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Histoire: | Histoire de la famille et de l'Institut : Frédéric-Edouard Sillig est né en 1804 à Frankenberg (Saxe) (Frankenthal selon le Livre d'Or des Familles Vaudoises). Il fait des études de théologie à Meissen. Il arrive de Saxe, à l'Institut Venel à Orbe le 6 octobre 1826 où il peut mettre à profit ses talents de pédagogue et promouvoir différents sports (canotage, gymnastique, luge, excursions). Il quitte cet institut en 1836 pour fonder avec son épouse Augustine Julie Roulet, l'Institut Bellerive à La Tour-de-Peilz. Cet institut, appelé aussi Institut Sillig, accueille des étudiants suisses et étrangers (surtout anglo-saxons), déménage à Villars en 1936, et ferme ses portes en 1939 en raison de la guerre. L'institut a compté parmi ses élèves Cyrus Vance, qui a été secrétaire d'État américain des affaires étrangères sous l'administration de Jimmy Carter, entre 1976 et 1980. Frédéric Edouard Sillig, bourgeois de La Tour-de-Peilz depuis 1849, a eu 5 enfants, dont Oscar Sillig, Edouard Silliget Edwin Sillig, tous trois travaillant à l'Institut. A la mort de son père en 1871, Oscar Sillig (1838-1910) tourne son activité du côté de son manège, il devient un écuyer hors pair et aligne plusieurs succès en dressage dans divers concours hippiques. Edouard Sillig, né en 1841, poursuit des études scientifiques. Après un voyage en Amérique, il rentre pour s'occuper de l'Institut avec son frère Edwin. Il fait carrière dans l'armée en atteignant le grade de lieutenant en second de la Batterie d'artillerie, il nous laisse d'ailleurs ses souvenirs de l'occupation des frontières en 1871 parmi le Bataillon 23 Vaud dans son journal. Il entame également une carrière politique au sein du Conseil communal de La Tour-de-Peilz. Il épouse en premières noces Marie Durand, fille du pasteur et professeur de théologie Louis Durand et d'Emma Durand née Dilly. La famille de Marie Durand compte parmi elle, son oncle, le poète Henri Durand, et son frère Etienne Auguste Durand (1860-1941), avocat, premier lieutenant d'infanterie et conseiller communal à Lausanne. Après le décès de Marie Durand à la suite d'un empoisonnement par des huîtres en 1890, Edouard se remarie avec Louise Françoise Cécile Wirz (1850-1922), la petite-fille du Capitaine Abraham Rey (1778-1859) lequel participe activement à la Révolution vaudoise de 1798, puis intégra le Ier Régiment Suisse, il tint enfin garnison en Corse et dans plusieurs villes d'Italie . De cette union ne naîtra aucun enfant. Edouard Charles Alfred Sillig est né en 1887. Ses études de droit terminées (Zofingien), il ouvre son étude d'avocat à Vevey (il a notamment représenté le ministère public de la Confédération lors du procès de Léon Nicole après les troubles de 1932 à Genève), et est nommé bâtonnier vaudois en 1948. Il est aussi capitaine dans l'artillerie (il a participé aux mobilisations de 1914-1918 et de 1939), conseiller communal, puis municipal à La Tour-de-Peilz en charge du dicastère de la police et des écoles de 1941 à 1948,auteur de plusieurs pétitions pour la réforme du système scolaire vaudois, fondateur du ski-club " Qua non descendam ". Il épouse en 1916 Madeleine Pachoud, fille de Frédéric et de Lina Pachoud-Briod qui est infirmière de 1915 à 1916 dans les antennes de l'"Ambulance of the American Hospital of Paris" à Neuilly-sur-Seine et Never. Ils ont quatre enfants: Jacques, avocat (1917-1966), François dit Frifri, architecte (1920- ), Jeannine dite Miquette (1923- ) et Antoinette (1927- ). Infirmière formée à l'école "Le Bon Secours" à Genève, Jeannine Sillig accomplit des missions humanitaires pour le CICR et d'autres organisations en Palestine, au Japon, au Biafra, en Afrique de l'Est et au Bengladesh avant de terminer sa carrière à l'hôpital de zone de Morges. Frédéric Pachoud (1856- ?), fils de Jean Louis et Victoire Caroline Pachoud-Pachoud, a suivi des études de médecine. Après un internat à l'Hôpital cantonal de Genève (1878-1879), il est recruté comme médecin assistant à l'asile d'aliénésdu Bois-de-Céry près Lausanne, et en 1889, nommé premier médecin et directeur du même établissement. Il démissionnera en 1892 pour fonder sa propre maison de retraite près de Morat. La même année, il devient membre associé étranger de la Société médico-psychologique de Paris. Il est considéré comme un des plus grands aliénistes de son époque. En 1881, il est nommé premier lieutenant des troupes sanitaires par le Conseil fédéral. Il a aussi embrassé une carrière politique : membre du Grand Conseil vaudois en 1886, conseiller communal de La Tour-de-Peilz en 1909. Son père Jean Louis Pachoud (1812- ?) a été major dans l'armée et a stationné dans différentes villes françaises. |
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