Zone d'identification |
Cote: | PP 932/8 |
Titre: | Lettres de 1951 à 1954 |
Dates: | Septembre 1951 à 1954 |
Période de création: | 09/1951 - 12/1954 |
Niveau: | Sous-sous-série |
Importance matérielle: | 140 pièces physiques dans 2 enveloppes |
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Zone du contenu et de la structure |
Contenu: | Les lettres sont éparses de septembre à octobre 1951. Elle y explique qu'elle participe à des séances au sein d'un groupe des disciples de Gourdjieff. Dans ces envois, Zilahy entretient une relation presque maternelle avec Gilliard. En 1952, il n'y a quelques lettres uniquement de janvier à avril et de octobre à début décembre. Zilahy aime se divertir et est curieuse (zoo, ménagerie, planétarium, jardin des plantes, cinéma, exposition, musée, radio, lecture, yoga, tantrisme). Elle lit le "Journal II" qu'elle transmet ensuite dans son cercle de connaissances parisien. Zilahy passe de mauvaises fêtes de fin d'année 1951 et selon elle, elle vit un véritable enfer (professionnelle car n'arrive pas à se faire reconnaître en temps qu'artiste et morale car dénigrée de tout le monde) mais elle doit tenir, la présence de Gilliard l'y aidant (il est le seul à penser à son anniversaire) malgré le fait qu'elle se fasse du souci pour sa santé."L'Outre-Journal" qui lui est entièrement dédié aide Zilahy à survivre et, quant à elle, elle lui raconte parfois ses rêves. La femme donne des nouvelles du fils de Gilliard, Marc, à Paris et transmet des exemplaires de ses ouvrages à la Bibliothèque nationale et Bibliothèques des Arts. Elle envoie à Gilliard aussi deux contes comme par exemple "La rose" qu'elle a elle-même écrit, puis elle donne à Suzanne Ancel "Nos amis du Vivarium", histoire pour les enfants, qu'elle critique (lourdeurs, incompréhension) puis que Zilahy va illustrer (une dizaine d'oeuvres en 3 couleurs) sans toutefois, dans un premier temps, parvenir à le faire publier même si elle place tous ces espoirs dans ce livre. Son travail a porté sur un film car elle est licenciée d'un atelier quand celui-ci est terminé en janvier 1952 et elle est inscrite au chômage (doit subir des contrôles qu'elle a du mal à supporter). Elle fait la connaissance du peintre animalier suisse Edouard-Marcel Sandoz qui exposait dans une galerie parisienne et lui achète une oeuvre en acceptant del'aider. Alors qu'elle trouve difficile de ne pas avoir de travail fixe et ainsi de ne pas pouvoir gagner sa vie, elle devient lectrice aux aveugles. En 1953 il n'y a que des lettres éparses (environ 2-3 par mois de janvier à juin, puis rien jusqu'en novembre avec aussi décembre). Inquiète quand Gilliard ne donne pas de ses nouvelles, elle corrige ses textes et donne régulièrement des nouvelles de son fils Marc, vivant à Paris. Comme activité elle suit des cours de latin et d'histoire littéraire ou encore lit le philosophe Spinoza, aidée par les pensées de SU Zanne. Zilahy intègre également un groupe de recherches où sont effectués des expériences métapsychiques avec Warcollier (télépathie mais sans résultat valable). Au point de vue professionnel, ses tentatives sont diverses: elle espère être embauchée chez un maître-verrier en continuant la peinture le soir ; suit l'atelier Gérard Matisse le samedi ; réalise des dessins à l'encre de Chine sur les quais ; travail dans un atelier àRanson où les échos sont positifs. Cette dernière occupation devient un de ses centres d'intérêt et elle s'épanouit dans ce domaine. Robert Rey, professeur à l'Ecole des Beaux-Arts, a même jeté un coup d'oeil à l'oeuvre de Zilahy (ok : dessins à l'encre de chine, natures mortes, planches du vivarium) et il lui commande une maquette pour une tapisserie. Une de ses maquettes plaît même à Leleux qui lui donne 2'000 francs d'acompte. En 1954 les lettres sont clairsemées, les dates sûres étant de janvier à mars puis de octobre à décembre. Le problème est que la grande majorité des lettres de 1954 n'ont pas de date. Dans celles-ci on apprend que Zilahy donne des nouvelles de Gilliard à Paris et demande des conseils de santé à des médecins qu'elle lui transmet ensuite. Au niveau professionnel elle reçoit d'un certain Holmes pour un travail effectué pendant 5 mois 3'000 francs puis transporte 3 toiles lors d'un séjour en Suisse. L'artiste réalise des oeuvres sur vitrail, et bien que contente d'elle, elle sait que ce qui compte est l'appréciation des acheteurs. Par exemple, la commande de M. Meauméjeau (interpréter un vitrail photographié), n'aboutit pas car elle n'a pas encore assez de métier et ne peut pas être prise car l'artisan n'avait pas le temps de la former. |
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Zone des conditions d'accès et d'utilisation |
Règles d'accès: | Libre |
Langue: | Français |
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Descripteurs |
Entrées: | GILLIARD (MARC) (Personnes\G) |
| atelier d'artiste (local) (Matières\A) |
| ZILAHY (ELISABETH, PEINTRE, 1921-2009) (Personnes\Z) |
| yoga (Matières\Y) |
| zoo (Matières\Z) |
| artiste (femme) (Matières\A) |
| vitrail (Matières\V) |
| [dessin à la plume] (Matières\ Subdivisions\de forme) |
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URL vers cette unité de description |
URL: | https://davel.vd.ch/detail.aspx?ID=239980 |
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