PP 824 Croix-Bleue lausannoise et Faisceau lausannois, 1878-2004 (Fonds)

Contexte de plan d'archivage
Archives cantonales vaudoises (Archives) P Archives privées (Section) PP numérique Archives privées entrées dès 1979 (Sous-section) PP 823 Croix-Bleue suisse, 1866-2002 (Fonds) PP 824 Croix-Bleue lausannoise et Faisceau lausannois, 1878-2004 (Fonds) PP 824/1-125 Section de Lausanne, 1878.06.06-1993 (Série) PP 825 Croix-Bleue romande : section vaudoise, 1829-2008 (Fonds)

Zone d'identification
Cote:	PP 824
Cote de gestion:	T 81
Titre:	Croix-Bleue lausannoise et Faisceau lausannois
Dates:	1878 - 2004 Date de constitution: 1878 - 2004
Période de création:	1878 - 2004
Niveau:	Fonds
Mètres linéaires:	3,66

Zone du contexte
UD - Producteur des documents (Association):	Croix-Bleue lausannoise et faisceau lausannois
Historique archivistique:	Le fonds a suivi les différents sièges de la Croix-Bleue suisse, dont une partie est inconnue; d'abord à Genève, rue de la Fontaine 29 (1883), rue de l'Evêché 7 (1884); puis à Lausanne, Place du Port 46 (1890-1894), rue de Bourg 33 (1895); enfin à partir de 1905; elle semble avoir partagé les locaux de la Croix-Bleue lausannoise et Faisceau lausannois, de la Croix-Bleue vaudoise et de la Croix-Bleue romande : place Saint-François 1 (1905), Ale 18 (1909), Ale 31 (1929); rue Haldimand 15 (1956-2004).
Modalités d'entrée:	A la suite d'un premier contact positif, le 1er juillet 2004, au siège de la Croix-Bleue, à la rue Haldimand 15, à Lausanne, qui abrite le secrétariat général du mouvement, entre Philippe Schneider, ancien responsable, Francis Rapin, secrétaire général, d'une part, et Gilbert Coutaz, directeur des Archives cantonales vaudoises, les archives des diverses composantes de la Croix-Bleue (Croix-Bleue suisse, Croix-Bleue lausannoise et Faisceau lausannois, Croix-Bleue vaudoise et Croix-Bleue romande) font l'objet d'abord d'une visite le 7 juillet 2004 (rue Saint-Martin 9, à Lausanne) et le 6 septembre 2004 (Tronche 634, Thônex), puis d'une mise en cartons, dans le local de stockage, à la rue Saint-Martin 9, à Lausanne. Filippo Coppola, stagiaire, et Gilbert Coutaz organisent ensemble le déménagement les 6, 8, 14 et 15 septembre 2004; le transfert est fait le 21 septembre suivant; ce même jour, les archives de la Croix-Bleue internationale, conservées dans un appartement à Thônex, sont livrées; elles avaient été classées, 15 ans durant, par Pierre Fuchs et examinées sur place par Filippo Coppola, Gilbert Coutaz et Francis Rapin, le 15 septembre 2004. Un complément constitué de la bibliothèque organisée à la rue Haldimand et comprenant, en plus des livres, des films et des bandes sonores, a été livré le 2 décembre 2004. Son examen par Filippo Coppola et Gilbert Coutaz avait eu lieu le 2 novembre 2004. Parmi les documents donnés le 20 septembre 2013, un certain nombre de dossiers concernait le fonds de la Croix-Bleue lausannois et Faisceau lausannois. La donation complémentaire du 20 septembre 2013 a permis d'enrichir en partie le fonds PP 824. La donation complémentaire du 7 février 2020 consiste en une série d'albums et a été transmise aux Archives cantonales vaudoises le 7 février 2020 par Francis Rapin. Elle concerne les activités de la section de Saint-Paul de Lausanne, accompagnées de photographies.
Date d'entrée:	21/09/2004
	02/12/2004
	20/09/2013
	07/02/2020

Zone du contenu et de la structure

Contenu:

Ce fonds, très riche, présente un grand intérêt, d'une part pour l'histoire de cette société d'utilité publique, sa création, son fonctionnement, et d'autre part pour l'histoire et l'évolution des moeurs, dont les problèmes liés à l'alcoolisme étaient récurrents.
Il contient énormément de correspondance entre les membres fondateurs, mais aussi entre les différentes sections étrangères (surtout africaines et européennes), de nombreuses circulaires, des procès-verbaux, dont les tout premiers, les rapports présidentiels, des documents sur les nombreuses manifestations organisées par la Croix-Bleue, ou sur d'autres manifestations, conférences ayant trait à l'alcoolisme auxquelles elle a participées.
Les carnets personnels de Louis-Lucien Rochat sur les premières décennies de l'existence de la société apportent un éclairage tout à fait significatif et complètent les premiers procès-verbaux.
Le fonds a été organisé autour de deux "producteurs" d'archives: Croix-Bleue lausannoise et faisceau lausannois, avec une répartition des documents entre "administration" et "activités/manifestations". La donation du 20 septembre 2013 apporte des éléments originaux d'information: ils concernent la Fanfare de la Croix-Bleue de Lausanne.
La partie de la bibliothèque PP 824 a été classée sous la cote PP 823 à PP 827.
Il a été relevé les traces d'une communauté de langue allemande constituée au sein de la Croix-Bleue lausannoise. Il est vrai que ce témoignage est limité dans le temps (1898-1903) mais il est l'indicateur de la présence active de cette minorité linguistique en ville.

La donation complémentaire du 20 septembre 2014 concerne la Section lausannoise de la Croix-Bleue, le Groupe des Jeunes Croix-Bleue ainsi que le drapeau du faisceau de Saint-Paul. La part la plus importante est constituée des archives de la fanfare lausannoise de la Croix-Bleue, en particulier de la correspondance entre le Comité et les instances supérieures de la Croix-Bleue ainsi qu'avec les acteurs des différentes fêtes fédérales et les organisateurs de soirées auxquelles la fanfare participe.

La donation complémentaire du 7 février 2020 concerne la Section lausannoise de la Croix-Bleue, en particulier celle de Saint-Paul. Les photographies et les activités ont été scrupuleusement notées et commentés par Alfred Mury (décédé en 2017).

Aux origines de la lutte contre l'alcoolisme en Suisse : la Croix-Bleue
L'antialcoolisme compta vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle parmi les principaux mouvements sociaux en Suisse, rassemblant à son apogée quelque 60 000 membres. Ceux-ci voyaient dans l'abstinence totale un moyen non seulement de guérir les buveurs, mais de remédier aux problèmes de la société et d'en assurer la régénération morale.
C'est au XIXe siècle que les particuliers eurent l'idée de s'associer pour lutter contre l'alcoolisme. Sous l'influence des sociétés de tempérance qui s'étaient fondées au début de ce siècle, aux Etats-Unis d'abord, puis en Angleterre, on songea en Suisse à créer un mouvement similaire. En 1830, une Société de tempérance était fondée à Plainpalais; en 1835, une autre voyait le jour à Neuchâtel, suivie de créations analogues en 1836, dans le Jura bernois et dans le canton de Fribourg. Le 22 février 1837 se constituait la Société vaudoise de tempérance dont la naissance avait été précédée d'une enquête sur l'alcoolisme organisée par la Société vaudoise d'utilité publique. Le mouvement gagna le canton de Genève (1841) et la Suisse allemande. Aucune de ces sociétés ne déploya néanmoins une activité véritable centrale; pire, elles ont toutes végété quelques années, avant de se dissoudre.
Impressionné par ce qu'il avait vu en Angleterre, le Vaudois Louis-Lucien Rochat (1849-1917), pasteur de l'Eglise libre, fonda, le 21 septembre 1877 à Genève, la première société suisse d'abstinence totale, qui s'appela dès 1883 la Croix-Bleue. Il avait été aidé dans son projet par Charles Fermaud, président de l'Union chrétienne de Jeunes Gens. En même temps, c'est un mouvement à base religieuse et une exigence faite à ses membres l'abstinence totale de toute boisson enivrante, fermentée ou distillée, sauf usage religieux ou prescriptions médicales. Son initiative avait pour toile de fond une redoutable augmentation de la consommation d'alcool en Suisse. Le schnaps surtout avait connu une vogue grandissante durant la seconde moitié du XIXe siècle grâce à la multiplication de petites distilleries paysannes capables de produire des pommes de terre bon marché, le Härdöpfeler. Au 1er septembre 1919, la Croix-Bleue comptait 31 143 membres, répartis en 541 sections.
Plusieurs autres sociétés s'attelèrent à lutter contre l'alcoolisme, sans pour autant atteindre l'essor de la Croix-Bleue qui s'imposa rapidement comme un mouvement international.
Ainsi, vers le milieu des années 1880, le professeur bâlois Gustav von Bunge (1844-1920) donna une impulsion majeure au mouvement pour l'abstinence en y insérant la tendance dite d'hygiène sociale. L'abstention de tout alcool se justifiait à ses yeux par le souci de préserver la santé publique et le patrimoine génétique de l'homme. Bunge réclamait l'abstinence non seulement des anciens alcooliques et de leurs "sauveteurs", mais de la population tout entière, les buveurs "modérés" pouvant entraîner les personnes prédisposées dans l'alcoolisme. L'autre fondateur de ce courant hygiéniste fut Auguste Forel (1848-1931) qui, avec sa clinique spécialisée d'Ellikon an der Thur, apporta des progrès considérables dans le traitement de la dépendance alcoolique. De cette tendance plus médicale devait naître la Ligue antialcoolique, la Ligue suisse des femmes abstinentes, celle des socialistes abstinents, ainsi que la grande loge suisse de l'ordre international des Bons Templiers.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la préférence accordée dans la consommation courante à la bière et aux boissons non alcoolisées au détriment du vin et du schnaps, mais aussi les changements politiques et sociaux privèrent le mouvement pour l'abstinence pour l'abstinence d'une partie de sa raison d'être. Alors qu'en 1908 encore le peuple avait approuvé par 63% des voix l'interdiction de l'absinthe, une initiative visant à donner aux communes le droit de prohiber l'alcool se heurta à 67% de non en 1929.
Dans l'ensemble, le mouvement pour l'abstinence a eu plus de succès dans son action sociale que sur le plan politique. Il a alerté l'opinions sur les risques de la consommation d'alcool, atténué l'obligation de boire liée à certains rites sociaux et contribué au développement d'un système de soins aux alcooliques.

Croix-Bleue : quelques éléments sur les 50 premières années
Basée sur des principes religieux, l'organisation lancée par le pasteur vaudois, Louis-Lucien Rochat (1849-1917), était destinée à combattre l'alcoolisme. Elle vit le jour, en 1877, sous le nom de Société suisse de tempérance. En 1883, on adopta, avec l'insigne correspondant, le nom actuel de Société suisse de la Croix-Bleue. Sous une forme populaire, ce mouvement se répandit rapidement en Suisse. En 1883, le canton de Vaud accueillait déjà 9 sections : Lausanne, Vevey, Sainte-Croix, Bex, Aigle, L'Auberson, Avenches, Lieu-Charbonnières et Moudon pour 710 sociétaires. Par comparaison, en 1926, il en abritait 108 pour 2732 membres actifs et 3229 adhérents.
A l'origine et dans les intentions du fondateur, seule la Suisse devait être son champ de travail. Louis-Lucien Rochat ne put cependant pas s'en tenir à ce programme patriotique, sa bienfaisante activité s'étendit rapidement au-delà des frontières suisses.
En 1902, la Fédération de la Croix-Bleue comptait alors 35 674 membres, répartis dans 730 sections en Suisse, France, Allemagne, Belgique, Danemark et Autriche-Hongrie. De ces 35 674 membres, 10 709 étaient d'anciens buveurs. En 1920, il y avait en Suisse 551 sociétés locales, comptant 31 209 membres. En ce qui concerne L'Espoir (Hoffnungsbund) que la Croix-Bleue avait fondé pour mettre la jeunesse en garde contre les périls de la tempérance, avait 50 sections en 1900, 527 en 1927. C'est en 1915 que le mouvement atteint son chiffre maximum de ses membres : 21 914. Si en Suisse allemande, il resta rattaché à la Croix-Bleue, en Suisse romande, il a tenu à être une société indépendante.
"Il y a des hommes qui lancent de bonnes idées dans le monde et qui laissent à d'autres le soin de les exécuter. Il n'en fut pas ainsi de L-L. Rochat. Sans doute, il eut le bonheur de voir se ranger autour de lui une pléiade de collaborateurs auxquels il n'a cessé de rendre un éclatant témoignage (...). L.-L. Rochat paya constamment de sa personne, pendant près de vingt ans, en se rendant partout où sa présence était nécessaire pour fonder une section, pour raviver le zèle, pour aplanir des difficultés, pour développer un mouvement qui se dessinait quelque part. (...) A cet effort considérable et constamment renouvelé du propagandiste de la parole venait s'ajouter le travail de la plume. Rochat fut un infatigable correspondant. Il écrivait aux questions qu'on lui posait par de longues lettres consciencieusement réfléchies et minutieusement détaillées. Il comprenait toute l'importance de ce ministère que le chrétien remplit à tête reposée, en face de sa table de travail, dans un esprit de prière, et qui va porter au loin, sous une forme durable, la substance même de sa pensée et de son sentiment. (...). L.- L. Rochat désirait ardemment le développement de la Croix-Bleue, Cela ne l'empêcha nullement de saleur avec plaisir la fondation d'autres sociétés d'abstinence en Suisse. Il les considéra non comme des concurrentes, mais comme des collaboratrices" (Livre du Jubilé 1877-1927, pp. 33, 35 et 36)
A l'exposition nationale de Berne en 1914, une enquête faite parmi les anciens buveurs qui vivaient en Suisse au 1er septembre 1913, constatait les faits suivants :
- 520 avaient pu, grâce à l'abstinence et au travail, se passer des secours qu'ils recevaient de leur commune alors qu'ils buvaient et ne pouvaient pas subvenir aux besoins de leur famille;
- 479 étaient devenus patrons, 415 propriétaires d'une maison, 14 évangélistes ou agents de la Croix-Bleue, 49 devenus agents de police, 59 tuteurs et 26 membres de Commissions d'écoles.
D'après le recensement du 1er septembre 1926, 32 632 anciens buveurs de la Suisse romande et 4398 de la Suisse allemande pratiquaient avec succès l'abstinence complète.
Enfin, au moment de son cinquantième anniversaire, la Croix-Bleue comptait à travers le monde 2408 sections pour 128 268 sociétaires.

Chronologie des 50 premières années de la Croix-Bleue (1877-1927)
Remarque : les éléments entre guillemets concernent directement la Croix-Bleue lausannois et Faisceau lausannois.
1877 : 21 septembre : Fondation de la Société suisse de tempérance
1877 : 24 septembre : Fondation de la section genevoise de la Société suisse de tempérance
"1878 : 29 octobre : Constitution de la section de Lausanne de la Société suisse de tempérance"
1878 : 21 novembre : Création de la section neuchâteloise de la Société suisse de tempérance
1880 : Création de la section de Berne de la Société suisse de tempérance
1880 : Ouverture des premiers restaurants sans alcool en Suisse
1881 : Fondation de la section Ville de l'avenir, à Bienne, la première société de tempérance dans le Jura bernois
1881 : Fondation de la Société chrétienne d'abstinence totale, en Hollande qui s'affilia en 1924 à la Fédération internationale de la Croix-Bleue
1882 : novembre : Fondation de la section vaudoise de la Société suisse de tempérance
1882 : Fondation de la section bâloise de la Société suisse de tempérance
1883 : Ouverture de la première maison pour alcooliques de la Croix-Bleue, à Mollens
1883 : Fondation de la section de Zurich de la Croix-Bleue
1883 : Ouverture de l'Agence des publications de la Croix-Bleue, à Berne
1883 : 14 juillet : Création de la première section française de la Croix-Bleue, à Montbéliard
1884 : Fondation de la Ligue suisse contre l'eau-de-vie
1885 : 1er février : Fondation de la section de Paris
1885 : 26 octobre : Fondation de la première section belge de la Croix-Bleue, à Charleroi
1887 : Fondation, à Fribourg, de la Ligue de la Croix, confrérie catholique ayant pour but l'abstinence complète de toute boisson alcoolique
1888 : Fondation de l'Avenir, société d'abstinence de l'Eglise nationale vaudoise
1888 : Création des sections de la Croix-Bleue d'Appenzell et de Saint-Gall
1890 : Création de la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Bleue
1890 : Création des sections de la Croix-Bleue de Soleure et de Thurgovie
1890 : Mise en place progressive d'Helvetia, société d'abstinence des écoles moyennes suisses ("Abstinenten Verbindung an den schweizerischen Mittelschulen")
1890 : Constitution, à Zurich, de la Société contre l'usage de l'alcool ("Verein zur Bekämpfung des Alkoholgenusses")
1891 : Création des sections de la Croix-Bleue du Valais
1892 : Fondation de la Société d'abstinence pour la jeunesse, L'ESPOIR auxquelles s'affilièrent les sections de Genève, Lausanne, Yverdon, etc.
1892 : Introduction en Suisse de l'Ordre international des Bons-Templiers par Auguste Forel
1892 : Formation de la Société allemande de la Croix-Bleue
1892 : Fondation de la Ligue patriotique suisse contre l'alcoolisme, avec trois sections Genève, Neuchâtel et Jura bernois
1894 : décembre : Constitution de la Société française de la Croix-Bleue
1895 : Fondation de la Ligue catholique suisse d'abstinence
1895 : Fondation de la première section de la Croix-Bleue danoise, à Copenhague
1896 : Constitution de la Société nationale hongroise de la Croix-Bleue
1898 : Création de la Société suisse des maîtres abstinents
1898 : Tenue du premier Congrès suisse des abstinents à Olten
1899 : Ouverture de l'asile pour alcooliques de la Croix-Bleue, Béthesda, à Lausanne
1899 : Fondation de la Ligue des femmes suisses contre l'alcoolisme, à Genève, et de la Société saint-galloise contre l'abus des boissons spiritueuses
1899 : Création de la Croix-Bleue du Congo
1900 : Première assemblée romande des délégués de la Croix-Bleue
1900 : Fondation de la Ligue suisse des abstinents et de l'Alliance d'abstinence par les membres de l'église méthodiste
1901 : Mise en place du Secrétariat antialcoolique suisse, avec son siège, dès 1902, à Lausanne
1901 : Création de la première section de la Croix-Bleue en Océanie
1902 : Fondation de la Ligue suisse des femmes abstinentes et de la Société des employés de chemins de fer abstinents
1906 : Fondation de la première section de la Croix-Bleue norvégienne
1906 : Création de l'Association des pasteurs abstinents
1910 : 7 octobre : Entrée en vigueur de la prohibition de l'absinthe sur tout le territoire de la Suisse
1911 : Création de la Croix-Bleue de la Norvège
1911 : Société des médecins abstinents
1907 : Création de la Croix-Bleue malgache
1913 : Création de la Croix-Bleue d'Italie
1916 : 16 avril : Constitution de la première section de la Croix-Bleue, au sud de l'Afrique
1917 : 10 décembre : Décès de Louis-Lucien Rochat, né le 7 janvier 1849
"1927 : Cinquantième anniversaire de la Croix-Bleue"

Zone des conditions d'accès et d'utilisation
Règles d'accès:	Libre.
Conditions de reproduction:	Libre.
Langue:	Allemand; Anglais; Français

Zone des sources complémentaires
Sources complémentaires:	- PP 823 : Croix-Bleue suisse - PP 825 : Croix-Bleue vaudoise - PP 826 : Croix-Bleue internationale - PP 827 : Croix-Bleue romande
Bibliographie:	- La Croix-Bleue : bulletin de la Société suisse de tempérance, Genève, dès 1882. - Delétra, Charles-Louis, Un pionnier : L.-L. Rochat, préf. de Auguste Lemaître, Lausanne : Agence de la Croix-Bleue : Ed. La Concorde, 1943. - Dictionnaire historique et biographique de la Suisse, tome 2; Neuchâtel, Attinger, 1928, article Bovet, Arnold, p. 281. - Dictionnaire historique et biographique de la Suisse, tome 5; Neuchâtel, Attinger, 1928, article Rochat, Louis-Lucien et Antony, p. 517. - Encyclopédie illustrée du Pays de Vaud, tome 5 : Les institutions ou Le pouvoir chez les Vaudois; Lausanne : 24 Heures, 1974, biographie de Louis-Lucien Rochat, p. 216. - Godet, Georges, Arnold Bovet : 1843-1903 : esquisse biographique, Neuchâtel : Impr. P. Attinger; Berne : Magasin des bons livres, [1903]. - Guillot, Alexandre, Louis-Lucien Rochat, fondateur de la Croix-Bleue : notice biographique, Lausanne : Agence romande de la Croix bleue, [1918?]. - Guye, H. [et al.], Une action de Dieu :la Croix-Bleue ronga-thonga, 1916-1941, Lausanne : Mission suisse dans l'Afrique du Sud, [1941]. - Journal du 125e anniversaire de la Croix-Bleue = 125 Jahre Blaues Kreuz : 1877-2002 [réd. Francis RAPIN, Walter LIECHTI], Lausanne- Bern, 2002. - Le Livre du jubilé : 1877-1927 : histoire des cinquante premières années de la Croix-Bleue [Comité central suisse de la Croix-Bleue], Lausanne, 1927. - Morel, Alexandre, Les temps héroïques de la Croix-Bleue : mémoires d'un vétéran, Paris, Neuchâtel : V. Attinger, 1925 (Neuchâtel : P. Attinger). - Porret, Charles, " Arnold Bovet : 1843-1903 ", dans La liberté chrétienne, Lausanne, Juillet 1903. - Rochat, Louis- Lucien, Notice historique sur les sociétés de tempérance en Suisse, Genève, 1895. - Rochat, Lucien, Qu'est-ce que la Croix-Bleue, 2e éd. (1re éd., 1897), Genève, 1911. - Société belge de tempérance de la Croix-Bleue, [S.l.] : [s.n.], 1898. - Tecklenburg, Ueli, Abstinenzbewegung und Entwicklung des Behandlungssystems für Alkoholabhängige in der Schweiz, Lausanne, 1983. (Arbeitsberichte der Forschungsabteilung, 12). - Trechsel, Rolf, Die Geschichte der Abstinenzbewegung in der Schweiz im 19. und frühen 20. Jahrhundert, Lausanne, 1990. - XXVe anniversaire de la Croix-Bleue : 1887-1902. Compte-rendu des assemblées de Bâle et de Genève, 18, 19, 20, 21 août 1902, Lausanne, 1902, 96 p. - Voir aussi la bibliothèque interne de la Croix-Bleue. Sites Internet : - www.croix-bleue.ch - www.eurocare.org/bluecross - www.unige.ch/biblio/ses/jla/aub/d0001/g0000028.html - I8192 (généalogie Rochat).

Informations internes des archives

Notes de l'archiviste:

Inventaire rédigé par Filippo Coppola et Michèle Giorgianni, sous la direction de Gilbert Coutaz, en août 2005. Données d'inventaire importées dans scopeArchiv avec l'outil CoSA en juillet 2013.
La grande majorité des pièces sont parvenues aux Archives cantonales vaudoises non classées. Il a été procédé à un tri généralisé pour séparer les documents des diverses sections et celles qui appartenaient au Faisceau lausannois. Un plan de classement général qui pouvait englober au mieux les pièces des différentes sections et les documents de la Croix-Bleue vaudoise, de la Croix-Bleue romande et de la Croix-Bleue suisse, a été établi. Il a fait ressortir la richesse du fonds avec la présence de toutes sortes de documents, procès-verbaux d'assemblées générales, courrier, pièces comptables, recensements. Mais il a permis également de relever les lacunes au sein de ce fonds. Il manque ainsi parfois des années entières de la vie de certaines sections, voire du Faisceau. En basant le tri sur unelogique chronologique, les documents sont cités du plus ancien au plus général et restituent l'évolution de la Croix-Bleue dans le temps.

Les imprimés ont été rangés dans la bibliothèque de la Croix-Bleue.

Le lot de Genève, inventorié par Pierre Fuchs (PP 826), contenait également des documents liés à la Croix-Bleue lausannoise. Ils ont été classés dans le fonds PP 824, les anciennes cotes ont été répertoriées dans l'inventaire et les analyses de Pierre Fuchs ont été annexées en fin d'inventaire.
La cote de gestion T 81 a été ouverte pour réunir les photographies. Inventaire de la donation complémentaire du 20 septembre 2013, rédigé par Thibault Leuenberger, sous la direction de Gilbert Coutaz, octobre 2014. En raison des relations avec les autres parties du fonds, des renvois ont été faits de part et d'autre des notices descriptives concernées. Les cotes de provenance et de gestion suivent la logique de celles qui les précèdent. Les doublets ont été éliminés.

Inventaire de la donation du 7 février 2020 rédigé par Raphaël Berthoud le 7 février 2020. Les albums photographiques ont été conditionnés et cotés.