation du testament a suivi, avec les acceptations, protestes et contre-protestes des parties, celle des partages étant remise à huitaine, avec par avance les protestes et contre-protestes. L'acte, sous le sceau du châtelain, est muni de la signature du curial P[ier]re Murisier. Levé en faveur de Siméon et Pierre-François Chappuis et des enfants de feu Jean Chappuis, enfants et petits-enfants du lieutenant Chappuis, ses héritiers.
Dates:	1701 avril 25 et 1702 mai 10
Période de création:	25/04/1701 - 10/05/1702
Niveau:	Pièce
Importance matérielle:	1 parchemin dans 1 enveloppe