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Histoire: | Les premières mentions du nom Bridel (sous diverses formes) dans le canton de Vaud remontent aux premières années du 14ème siècle pour ne désigner, à quelques exceptions près, que des agriculteurs habitant la Broye. Vers 1453, le premier Bridel à venir s'installer comme clerc à Moudon est Antoine Bridel, petit-fils de Jaquet et fils de Jacques. C'est seulement à la fin du 15ème siècle qu'il acquiert la bourgeoisie de Moudon. Dès lors, la famille Bridel de Moudon fournit principalement des négociants et des prêtres, et occupe diverses places de magistrats et de fonctionnaires. Le fonds Bridel ne contient quasiment pas de documents sur cette période, si ce n'est de la documentation réunie par Philippe-Sirice, le doyen Bridel, Philippe-Louis, Philippe-Louis-Justin, Auguste-Louis, et surtout Georges-Antoine Bridel (cf. Recueil de Généalogies Vaudoises).
Avec Michel-Sila, baptisé en 1647, commence une ère décisive : ses deux seuls enfants à avoir une descendance migrent, l'un à Lausanne, l'autre à Montreux, fondant respectivement la branche aînée, dite de Moudon-Genève, et la branche cadette, dite de Vevey-Bienne.
La branche aînée prend donc naissance avec Philippe Bridel-Pictet (ou Pittet), qui étudie la théologie à Lausanne et exerce son métier de pasteur à L'Abbaye (Vallée de Joux). Parmi ses enfants, Jean-Daniel-Rodolphe, lui aussi pasteur, père entre autres du doyen Philippe-Sirice, du pasteur et collectionneur d'art Jean-Louis-Philippe, du diplomate, poète et botaniste Samuel-Elisée, attaché à la cour de Saxe-Gotha, et du négociant et magistrat judiciaire Pierre-Jean, bourgeois de Genève en 1791.
Des enfants de ce dernier, Philippe-Louis, pasteur à Lausanne, est à la tête d'une descendance comportant d'un côté Philippe-Louis-Benjamin, pasteur, et son fils Louis-Adolphe, professeur à la Faculté de droit de l'Université de Genève, puis à Tokyo, initiateur de nombreuses lois garantissant le droit de la femme, de l'autre Georges-Victor, fondateur de la maison d'édition et d'impression Georges Bridel et Cie, lui-même père de Philippe-Louis-Justin, pasteur, professeur de théologie et de philosophie, d'Auguste-Louis, qui continue l'activité de son père, et de Georges-Antoine, directeur de l'imprimerie, puis, une fois celle-ci vendue, directeur aux Imprimeries Réunies, président du Comité de l'Association du Vieux-Lausanne.
La branche cadette a pour point de départ Abraham Bridel qui migre à Montreux. Il laisse deux fils jumeaux, Jean-David, négociant à Vevey dont il est bourgeois dès 1759, et Noé-Louis, qui étudie la théologie à Lausanne puis part pour la Russie, où trois générations de Bridel se succéderont. Quant aux enfants de Jean-David, Philippe-Louis s'établit en 1815 à Bienne où il est négociant. Son fils Vincent-Henri-Albert acquiert la bourgeoisie de Bienne en 1828, et est le père de Gustave-Albert, ingénieur-mécanicien ayant travaillé à la correction des Eaux du Jura et achevé les travaux de la Compagnie du Chemin de fer du Gothard. Son fils cadet, Gustave-Fritz, est commandant de la brigade d'artillerie I en 1919 (=Pour plus de détails, se référer à la notice de Georges-Antoine dans le Recueil de Généalogies Vaudoises (cf. P Bridel/H I/122) et à l'arbre généalogique de Jacques Bridel (cf. P Bridel/L II/10). |
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