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Histoire: | Pierre-Louis Guye est né le 28 octobre 1896, à Genève. Originaire des Verrières et de La Côte-aux-Fées (canton de Neuchâtel) et de Genève-Ville, il est le fils de Philippe-Auguste, qui fut professeur de chimie à l'Université de Genève, et de Cécile-Marie Désirée, née Arrès, de nationalité française avant son mariage. "Après avoir commencé des études dans cette même Faculté (de chimie de Genève), puis à Neuchâtel en botanique et en physique, études qu'il semble n'avoir pu achever en raison d'une maladie contractée à la fin de la guerre, Pierre Guyes'installe dès 1926 sur les bords du Léman où il mène, à l'abri des questions d'argent, des essais de culture mêlant herboristerie et agronomie.
La manie est d'écrire articles, brochures et livres sur les thèmes du fédéralisme, de la latinité, du corporatisme agraire ou, plus tard, dans le registre sociologique et pré-écologique. Il lance aussi de projets de journaux et de revues, fonde des associations - dont il est l'un des rares membres-rédigeant pour elles, sous forme militante, de nombreux statuts comme ceux d'une Union civique mondiale qu'il publie en 1950.
De confession réformée, il est attiré par le catholicisme et, après une longue instruction religieuse au terme de laquelle les ecclésiastiques restent circonspects, il signe son abjuration en 1938. Il fait partie de cette constellation de néo-catholiques romands dont l'évêque Marius Besson redoute le zèle intempestif qui peut mettre en feu la paix confessionnelle". Il est mort après 1967, sans descendance. |
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