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P Barbey-Valeyres Barbey (famille, propriétaire du Manoir de Valeyres-sous-Rances), 1519.09.19-1957.07.15 (Fonds)
Contexte de plan d'archivage |
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Zone d'identification |
Cote: | P Barbey-Valeyres |
Titre: | Barbey (famille, propriétaire du Manoir de Valeyres-sous-Rances) |
Dates: | 1519 septembre 19 - 1957 juillet 15 Date de constitution: 1519-1957. |
Période de création: | 19/09/1519 - 15/07/1957 |
Niveau: | Fonds |
Importance matérielle: | 55 parchemins, 133 papiers, 40 cahiers, 29 enveloppes, 25 carnets, 7 volumes, 6 plans, 6 billets, 3 portefeuilles, 1 classeur |
Mètres linéaires: | 0,96 |
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Zone du contexte |
UD - Producteur des documents (Association): | Barbey (famille) |
Historique archivistique: | Les documents de ce fonds ont été conservés groupés dès leur origine dans le cadre familial des propriétaires du Manoir de Valeyres. Un inventaire historique des titres a été rédigé en 1759 et un autre, qui le complète, conçu de manière thématique, a été élaboré par William Barbey vraisemblablement, en 1904. Une liste des documents, dressée par Olivier Barbey vraisemblablement, constitue une annexe à la convention de dépôt du 27 mai 1960, cosignée par Dominique Barbey. |
Modalités d'entrée: | Le 27 mai 1960, Olivier Barbey, fils de Maurice-Isaac, au nom de sa famille, dépose aux Archives cantonales vaudoises les archives du domaine du Manoir de Valeyres-sous-Rances. Ce dépôt reste propriété de la famille Barbey, qui pourra en tout temps le consulter librement. Les documents sont mis à la disposition des érudits pour leurs études historiques. Toute publication de documents concernant directement la famille Barbey de Valeyres obtiendra préalablement l'approbation du Conseil de la famille. |
Date d'entrée: | 27/05/1960 |
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Zone du contenu et de la structure |
Contenu: | Ce fonds est divisé en trois parties principales. La première relate la " Constitution du domaine " et regroupe les actes notariés et les conventions (ventes, achats, échanges, inventaires, legs, testaments) constitués par la succession des propriétaires, répertoriés par ordre chronologique de 1519 à 1946 (P Barbey-Valeyres 1-198). Le chercheur suit aisément le développement du Manoir et du domaine attenant, le replaçant ainsi dans son contexte historique. La deuxième partie regroupe les documents centrés sur l' " Exploitation du domaine " entre 1741 et 1957 (comptabilité du domaine, produit des vignes, baux à fermes, alpages), ainsi que l'entretien et la restauration des bâtiments, dont le Manoir qui a attiré l'intérêt des historiens de l'art. Les " Dossiers particuliers " illustrent l'activité quotidienne des propriétaires successifs (litiges, expertises) du Manoir entre 1886 et 1957 (P Barbey-Valeyres 199-227). La troisième et dernière partie traite des activités sociales et religieuses des familles Boissier et Barbey entre 1886 et 1909 (P Barbey-Valeyres 228-231).
Histoire de la commune et du domaine de Valeyres
Valeyres-sous-Rances est une petite commune du district d'Orbe, qui s'étend sur la rive droite du Mujon, affluent de l'Orbe. Le village est construit au revers oriental de la colline des Planches et compte en 2006, 508 habitants répartis sur une surface de 635 hectares.
On n'est pas sûr de pouvoir faire remonter l'origine de Valeyres-sous-Rances à l'époque romaine, mais plusieurs faits accréditent cette hypothèse. En terme de toponymie Valeyres est un dérivé du latin vallis, endroit vallonné. Géographiquement parlant, son territoire est proche de la colonie romaine de Bossaye (aujourd'hui Boscéaz) et dans cette région un grand nombre de médailles et d'antiquités romaines ont été découvertes. Enfin Gustave-Charles-Ferdinand de Bonstetten (19 avril 1816-9 mars 1892) a localisé dans la forêt de Boven des sépultures helvètes et gallo-helvètes, en excellent état de conservation, riches en armes et en mobiliers funéraires, attestant que larégion était bien habitée avant même le site de Bossaye.
Les caractéristiques de Valeyres-sous-Rances sont celles des communes du pied du Jura : petite dimension et habitat concentré en villages (structure qui se met en place avec l'établissement et le développement des petites communautés médiévales), exploitant la terre selon les pratiques agraires de l'assolement triennal, c'est-à-dire qu'à l'exception des jardins potagers, vergers, vignes et bois, l'ensemble des membres de la communauté exploitent le « finage » selon trois « soles » de superficie égale, réparties autour du village : céréales de printemps, d'automne et jachère. De plus, la commune de Valeyres-sous-Rances, à l'instar des autres communautés sises sur les coteaux de l'Orbe, au-dessus de la plaine inondable, est connue pour son climat favorable, son rendement agricole élevé, auxquels s'ajoute, jusqu'à la fin du XIXe siècle, l'exploitation d'un des plus vaste vignoble vaudois.
Du Moyen Age à la Conquête bernoise, plusieurs seigneurs vassaux administrent le territoire de Valeyres. En 1893 a été découverte Sur le Moulin un trésor monétaire du XIe siècle, comportant une centaine de derniers d'argent frappés aux armes de l'évêque de Lausanne, à la légende SEDES. LAUS., qui confirme cette suzeraineté.
Au XIIe siècle, Valeyres-sous-Rances dépend de la châtellenie des Clées, et par ce biais de la Maison de Bourgogne. A cette époque, les routes actuelles qui traversent le Jura n'existent pas et l'ancienne route romaine (de Urba à Ariorica) est abandonnée. La seule transversale va de Pontalier à Lausanne, par Jougne et Les Clées, accès à l'axe de commerce France-Italie, via le Pays-de-Vaud.
En 1232 le comte de Genevois tient en fief le château des Clées de Hugues de Bourgogne, seigneur de Salin. En 1237, Hugues et Jean de Chalon, par un échange de seigneuries, obtiennent la Ville et une partie de la seigneuriedes Clées.
Le 10 juin 1250, comme gage d'une dette de 10.000 marcs, le comte de Genevoisremet le château de Clées entre les mains de Pierre de Savoie, auquel une sentence du 1260 lui adjuge définitivement ce gage. Durant la période savoyarde, la ville des Clées connaît une période de prospérité, due principalement au commerce et aux taxes de péages.
En 1344, riche et puissante, la Terre des Clées exerce un droit de protection sur le couvent de Romainmôtier, sur la vallée de Joux et rend la justice sur les villages de Rances, Valeyres-sous-Rances, La Russille (Les Clées), Sergey, L'Abergement, Moncherand et Mont-la-Ville, ainsi que sur les seigneuries de Ballaigues et de Lignerolle.
Le 14 octobre 1475, les Bernois déclarent la guerre au comte de Romont, détenteur à l'époque de la seigneurie pour les ducs de Savoie. Au lieu de se rendre, la ville des Clées résiste. A l'instar d'Estavayer, elle sera pillée et brûlée. Jamais elle ne se relèvera de ce désastre.
Par contre, àl'approche des troupes bernoises, le gouverneur de Valeyres, nommé Jean de Valayre, se hâted'envoyer l'acte de soumission de son village, qui comme d'autres fut épargné. Dès 1536, la Terre des Clées, les villages et seigneuries en dépendant, furent rattachés au bailliage d'Yverdon.
Dès le début de la période bernoise, son climat favorable, son paysage agreste et ses facilités d'accès, ainsi que le bon rapport de ses terres expliquent l'intérêt des patriciens bernois, qui au fil des acquisitions de campagnes d'agréments ou des constitutions de domaines de villégiatures, transforment ce hameau en zone résidentielle aristocratique, surnommée à cause de la présence des familles patriciennes bernoises (Manuel, de Bonstetten) « Le Petit Berne ».
Le domaine du Manoir de Valeyres naît à cette époque et suit cette évolution, comme le prouve l'introduction d'une reconnaissance : « Par succession Noble Vullieme DeGland eut droit des dits Domaine et droitures & en pretta Quernet en faveur d'Illustre Prince Charles Duc de Savoye et Seigneur de Vaud, Sur les Mains d'Egrege, Provide&tres Expert Michel Quisard en 1524 » et dans la notice suivante « Les dits Biens parvinrent ensuitte à Noble Jean De Gland Donzel dudit Valeyres pour la moitié, & aux nobles André, Jaques, Claude l'ainé, Claude le jeune, Pierre & Francois Chevalley dudit lieu, Droits Ayants dudit Noble Vullieme DeGland pour l'autre Moitié, qui en pretterent tous Quernet en faveur de Leurs Excellences de Berne, Sur les mains d'Egrege & Provide Jean Mandrot en 1565 » (= Inventaire des actes et des titres du domaine de Valeyres-sous-Rances de 1759 (P Barbey-Valeyres 65).
Et la lecture attentive des actes relatifs à la constitution du domaine génère une généalogie fidèle et précise des propriétaires du Manoir de 1403 à 1957 (=Ibid. 1-198).
La succession des propriétaires du Manoir de Valeyres : la succession des différents propriétaires qui se sont succédé au Manoir appelle plusieurs clarifications. En premierlieu, il importe de ne pas confondre « Le Manoir » (à l'extrémité Est du village, entre les prés dits Bru et Grand Clos) avec « Le Château » appelé aussi « Maison de Bonstetten » (au centre du village). Quand on parle du « Domaine de Valeyres-sous-Rances », il convient d'entendre « l'ensemble des biens possédés par le propriétaire » du Manoir. Et enfin, il sera souvent question du précieux inventaire historique de 1759 (=Ibid. 65), appelé « L'Inventaire ».
Pour faciliter le repérage des propriétaires du domaine, leur patronyme est précédé d'un astérisque (*).
Famille de Gland
La première famille mentionnée dans L'Inventaire est la famille de Gland. Au XIVe siècle déjà elle possède le Manoir, ainsi qu'une partie du domaine. Le Dictionnaire historique d'Eugène Mottaz (=Dictionnaire historique, géographique et statistique du Canton de Vaud, Lausanne 1914-1921, t. 2, p. 714, article Valeyres-sous-Rances) précise qu'«en 1403 et 1404, les nobles Georges de Gallera et Jean de Glandypossèdent fiefs et droitures. A la même époque, on y constate l'existence d'une Confrérie fraternelle du Saint-Esprit ayant son siège dans l'ancien immeuble Chevalley, acquis en 1686 par l'avoyer Albert Manuel ».
En 1434, par succession, le domaine passe à Antoine de Gland (no. 6). Dans une reconnaissance du 1445, il est mentionné comme fils de Jean, Bâtard de Gland (no. 2) (=ACV, Fk 8 Grosse de reconnaissances de Noble Louis, duc de Savoie, levée entre 1443 et 1446 par Jaques Guibert [Jacobus Guiberti], notaire, à cause de ses fiefs dits du Château des Clées, dont [...] Valeyres-sous-Rances, pp. 615 ss.) qui a trois fils : Vuilleme (no. 7), Jean (no. 8) et Nicolas (no. 9). Jean, Bâtard de Gland possède des cens et des immeubles à Valeyres-sous-Rances, Saint-Christophe (Champvent) et Montcherand (=ACV, Fk 7 Grosse de reconnaissances de Noble Amédée VIII [?], duc de Savoie, levée entre 1437 et 1450 par Mermet Christin [Mermetus Christine], notaire au diocèse de Genève, à cause des fiefstenus par Guillaume de Baulmes, seigneur d'Essert-sous-Champvent, Antoine, filsde JeandeGland, Pierre de Constantine et autres nobles, rière [...] Valeyres-sous-Rances). En 1524, Vuilleme hérite du domaine. Il sera le dernier des propriétaires à prêter reconnaissance pour les Savoie. A sa mort, survenue en 1565, le domaine est partagé entre son frère Jean de Gland et la famille Chevalley, pour des raisons qui nous échappent, une alliance matrimoniale sans doute. Claude et Susanne (no. 10 et 11) sont les derniers membres de la famille de Gland à posséder le Manoir, hérité en partie par les Chevalley en 1603.
Le fonds privé Campiche (=ACV, P Campiche 38, famille Dellien, alias de Gland) a permis de combler certains vides, en découvrant, par exemple, que Jean de Gland était membre de la Confrérie du Saint-Esprit à Nyon, de 1400 à 1427.
1. Aymonet de Gland. Mariage avec Louise (NN). 2. *Jean de Gland, dit le Bâtard, fils du no. 1 (mort probablement en 1434). 3. Arthaud de Gland,filsdu no. 1. 4. Jaquetin de Gland, fils du no. 1. 5. Louise (?) de Gland, fille duno. 1. Mariage avec Nicod Bachoux. 6. *Antoine de Gland, fils du no. 2. 7. *Vuilleme de Gland, fils du no. 6 (mort probablement en 1565). 8. *Jean de Gland, fils du no. 6 (mort probablement en 1603). 9. Nicolas de Gland, fils du no. 6. 10. *Claude de Gland, fils du no. 8, en vie entre 1603-1630. 11. *Susanne de Gland, fille du no. 8, en vie entre 1603-1630.
Famille Chevalley
La famille Chevalley (ou Chevallier) est présente à Valeyres-sous-Rances depuis le 1485. Il s'agit d'une famille aisée : en 1550, André Chevalley (no. 1) déclare une fortune de 5.930 florins (=ACV, Bp 16, Livre de la taille imposée par LL.EE. de Berne pour leur bailliage d'Yverdon, pour débriguer le Pays de Vaud en 1550, Valeyres-sous-Rances, p. 229).. Avec ses frères (no. 2-6), il acquiert en 1565 une partie du domaine. Cette portion est héritée par Esaïe Chevalley (no. 7), châtelain des Clées, en 1603. Le nom du notairequi négocie la transaction est le commissaire Jaques Bulet, notaire, pèredu futurpropriétaire du domaine (=Jaques Bulet, notaire et commissaire, au service de LL. EE. de Berne, actif dans les bailliages d'Yverdon et de Grandson entre 1600 et 1644 (ACV, Fk 199, 270, 339, 348, Fq 163) et au bailliage de Moudon (ACV, Fn 164, 165 et 167). Père du ministre Guillaume Bulet et frère du commissaire général du LL. EE. de Berne, Nicolas Bulet).
1. *André Chevalley. 2. *Jaques Chevalley. 3. *Claude Chevalley, dit l'aîné. 4. *Claude Chevalley, dit le jeune. 5. *Pierre Chevalley. 6. *François Chevalley. Ils sont tous frères. Ils héritent une partie du domaine en 1565. 7. *Esaïe Chevalley, probablement fils du no. 1.
Famille Bulet
En 1630, Guillaume Bulet (no. 2) (=Guillaume Bulet, issu d'une famille noble originaire d'Yverdon, bourgeois d'Yverdon et de Genève. Né vers 1590, décédé en 1649. S'est marié trois fois. Reçu dans le corps pastoral à Chavornay en 1619, il y restera jusqu'en1641, comme doyen), bourgeois d'Yverdon et de Genève, docteur en médecine et philosophie, ministre à Chavornay, entre en possession du domaine. Il réunit les deux portions de la propriété des de Gland et des Chevalley, première ébauche de regroupement foncier en vue de constituer un domaine de rapport. A sa mort en 1649, Jean-Jaques Quisard hérite de la totalité du domaine en vertu de son mariage avec Anne Bulet (no. 3).
1. Jaques Bulet, notaire et commissaire. 2. *Guillaume Bulet, (1590 env.- 1649), fils du no. 1, il se marie trois fois, avec Susanne de Charrière, en juin 1621, et en janvier 1627 avec Françoise Marrel, originaire d'Yvonand. 3. *Anne Bulet, fille du no. 2 (1617-1647), marraine à Valeyres-sous-Rances en 1627, 1630, 1634, en décembre 1636 et 1638. Mariage avec Noble Jean-Jaques Quisard.
Famille Quisard
Avec son deuxième mariage (e 1647), Jean-Jaques Quisard (no. 2) reçoit en dot la seigneurie de Gingins et à la mort de Guillaume Bulet (en 1649), père desadéfunte épouse Anne, il hérite de la totalité du domaine de Valeyres. Entre 1659 et 1681, le couple Quisard (=Quisard, noble et riche famille de Nyon, déclarant une fortune de 5.904 florins en 1550 (ACV, Bp 15, Livre de la taille pour le bailliage de Nyon, folio 10 verso), seigneur de Crans) - Bulet vend progressivement ses propriétés de Valeyres à la Ville de Berne. C'est ainsi que le domaine entre en possession des Von Steiger.
1. Daniel Quisard, seigneur de Crans, (teste le 17 juin 1640). Premier mariage le 27 août 1581 avec Jeanne Daux; deuxième mariage le 6 février 1606 avec Françoise Loys (=Seigneur de Crans. Le 20 janvier 1620, il signe le contrat de mariage entre sa fille Urbaine et Noble Jean Rolaz, seigneur de Saint-Vincent (ACV, Dm 24/1, Jaques Court, registre testaments, fol. 98 ss.). 2. *Jean-Jaques Quisard, seigneur de Crans, coseigneur de Genolier, fils du no. 1 (vivant en 1642, teste le 20 novembre 1689). Premier mariage avec Anne Bulet (née en 1617, morte probablementen 1647); deuxième mariage le 11 juillet 1647 avec Hélène de Gingins.
Famille VonSteiger (branche dite « Les Blancs ») Avec l'arrivé à Valeyres du patricien Georges Steiger (no. 5), sénateur de la Ville de Berne et ancien bailli d'Yverdon, on commence à parler de ce village comme « Le Petit Berne ». En 1654, Georges Steiger rachète et affranchit le domaine de tous cens et redevances, dus à LL. EE. de Berne et transforme ainsi le domaine du Manoir en fief noble. Le 29 janvier 1659, il est reçu bourgeois de Valeyres-sous-Rances. Avec ce haut personnage, le fonds d'archives s'enrichit et se diversifie. Les nombreux actes d'achats et d'échanges manifestent une volonté de constituer un domaine compact et équilibré, en vue d'éviter son morcellement (=P Barbey-Valeyres, 4-36.).
Bien que seuls Georges Steiger (no. 5) et sa fille (no. 7) aient possédé le domaine, on a rajouté leurs ancêtres pour éviter toute confusion avec la branche des von Steiger, dite « Les Noirs ».
1. JohannesSteiger (1518-10 février 1581). Premier mariage en 1537 avec Barbara Willading; deuxième mariage en 1567 avec Magdeleine Nägeli. 2. Johannes II Steiger, fils du no. 1 (1572-1621). Mariage en 1594 avec Marguerite Tscharner. 3. Hans-Franz Steiger, fils du no. 2 (1597-1637). Mariage en 1622 avec Johanna Tillier. 4. David Steiger, fils du no. 2 (1599-1638). 5. *Georges Steiger, fils du no. 2 (1612-1686). 6. Hans-Jakob Steiger, fils du no. 2 (1616-1658). Mariage avec Johanna Von Ligerz en 1641. 7. *(NN) Steiger, fille du no. 5. Mariage avec Jean-Bernard de Muralt.
Famille de Muralt
A la suite du mariage entre la fille de Georges Steiger et Noble Jean-Bernard de Muralt, ce dernier entre en possession du domaine, qui restera dans les mains de la famille de Muralt jusqu'en 1792. Les documents de cette période (=Ibid. 47-91, en particulier 66) montrent une famille patricienne bernoise imbue des idées physiocratiques, soucieuse de promouvoir des réformes agraires et de valorisersesfondsau travers du passage à clos des prairies et des bois. L'Inventaire de1759, ainsi que des inventaires des terres et des meubles du Manoir, comme le contrat de vente à Jean-François Boissier, tracent un état de cette campagne d'agrément à la fin du XVIIIe siècle.
1. *Jean-Bernard de Muralt, (1634-1710), arrière-petit-fils de Jean-Louis de Muralt (1546-1606). Mariage avec (NN) Steiger, membre du Petit Conseil de la Ville de Berne en 1684, Trésorier de la Ville de Berne pour le pays de langue allemande en 1693. 2. *Jean-Georges de Muralt, fils du no. 1 (1678-1754), bailli de Frienisberg en 1724, membre du Petit Conseil en 1733. 3. *Jean-Bernard de Muralt, fils du no. 2 (1709-1780), bailli de Thoune en 1760, membre du Petit Conseil en 1768, Trésorier du pays de langue allemande en 1777. 4. *Bernard-Louis de Muralt, fils du no. 3 (1749-1816), bailli de Bipp en 1789.
Famille Boissier
Jean-François Boissier (no. 1) achète le bâtiment du Manoir en 1792 pour 126.000 francs. Apartirde 1809, son fils Auguste-Jacques (no. 2) le représente dans les actes notariaux et en 1811 il entre en possession du domaine. Avec ses deux enfants, Pierre-Edmond (no. 3) et Catherine-Valérie (no. 4), le domaine du Manoir perd sa vocation agricole pour se transformer en centre culturel.
Pierre-Edmond est un scientifique renommé, connu pour ses travaux de botanique descriptive et de géographie botanique. Il a écrit plusieurs ouvrages et a voyagé en Espagne, mais surtout en Asie. Il a ramené de ses pérégrinations des plantes exotiques en vue de les acclimater à Valeyres. Ses nombreux succès sont à l'origine de la naissance en 1850 du jardin botanique de Genève et de l'herbier qui porte son nom.
Sa soeur, Catherine-Valérie, vouera son existence en compagnie de son mari, le comte Agénor-Etienne de Gasparin, à des activités religieuses, sociales et philanthropiques, luttant notamment pour l'abolition de l'esclavage, la liberté religieuse, la séparation de l'Eglise et del'Etat. Catherine-Valérie attaque encore à plusieurs reprises l'ivrognerie et laprostitution légale. Membre de l'Eglise évangélique libre du canton de Vaud, elle oeuvre sans relâche à la construction d'une chapelle et à l'établissement de « L'Ecole du Dimanche » (=P Barbey-Valeyres 228-231), à Valeyres-sous-Rances.
Caroline-Mathilde (no. 6) se marie en 1869 avec William Barbey, passionné par les travaux de son beau-père, ce qui le décide à se convertir à la biologie pour continuer à s'occuper du jardin botanique et de l'herbier, tout comme le fait sa femme qui poursuit le travail de sa tante. A la mort de Pierre-Edmond, en 1885, elle hérite avec sa tante le domaine de Valeyres.
1. *Jean-François (1736-1811). Mariage avec Olympe Le Fort. 2. *Auguste-Jacques Boissier, fils du no. 1 (1784-1857). Mariage avec Caroline-Louise Butini. 3. *Pierre-Edmond Boissier, fils du no. 2 (1810-1885). Mariage avec Françoise-Louise Butini (1822-1849). 4. *Catherine-Valérie Boissier, fille du no.2 (1813-1894). Mariage avec le comte Agénor-Etienne de Gasparin (1810-1871). 5. Edmond-Agénor, fils du no. 3 (né le 12 juillet 1841, décédé le 23 juillet 1913). Mariage le 24 septembre 1863 avec Julie-Thérèse Naville (née le 26 juin 1842, décédée le 28 juin 1930). 6. *Caroline-Mathilde Boissier, fille du no. 3 (1847-1918). Mariage en 1869 avec William Barbey (né le 17 juillet 1842, décédé le 14 novembre 1914).
Famille Barbey
William Barbey est diplômé en 1862 de l'Ecole centrale des arts et manufactures à Paris. La même année, après avoir travaillé au Havre comme ouvrier forgeron, il part à New York pour collaborer avec son frère Henry-Isaac dans la maison de commerce Iselin-Neeser. A son retour à Genève, il épouse Caroline-Mathilde Boissier et son beau-père l'initie à la botanique. Au décès de Pierre-Edmond, en 1885, il transfère l'herbier à Chambésy (Genève) où il développe un centre d'études et de consultations de renommée internationale. Dans le même temps, il entretient etagrandit le jardin botanique.
Animé de ferventes convictions chrétiennes etmembre de l'Eglise évangélique libre du canton de Vaud, il se préoccupe du bien-être matériel et moral des habitants de Valeyres-sous-Rances, dont il est secrétaire municipal de 1881 à 1887. Il crée une bibliothèque morale, une école privée, construit une chapelle pour abriter les cultes de l'Eglise libre, un établissement de bains par souci hygiéniste et une place de jeux pour enfants.
Son nom reste attaché à la construction du Chemin de fer Yverdon - Sainte-Croix, dont il assure le financement sous la condition expresse de ne pas circuler le dimanche, durant le culte, afin de préserver la paix du repos dominical. Réserve qui fut approuvée par les Autorités fédérales pour une durée de 25 ans (jusqu'au 1er décembre 1918).
De son union naissent sept fils qui, au décès de Caroline-Mathilde en 1918, héritent du domaine. Par acte de cession (=Ibid. 189), ils désignent Maurice-Isaac (no. 4) unique propriétaire.
Maurice-Isaac Barbey obtient le grade de Docteur en droit en1902. Il pratique à Montreux de 1904 à 1922, avant de s'établir à Valeyres-sous-Rances où il préside le Conseil général de 1930 à 1938. Chrétien convaincu et pratiquant, comme son père et son frère Auguste (no. 3), il se consacre à des nombreuses activités philanthropiques.
A sa mort en 1938, sa femme Marguerite-Isabelle, dite Colette (née de Budé) et ses enfants héritent du domaine, vendu le 1er février 1946 (=P Barbey-Valeyres 198).. Jacques-Maurice-Léopold représente l'hoirie Barbey, dont l'acte est le dernier document de l'histoire du domaine du Manoir de Valeyres.
1. *William Barbey (né le 17 juillet 1842, décédé le 14 novembre 1914). Mariage en 1869 avec Caroline-Mathilde Boissier (1847-1918). 2. Camille-Adrien, fils du no. 1 (1870-1953). Mariage en 1892 avec Geneviève Addor (1873-1962). 3. Auguste-Agénor, fils du no. 1 (1872-1948). Mariage en 1899 avec Hélène Lombard (1879-1949). 4. *Maurice-Isaac, fils du no.1 (1874-1938). Mariage en 1901 avec Marguerite Isabelle deBudé, dite Colette (1882-1959). 5. Lucile-Hélène, fille du no. 1 (1876-1896). Mariage en 1896 avec Eugène Burnat. 6. Fréderic-William, fils du no. 1 (1879-1970). Mariage en 1900 avec Germaine Addor (1880-1964). 7. Valdo-Edouard, fils du no. 1 (1880-1964). Premier mariage en 1917 avec Lucienne Rouché; deuxième mariage avec Elisabeth Piccolelis. 8. Valérie-Rose, fille du no. 1 (1882-1971). Mariage en 1904 avec Alfred-Eloi Lombard (1880-1960).
Valérie-Catherine, comtesse de Gasparin et « L'Ecole du Dimanche »
Les précurseurs de l'enseignement religieux dispensé dans les écoles publiques et privées sont les écoles monastiques et capitulaires du Moyen Age. Le clergé y donnait une grande importance à la transmission de la foi, l'introduction à la compréhension de la Bible et l'apprentissage de l'office divin. Les articles de foi s'apprenaient par coeur et l'on enseignait aux écoliers à participer à la messe. A l'époque de la Réforme,la perte de la transmission culturelle de la foidans le cadrede l'Egliseunique conduisit à instruire les écoliers à l'aide d'un « catéchisme ». Abraham Musculus à Berne et Jean Calvin à Genève en pays protestants, comme Pierre Canisius en pays catholique, composèrent des manuels qui contribuèrent à accorder à l'enseignement religieux dans les écoles rattachées à une église, une place prépondérante jusqu'à la fin du XVIIIe siècle. Dés 1798, la République Helvétique prit en mains l'école et la culture et proclama la liberté absolue des cultes. L'enseignement religieux devint l'affaire des confessions sans rapport direct avec l'école. Il s'inscrit dès lors dans un programme scolaire au service de l'autorité publique, constituée en « Eglise évangélique nationale ». Vers 1830, de nouvelles associations religieuses offrent de développer l'enseignement religieux auprès de la population jeune de préférence pour la moraliser, telles la branche suisse de l'Alliance évangélique, lasectionvaudoise de la Société pastorale suisse, les Unions chrétiennes de jeunesgens, la Société des Ecoles du dimanche. L'Ecoles du dimanche naît comme réponse à ce phénomène de laïcisation et cherche à garantir aux croyants un enseignement religieux et moral. En Suisse, les Ecoles du Dimanches apparaissent comme des petits centres individualisés, dont Valeyres joue un rôle de pionnier, sous l'impulsion de Caroline-Louise Boissier-Butini, vers 1830, puis sous celle de sa fille Catherine-Valérie, comtesse de Gasparin (1813-1894). La correspondance échangée avec Sully Jaulmes-Cook (=« Sully Jaulmes-Cook, français d'origine, né en 1822 à Congénies, département du Gard, a joué, dans l'histoire de nos Ecoles du dimanche vaudoises, un rôle de premier plan. », BRIDEL, Eugène, Résumé de l'histoire des Ecoles du Dimanche dans le canton de Vaud, p. 20) (un des protagonistes de ce mouvement dans le Canton Vaud), est conservée dans ce fonds et illustre ses efforts consentis pour améliorer etrendre plus efficaces l'enseignement dominical (=P Barbey-Valeyres 230). |
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Règles d'accès: | Libre |
Langue: | Français; Allemand; Anglais; Italien; Latin |
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Sources complémentaires: | Ac, avant 1536, Evêché, Chapitre, Cathédrale. Ai 276, 1-5, 1799-1996, Inventaires des biens et titres de la commune de Valeyres-sous-Rances, dressés par divers particuliers dont un fragmentaire par William Barbey en 1893, un autre par Franz-Raoul Campiche en 1918-1921, complété par Robert Pictet en 1996. AMH A/B/C, 1728-1974, Section Monuments historiques et archéologie. Bda 113/1-5, 1687-1797, Consistoires de Rances et Valeyres-sous-Rances. Bic, 1494 et 1551-1841, Cours de justice du district d'Avenches. Bik, 1350-1870, Cour de justice du district de Morges. Bin, 1576-1847, Cour de justice d'Orbe. Bip, 1418-1803, Cours de justice du district de Payerne. Bp 16, 1550, Livre de taille imposée par LL. EE. de Berne en leur baillage d'Yverdon pour débriguer le pays de Vaud. C XVI 108, 1345-1518, Familles nobles vaudoises (famille de Gland). C XVI 218, 1342-1726, Familles nobles vaudoises (famille Quisard). CXX 263, 1383-1555, Parchemins et papiers de la commune des Clées. C XX 271, XIIe siècle-1766, Parchemins et papiers de la commune d'Orbe. C XX 276, 1437/1438-1695, Parchemins et papiers de la commune de Valeyres-sous-Rances. Dm, 1526-1837, Notaires du district d'Orbe. Do, 1555-1837, Notaires du district d'Oron. Dpp, 1837-1919, Notaires du district de Payerne. Ds, 1537-1837, Notaires du district de Vevey. Eb 113/1-7, 1616-1821, Registres paroissiaux de Rances, (Valeyres, Montcherand). Ed 113/1-6, 1821-1875, Registres d'Etat-civil de Rances. Fj 8 bis, folio 136 v., terrier de Romainmôtier, concerne la Vulierme de Gland. Fk 7, 1437-1450, Grosse de reconnaissances pour Noble Amédée VIII, duc de Savoie, par Noble Jehan de Gland et d'autres seigneurs rière Valeyres-sous-Rances et autres lieux, levée par Mermetus Christine. Fk 8, 1443-1446, Grosse de reconnaissances pour Noble Louis, duc de Savoie, par divers particuliers rière Valeyres-sous-Rances et autres lieux, levée par Jacobus Guiberti. Fk 222, 1555-1556, Grosse de reconnaissances pour LL. EE. de Berne, à cause des fiefs dépendant des cures du bailliage d'Yverdon, par divers particuliers rière Valeyres-sous-Rances et autres lieux, levée par Andrien Thiot. Fn 95, 1556, Grosse de reconnaissances pour LL. EE. de Berne, des fiefs nobles des bailliages d'Yverdon et de Moudon, par divers particuliers rière Valeyres-sous-Rances et autres lieux, levée par Jehan Mandrot. Fp 27, 1557-1558, Grosse de reconnaissances pour LL. EE. de Berne et de Fribourg, à cause des biens dépendant jadis de la clergie d'Orbe, par divers particuliers rière Valeyres-sous-Rances et autres lieux, levée par François Panchaud. Fk 48, 1565, Grosse de reconnaissances des fiefs nobles du bailliage d'Yverdon pour LL.EE. de Berne, par les nobles de Gallera et divers particuliers rière Valeyres-sous-Rances et autres lieux, levée par Jehan Mandrot. Fk 218, 1571-1572, Grosse de reconnaissances pour Noble Ludwig, ffeu Jost de Diesbach, à cause du fief de Saint-Christophe, par divers particuliers rière Valeyres-sous-Rances et autres lieux, levée par Gervais Ducrot. Fk 521, 1583, Grosse de reconnaissances pour LL. EE. de Berne, à cause des fiefs dépendant du prieuré de Baulmes, par divers particuliers rière Valeyres-sous-Rances et autres lieux, levée par Georges Darbonnier. Fq 32, 1585-1586, Grosse de reconnaissances pour LL. EE. de Berne et de Fribourg, à cause des fielfs dépendant du château de Grandson, par divers particuliers rière Valeyres-sous-Rances et autres lieux, levée par Jaques Mayor et Claude Bourgeois. Fk 347, 1608, Rentier pour LL. EE. de Berne, à cause des fiefs dépendant des cures du bailliage d'Yverdon, par diversparticuliers rière Valeyres-sous-Rances et autres lieux, levé par Jean Riond. Fk 524, 1608, Grosse de reconnaissances pour LL. EE. de Berne, à cause des fiefs dépendant du prieuré de Baulmes, par divers particuliers rière Valeyres-sous-Rances et autres lieux, levée par Jean Perrin, pour Jean Riond. Fk 66, 1608-1610, Grosse de reconnaissances des fiefs nobles du bailliage d'Yverdon pour LL.EE. de Berne, par les nobles feudataires du bailliage rière diverses seigneuries et villages dont Valeyres-sous-Rances et autres lieux, levée par Jaques Malherbe et Nicolas Bulet. Fk 561, 1679-1693, Rentier pour LL. EE. de Berne, à cause de leurs fiefs rière Valeyres-sous-Rances, levé par Sébastien Desruvines et Jean-Pierre Perey. Fp 87, 1683, Grosse de reconnaissances pour LL.EE. de Berne des fiefs dépendant de la seigneurie des Clées, rière Valeyres-sous-Rances, levée par Sébastien Desruvines et Jean-Pierre Perey. Fk 564, 1776-1777, Cottet sommaire pour LL. EE. de Berne, à cause de leurs fiefs rière Valeyres-sous-Rances, levé par [ ] Barbe, receveur, d'après les reconnaissances de Sébastien Desruvines en 1679 et Jean-Pierre Perey en 1683. GB 276 a et a1, 1679-1683, Plans de Valeyres-sous-Rances, attribués à Sébastien Desruvines. GB 276 b, 1741, Plans du domaine rural appartenant à Georges de Muralt rière Valeyres, levés par un commissaire non identifié. GB 276 c, 1782, Plans du domaine appartenant à noble Bernard-Louis de Muralt, rière le territoire de Valeyres, levés par les commissaires Jean-Pierre Perey, [Jean-Abraham-Rodolphe] Gaulis et Pierre-Antoine Bermont. GB 276 d, 1812, Plans de Valeyres-sous-Rances levés par François-Alexandre-Louis Wagnon. GB 276 e, 1869-1870, Plans de Valeyres-sous-Rances levés par Louis Deluz. GC 255, 1756, Plan de délimitation entre les territoires d'Orbe et ceux d'Agiez, Arnex, Chavornay, Essert-Pittet, Montcherand et Valeyres, signé Rod. GC 1276/1, 1810-1812 (d'après plans de), Carte de Valeyres-sous-Rances, signée Wagnon. GC 1276/2, 1869-1870 (d'après plans de), Carte de Valeyres-sous-Rances, signée Deluz. GC 1276/4, 1767, novembre, Cantonnement des bois, forêts et pâturages appartenant aux communes des Clées (En Chassagne), Sergey (Es Planches dessus), Valeyres-sous-Rances (Es Planches-Dessous, Es Rozelet, Au Clos Rozelet), Montcherand (Dessous-Chassagne, Es Planches-Dessous, La Léchère, Dessous-Voellier, En Trezy-Dessus), signature disparue. K VI d, 1834-1840, Préfecture de Cossonay. KIX/200-299, 1803-1964, Département des travaux publics. Chemins de fer. K X a/521-530, 1897-1948, Affaires générales du Département des finances. Chemins de fer et entreprises fluviales. K XII m, 1909-1971, Service des améliorations foncières. K XVIII t, 1798-1939, Tribunal du district d'Yverdon. P Badel, 1788, Badel (famille). P Barbey (Alice), 1952-1975, Barbey-Rogivue (Alice). P Barbey de Chexbres, 1683, Barbey (Bon). P Barbey (Maurice), 1909, Barbey (Maurice). P Bégoz, 1730-1815, Bégoz (famille). P Campiche 38, 162, 347, XIVe siècle-1953, Campiche (Franz-Raoul). P Cérenville, 1399-1995, Cérenville (famille de). P Charrière de Crausaz, 1395-1897, Charrière de Crausaz (famille). P Charrière de Sévery A, 1331-1935, Charrière de Sévery (famille) : partie administrative. P Charrière de Sévery B, 1446-1936, Charrière de Sévery (famille) : correspondance. P Chastellain 9, 1802-1997, Chastellain (Henri). P Château de la Sarraz, 1275-1902, Château de la Sarraz. P Constant, XVIIe siècle-XX siècle, Constant (famille). P Fauconnier-Bach, 1958-1970, Fauconnier-Bach (Jacques). P Gingins, 1831-1911, Gingins (famille de). P Joffrey,1271-2003, Joffrey (famille de). P Mestral (de), Section I, subdivision I, après 1665-1905, Mestral (famille de). P Mestral (de), Section I, subdivision II, B, 1332-1864, Mestral (famille de). P Mestral (de), Section I, subdivision II, 500-723, 1332-1864, Mestral (famille de). P Mestral (de), Section II, 1442-1984, Mestral (famille de) : famille alliée de Pesme de Saint-Saphorin. P Naundorff, 1836-1837, Naundorff (Charles Guillaume). P Perdonnet, 1771-1907, Perdonnet (famille). P Ritter 225, 565 (de Montricher), 1474-1900, Ritter (Emile). P Secretan, 1797-1844, Secretan (famille). P Société vaudoise de généalogie G 1, Barbey. P Société vaudoise de généalogie G 1, Steiger. P Société vaudoise de généalogie G 38, Arbre généalogique Dellient (ou de Gland). P Société vaudoise de généalogie G 126, Généalogie résumée de la famille Barbey de Chexbres, 1384-1922, par William Guex, Genève 1922. P Société vaudoise de généalogie G 187, Arbre généalogique de la famille de Gland, 899-1863. P Société vaudoise de généalogie G 252, Dossier généalogique, Barbey. P Spielmann (Fritz), 1909-1963, Spielmann (Fritz). PP 16, 1440-1862/1958, Rolaz du Rosey. PP 17, 1553-1964, Senarclens (famille de). PP 24, Cabinet iconographie et Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, iconographie de l'Ecole du dimanche, série A. PP 43, 1852-1968, Société des Ecoles du dimanche du Canton de Vaud. PP 115, 1813-1873, Widmer (famille). PP 121, 1776-1982, Secrétan (Etienne). PP 129, 1606-1900, Reviol (Henri-Louis) et Reviol (Frédéric). PP 177, 1849-1989, Forel (François-Alphonse). PP 183, 1543-1805, Tardy (famille). PP 335, 1947-1970, Perrochon (Henri). PP 346, 1177-1989 (dates couvertes par le fonds), Besson (John). PP 351, 1915-1987, Atelier d'archéologie médiévale. PP 354, 1915-1980, Vuilleumier (Maurice). PP 372, 1699-1977, Monod (famille, de Corsier). PP 515, 1803-1918, Barbey (famille). PP 516, 1814-1972, Eglise évangélique libre du canton de Vaud. PP 531, 1898, Escher-Baumgartner (Johanna). PP 570, 1874-1937, Martin (Henri). PP 579, 1870, Compagnie des chemins de fer de la Suisse occidentale. PP 613, 1847-1848, Lambercy-Tanner (Louis et Jeannette). PP 658, 1882-1992, Société romande d'électricité. PP 690, 1828-1934, Barbey (Auguste). PP 701, 1891-1967/1985, Compagnie vaudoise d'électricité (CVE). PP 722, 1705-1824, Ollon (familles de la commune d'). PP 738, 1881-1989, Montreux Oberland bernois (groupe) (MOB). PP 764/79, 1953-1992, Armoiries Jayet, Châtelain successeur, famille Barbey. PP 833, 1840-1969, Chevailler (Emile). PP 862, 1675-1740/1937, Verrey (Guy). S 33, 1862-1982, Préfecture de Cossonay. S 77, 1837-1921, Notaires du district de Payerne. S 272, 1920-1948, Département des travaux publics, transport et tourisme. SB 21, 1803-1980, Registre foncier du district d'Orbe. SB 28, 1932-1973, Service de l'information sur le territoire (SIT). SB 35, 1671-1969, Paroisse de Curtilles-Lucens. SB 149, 1905-1938, Direction du cadastre, district d'Orbe. SC 126, 1758-1969, Justice de paix de Baulmes. Dossiers nécrologiques (Dossiers ATS) : Barbey, Boissier, de Muralt. |
Sources complémentaires hors ACV: | Aux Archives de la Ville de Lausanne. P 135 Eglise évangélique libre du canton de Vaud, circulaires et imprimés, 1845-1966. A la Bibliothèque publique et universitaire de Genève (BPU). Ms. Fr. 7491-7507, Fonds Boissier. |
Bibliographie: | Généralités. BUREAU FÉDÉRAL DE STATISTIQUE, Dictionnaire des localités de la Suisse, Lausanne, Druck Imprimerie Réunies, 1920, 693 p. Dictionnaire historique & biographique de la Suisse, Neuchâtel 1921-1934, 7 volumes et 1 supplément. Dictionnaire historique de la Suisse, publié par la Fondation Dictionnaire historique de la Suisse (DHS), Hauterive 2000-2004, 4 vol. Dictionnaire historique, géographique et statistique du canton de Vaud, Lausanne, F. Rouge, 1914-1921, 2 vol. Encyclopédie illustrée du canton de Vaud, Lausanne 1970-1987, vol. 4 (L'histoire), vol 5 (Les institutions), vol. 12 (Bibliographie). Guide culturel de la Suisse, en couleurs, Zurich, Ex Libris, 1982, 445 p. Schweizerisches Geschlechterbuch/Almanach généalogique suisse, Bâle, C. F. Lendorff, 1909-1915, 6 vol. Ouvrages et articles. BARBEY, Maurice, " L'organisation des tribunaux à l'époque de la Savoie ", dans Revue historique vaudoise (RHV), 1902, pp. 58-62. BARBEY, Maurice, " Note sur les cloches du temple de Valeyres-sous-Rances ", dans RHV, 1910, pp. 23-28. BOURGEOIS, Victor, Au pied du Jura, guide archéologique et historique dans la contrée d'Yverdon et de Grandson, Yverdon, E. Studer, [1922], 251 p. BOURGEOIS, Victor, Les châteaux historiques du Canton de Vaud, du XIe au XVIe siècle, première partie, Bâle, E. Birkhäuser, 1935, 2 vol. BRIDEL, Eugène, Résumé de l'histoire des Ecoles du Dimanche dans le Canton de Vaud, Bureau de l'éducation chrétienne, Lausanne 1927, 29 p. CART, Jacques, Histoire des cinquante premières années de l'Eglise évangélique libre du canton de Vaud, Lausanne 1897, 431 p. CHAUDET, Valentine, SCHMUTZ-NICOD, Catherine, Le château de Valeyres-sous-Rances, ancienne maison de Bonstetten. Etude historique XVe siècle-XXe siècle, Lausanne 2005-2006, 72 p. CHEVALLAZ, Georges-André, Aspects de l'agriculture vaudoise à la fin de l'Ancien régime, Lausanne 1949, 272 p. (Bibliothèque historique vaudoise (BHV) 9). 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Ouvrages et articles de Catherine-Valérie de Gasparin : A Costantinople, Paris, M. Levy, 1867, 478 p. A Florence, Paris, [s.n.], 1866. A travers les Espagnes : Catalogne, Valence, Alicante, et Castille, Paris, [s.n.], 1869. Camille, Paris, [s.n.], 1866. Chez les allemands : chez nous, Paris, [s.n.], 1866. Dans les prés etsous les bois, Paris, [s.n.], 1887. Des corporations monastiques au sein du protestantisme, Paris, [s.n.], 1854-1855, 2 vol. Edelweiss : poésies, Paris, [s.n.], 1890. Esclavage et traite, Genève, La lèpre sociale, 1977, 4 p. La femme et le mariage, Paris, Fischbacher, 1896, 368 p. Un homme de coeur, Charles Kingsley : d'après " His letters and memories of his life ", Paris, Fischbacher, 1886, 372 p. Les horizons célestes, Paris, [s.n.], 1859. Les horizons prochains, Paris, Calmann-Lévy, 1882, 290 p. Jésus : quelques scènes de sa vie terrestre, Paris, Calmann-Lévy, 1885, 398 p. Journal d'un voyage au Levant, Paris, Marc Ducloux, 1850, 3 vol. Lisez et jugez : Armée soi-disant du Salut : courts extraits de ses ordres et règlements, Genève, H. Georg, 1883, 85 p. Mon Jura. et le monde; pages choisies par Marie Dutoit, Genève, Naville, 1930, 265 p. Premier voyage, Paris, [s.n.], 1865. Les prouesses de la bande du Jura, Paris, M. Lévy, 1865, 298 p. Quelques défauts des chrétiens d'aujourd'hui, Paris, Ch. Meyrueis, 1854, 362 p. Quelques pensées, Paris, [s.n.], 1892. Sept hommes, Lausanne, Imer et Lebet, 1873, 141 p. Simple requête adressée à Monsieur Booth, Genève, H. Georg; Paris, Fischbacher, 1883, 24 p. Les tristesses humaines, Paris, M. Lévy, 1864. Un peu de gros bon sens ou la question des ministres discutée dans un village, Lausanne, Impr. Bonamici et Comp., 1845, 32 p. Vesper, Paris, [s.n.], 1862. Voyage d'une ignorante dans le midi de la France et l'Italie, Paris, Paulin, 1835, 2 vol. Chemin de fer Yverdon - Sainte-Croix : Compagnie du chemin de fer d'Yverdon à Sainte-Croix, Yverdon-les-Bains, YSC, 1992, 27 p. SCHOLZ, Reinhard, Le chemin de fer Yverdon - Sainte-Croix, Sainte-Croix, Ed. R. Scholz, 1974, 176 p. Chemins de fer suisses : Chemin de fer Pont-Brassus : 1899-1974, Le Sentier, Impr. du Sentier, [1974], 47 p. BOIVIN, Monique, Petits trains à l'assaut du Jura, [Le Mans] : Cénomane; [Paris] : la vie du rail, 1991, 160 p. DEHANNE, Michel, et alii, Chemins de ferprivés vaudois : 1873-2000, Belmont, la Raillère, 2000, 431 p. GYSLING, Hannes, & HEDIGER, Monica, Chemins de fer privés : une aventure ferrovière, Saint Gall, Kuenzler-Bachmann Medien; Saint-Saphorin, Agence Neumann, 2000, 38 p. HEFTI, Jocelyne, (éd.), La bataille du rail : naissance de réseaux de chemin de fer lémaniques et alpins, 1838-1914 : catalogue de l'exposition présentée au Musée historique de Lausanne du 4 avril au 31 août 1997, Lausanne, Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne. Département des manuscrits, 1997, 76 p. LANDRY, John, " Chemins de fer vaudois : notice historique " in : Journal d'Yverdon (1924), 7 f. MATHYS, Ernst, Les chemins de fer suisses au cours d'un siècle : aperçu historique et technique : 1841-1941, Berne, Selbstverl. Des Verfassers, 1942, 298 p. PERRIN, Paul, " A l'origine des tracés ferroviaires vaudois " in : Revue historique vaudoise, Lausanne 1965, pp. 53-75. |
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Informations internes des archives |
Notes de l'archiviste: | Les enveloppes d'origine ont été remplacées par des enveloppes non acides et placées en boîtes. Les éléments ferreux ont été enlevés ou substitués par des trombones en plastique. L'Inventaire historique a été utilisé pour composer les notices descriptives de la première partie, alors que le classement thématique de William Barbey a été remanié pour mieux valoriser et identifier les autres parties du fonds. Les plans du domaine de Valeyres, levés en 1741 et 1782, ont été versés dès 1960 en sous-section " G Cadastres et plans ", sous les cotes Gb 276 b et Gb 276 c. Répertoire numérique établi par Francesco Altavilla, sous la direction de Robert Pictet, en octobre 2006. |
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Descripteurs |
Entrées: | Valeyres-sous-Rances (Suisse, VD) (Lieux\V) |
| Valeyres-sous-Rances (Suisse, VD) - Château (Lieux\V) |
| BARBEY (FAMILLE, ORIGINAIRE DE CHEXBRES, LAVAUX, ROPRAZ, CORSIER-SUR-VEVEY ET VALEYRES-RANCES) (Personnes\B) |
| archéologie médiévale (Matières\A) |
| plante ornementale (Matières\P) |
| renommée (Matières\R) |
| physiocratie (Matières\P) |
| esclavage - abolition (Matières\E) |
| Rances (Suisse, métralie, VD) (Lieux\R) |
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Fichiers |
Fichiers: | |
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URL vers cette unité de description |
URL: | https://davel.vd.ch/detail.aspx?ID=195469 |
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