PP 932/7 Lettres de 1957 à 1958, 1957.01.05-1958.10.15 (Sous-sous-série)

Contexte de plan d'archivage

Archives cantonales vaudoises (Archives)
- P Archives privées (Section)
  - PP numérique Archives privées entrées dès 1979 (Sous-section)
    - PP 932 Gilliard (Edmond), 1947.04-1999.03.30 (Fonds)
      - PP 932/1-23 Correspondance, 1947-1999.03.30 (Série)
        
        PP 932/1-7 Lettres de Edmond Gilliard, 1947.04-1958.10.15 (Sous-série)
        
        PP 932/6 Lettres de 1955 à 1956, 1955.01.04-1956.12.28 (Sous-sous-série)
        PP 932/7 Lettres de 1957 à 1958, 1957.01.05-1958.10.15 (Sous-sous-série)

Zone d'identification
Cote:	PP 932/7
Titre:	Lettres de 1957 à 1958
Dates:	Janvier 1957 à octobre 1958
Période de création:	05/01/1957 - 15/10/1958
Niveau:	Sous-sous-série
Importance matérielle:	90 pièces physiques dans 2 enveloppes

Zone du contenu et de la structure

Contenu:

Lettres écrites de Riehen, de la Drôme (Crupies), de Champagne (Troye) et de Lausanne. Gilliard veut par tous les moyens faire un séjour à Paris pour retrouver Zilahy et espère pour cela gagner de l'argent en passant à la radio. Néanmoins les premiers essais d'entretien se passent mal car il n'arrive pas à cadrer ses réponses avec les questions et sa lecture du "Pouvoir des Vaudois" n'est pas une réussite, l'écrivain se faisant beaucoup de tourment quand à la réception de ses paroles. Or la Radio Suisse Romande lui propose une série d'entretiens avec son ami Georges Anex et au total 7 entretiens sont enregistrés pour un total, après montage, de 7 émissions hebdomadaires de 20 à 25 minutes diffusées à partir de septembre 1957. Un groupe fortuné de ses anciens élèves décident de fonder une "Action Edmond Gilliard" pour compléter par une prestation régulière l'insuffisance de la pension qu'il reçoit de l'Etat. Passe en juin 1957 quelques semaines à Crupies en compagnie de sa famille parisienne (sans les enfants). Il y aurait été rejoint par Zilahy pour une courte durée puis ils seraient allés ensuite à Paris ensemble où ils auraient habité chez son fils Marc à la Rue Rollin. Il n'y a cependant pas de lettres entre fin juillet et mi-octobre 1957. Zilahy va plutôt mal lorsque Gilliard retourne en Suisse et selon Suzanne Ancel, seule la décision de Gilliard de l'épouser pourrait y remédier, d'où de longues réflexions sur le sens du mariage. Comme autre motif d'écriture, l'homme émet des critiques sur un emblème que Zilahy lui a envoyé. Entre janvier et mai 1958, Gilliard a dû faire un séjour dans la capitale française car il prévoyait d'y arriver le 15 janvier, mais il n'y a pas de lettres jusqu'au début du mois de juin. Entre la mi-juin et la mi-août 1958, il n'y existe à nouveau pas de lettres. Apparemment Zilahy est venue quelques jours à Lausanne de la mi-septembre à fin septembre 1958 car pas de lettres. En pension à Lausanne (Vers-chez-les-Blancs), il se réjouit desvisites de sa petite-fille de Bâle. Au niveau littéraire, il reçoit en mai 1957 les subsides nécessaires pour que son oeuvre complète soit enfin publiée. Alors qu'en France l'éditeur Seghers serait d'accord de publier son oeuvre dans ce pays pour la somme de 60'000 francs que Gilliard lui envoie en prenant comme adresse la Rue Rollin à Paris où habite son fils car doit avoir normalement un pied à terre en France. Il est censé participer à une exposition du livre romand appelée "Apport de la Suisse aux Lettres françaises" à Paris, pour laquelle il recueille tous ses exemplaires épuisés (elle est postérieure à la correspondance de ce fonds). Comme travail il doit composer pour la Radio quelques lignes sur la conjonction de Ramuz, Auberjonois et Stravinski sous l'emblème des "Cahiers Vaudois" mais il n'y arrive pas car il n'utilise sa plume que pour écrire à Zilahy. Dans sa dernière lettre, Gilliard fait le bilan de sa fortune matérielle et immatérielle en vue d'un futur établissement définitif à Paris.