PP 1113/1/1-11 Dessins , 1940-2015 (Sous-série)

Contexte de plan d'archivage


Zone d'identification

Cote:PP 1113/1/1-11
Cote de gestion:grand format
Titre:Dessins
Dates:1940-2015
Période de création:1940 - 2015
Niveau:Sous-série
Importance matérielle:3523 dessins dans 11 boîtes

Zone du contenu et de la structure

Contenu:En 1946, Paul-André Perret "se lance à Bienne comme dessinateur publicitaire, avec des grands magasins et le groupe Oméga comme principaux clients: du dessin réaliste, avec beaucoup de mise en page et quelques portraits d’industriels horlogers. Il épouse deux ans plus tard Anne-Marie Terrier, qui lui donnera deux filles, Agnès et Geneviève, et décédera en 1980. Il s’établit fin 1949 à Lausanne, où il s’engage dans des imprimeries en qualité de graphiste et travaille pour l’agence Trio. Ses premiers dessins de presse paraissent dans L’Illustré, où il dispose bientôt de toute la dernière page. En 1952, Jack Rollan, qui vient de perdre son emploi à Radio-Lausanne, l’engage comme dessinateur pour son Bon Jour. Les fameuses « Victimes de la semaine », signées André Paul, vont égayer toute la Suisse romande jusqu’en 1958, date à laquelle la retentissante faillite du spectacle sous chapiteau de Jack Rollan sonne le glas du Bon Jour. Cette année-là, Marc Lamunière, patron d’Edipresse, lui demande un dessin quotidien. Proposition jugée irréaliste ! André Paul travaille pour des maisons d’édition, comme La Guilde du Livre d’Albert Mermoud, et souhaite conserver ses activités d’illustrateur publicitaire. Ce sera finalement un seul dessin dans l’édition dominicale de la Tribune de Lausanne, devenue Le Matin, jusqu’en 2000. La saga de Nick et Fatty dans L’Ecolier romand (1952-1958), celle des Fricandot dans Trente Jours, les aventures de l’aguichante Chnouki-Poutzi dans le Bon Jour et la Tribune connaissent un franc succès. Lors de la campagne pour la T.V.A., Georges-André Chevallaz apparaît en boxeur, le front orné de sparadraps formant les trois lettres du nouvel impôt; le conseiller fédéral, qui a une haute idée de sa fonction, refuse de se reconnaître dans ce dessin, du coup, il adresse six photos-portrait au caricaturiste pour l’inviter à « rectifier le tir » (ou plutôt le trait !)… Son successeur au Conseil fédéral, Jean-Pascal Delamuraz, appréciera beaucoup plus les dessins d’André Paul, au point de lui passer commande de plusieurs originaux.

C’est en vain que Treno, le rédacteur en chef du Canard Enchaîné, propose à André Paul de collaborer à son hebdomadaire satirique. A l’occasion d’un voyage aux Etats-Unis en compagnie de son copain Etienne Delessert, le dessinateur lausannois donnera deux dessins au New York Times, mais déclinera une proposition de collaboration régulière. " (Extrait de: Jean-Philippe Chenaux, La Nation” du 8 décembre 2017). (...) Jack Rollan a dit d’André Paul qu’« il attrape sa victime au lasso et nous la livre dans la posture généralement muette où l’a empêtrée sa maladresse ». Il faut préciser qu’il procède avec une telle délicatesse qu’on chercherait en vain la moindre trace de violence ou de méchanceté. Préférant la dérision au message-choc et à la vulgarité, il fait rire (ou sourire) et ne cherche pas à choquer. Très proche par le style de Ronald Searle, son trait précis et rapide – pratiquement sans retouches – fait aussi penser à celui de Cabus. Dans ses caricatures, il s’attache à rendre une expression particulière. Pour son confrère Richard Aeschlimann, André Paul doit la réussite de ses dessins à « son trait séduisant à l’œil: net, rapide, incisif avec des envolées lyriques qui ne sont pas sans rappeler cette tendresse malicieuse que possédait également Jean Villard Gilles ». Sa grande force est de « dessiner plus vrai que nature », mais « avec un graphisme qui est à chaque fois une tentative (réussie) de synthétiser un aspect des activités humaines et ses conséquences dans le domaine de l’humour ». Elle consiste également à « régionaliser les décors afin que, dans l’esprit du spectateur, ils se révèlent en résonance immédiate avec leurs propres stéréotypes des endroits dessinés."

"Huitante-cinq ans de dessin, dont septante en tant que professionnelle, ça vous marque à tout jamais. Son ami le plus fidèle, son crayon ne le quitte en aucun cas. "Il m'arrive de jeter une idée sur le papier la nuit, dans un demi-sommeil...". Il ne peut s'en passer, même pour écrire une lettre." (Jean-Pierre Coutaz, André Paul Perret. 70 ans de dessin (PP 1113/29 et 30).

Dessins signés ou non, couleur ou noir-blanc, sans date, sans légende, répartis selon les thèmes suivants - déjà du vivant de son père, Agnès Brun avait tenté d’organiser autour de thèmes les lots de dessins qui ne sont pas obligatoirement des originaux et signés, sans avoir nécessairement la bonne compréhension du dessin.

- PP 1113/1/1/1/1-69: Environnement;
- PP 1113/1/1/2/1-81: Culture;
- PP 1113/1/1//3/1-195: Portraits;
- PP 1113/1/1/4/1-8: Paysages;
- PP 1113/1/2/1/1-157: Femmes et hommes, couples;
- PP 1113/1/2/2/1-90: Enfants-éducation;
- PP 1113/1/3/1-503: Politique Internationale;
- PP 1113/1/4/1-663: Vie helvétique, politique en Suisse;
- PP 1113/1/5/1/1-19: Alimentation;
- PP 1113/1/5/2/1-83: Santé (tabac, etc.); Vieillesse;
- PP 1113/1/5/3/1-130: Sport;
- PP 1113/1/5/4/1-4: Vin.
- PP 1113/1/6/1/1-145: Animaux;
- PP 1113/1/6/2/1-55: Véhicules;
- PP 1113/1/7/1-225: Vie actuelle;
- PP 1113/1/7/2/1-27: Flics;
- PP 1113/1/7/3/1-4: Postes;
- PP 1113/1/7/4/1-54: Armée;
- PP 1113/1/8/1-269: Signés: Illustrations;
- PP 1113/1/9/1-387: Divers;
- PP 1113/1/10/1-353: Signés divers;
- PP 1113/1/11/1-2: Suppléments.

Voir aussi PP 1113/12: Dessins de jeunesse, dessins isolés et non aboutis, carnets de croquis (non numérisés)

Zone des conditions d'accès et d'utilisation

Règles d'accès:Consultation sous forme numérique.
Langue:Français
 

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URL:https://davel.vd.ch/detail.aspx?ID=1294242
 

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