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| Histoire: | La création des Usines métallurgiques de Vallorbe est due à la fusion des 3 usines Grobet, Glardon et Borloz, ratifiée par l'assemblée des actionnaires le 28 mars 1899, autorisant l'emprunt de Fr. 600.000.- auprès de la Banque d'Escompte et de Crédit à Lausanne. Pour assurer ses liquidités financières, un deuxième emprunt de Fr. 30.000.- est contracté en 1900. Les Usines métallurgiques de Vallorbe sont alors pourvues de moyens suffisants pour affronter la concurrence.
Jusqu'en 1919, les affaires s'intensifient et l'introduction de méthodes scientifiques dans une industrie traditionnelle comme la production de limes lui assure des bénéfices croissants. Durant la Première Guerre mondiale, la fabrication d'un produit de qualité exceptionnelle est recherchée dans la mesure où les limes aident à la confection aussi bien de machines à coudre que de détonateurs. Les Alliés, comme les puissances de l'Entente, gonflent le carnet des commandes, qui s'effondrera rapidement dès la fin du conflit.
La Belle époque s'achève sur un bilan maussade et les années d'après-guerre, spécialement de 1921 à 1937, resteront des années tragiques. Deux réductions successives du capital-actions et le renvoi des deux tiers des ouvriers n'enrayent que partiellement le déclin des Usines métallurgiques. La période de crise ne s'arrêtera qu'à la veille de la Deuxième Guerre mondiale. Grâce à un personnel fidèle à l'entreprise et à des ouvriers hors pair, l'Usine reste néanmoins à la pointe du progrès technique dans le domaine des limes.
Le Deuxième Conflit mondial et les débuts de la Guerre froide assurent à nouveau des commandes régulières. De 1938 à 1951, les belligérants de tous bords se montrent bons clients.
De 1952 à 1974, les Usines métallurgiques de Vallorbe se modernisent et s'adaptent aux besoins d'un monde industriel en voie d'automation. Elles assurent leur stabilité et leur sécurité pour l'avenir. Dès février 1974, l'ordinateur est opérationnel dans la conception et la production des limes industrielles.
Directions successives :
- David Glardon : 1899-1904
- Adrien Grobet : 1905-1946
- Gustave-Louis Chappuis : 1946-1968
- Adolphe Roth : 1969-1972
- Charles Montferrini : dès 1972 |
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