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| Histoire: | Frédéric de Charrière, baron de La Sarraz (1806-1849): pasteur et historien.
Fils de François-Henri Samuel et de Susanne-Louise Gaulis, Marc-Louis-Frédéric-Juste est le frère de Pierre-Marc-Louis de Charrière (1795-1874). Il est "né aux Chavannes (Cossonay), le 7 avril 1806. Mort à Nyon, le 7 avril 1849. Etudia la théologie à Lausanne et fut consacré au saint ministère le 1er août 1830. Il fut suffragant à Baulmes, à Romainmôtier et à Nyon, puis de nouveau à Romainmôtier jusqu'à la fin de 1836. En 1837, il se maria et visita l'Italie et le midi de la France. De retour au pays, il fut, durant plusieurs années, suffragant à Gingins, puis pasteur à Ballaigues du printemps 1843 à novembre 1845. Au nombre des pasteurs démissionnaires, il demeura deux ans encore à Ballaigues comme pasteur de l'Eglise libre de ce village. Avant la démission, il avait été désigné comme deuxième pasteur de l'Eglise de Cossonay, mais n'occupa pas ce poste désiré par lui. En 1847, il se fixa à Nyon où, sans charge officielle, ilseconda le pasteur libre de cette ville et s'occupa spécialement de la petite communauté de Coppet. Il fut enlevé par la petite vérole, à l'âge de 43 ans.
Sa part de biens paternels consistait dans un domaine à Senarclens, désigné sous le nom de "domaine de l'hoirie", des bois à L'Isle et ailleurs encore. Il épousa, le 15 juin 1837, dans le temple de Saint-Sulpice (contrat du 10 mai), Jeanne-Françoise-Susanne, fille mineure de Georges-Louis du Plessis-Gouret, bourgeois de Morges, propriétaire du Viez sur Nyon, et de Françoise-Louise Prévost; elle lui apportait en dot un domaine à Gilly et Vincy et hérita l'année suivante d'une part de la succession de sa grand'tante maternelle, Mlle Cabanis. Elle mourut au Viez, le 18 mars 1868. Quatre enfants : un fils décédé peu après sa naissance, Louise-Susanne-Aline, Edouard-Louis-Samuel et Aline-Alfrède" (Extrait de : Recueil de généalogies vaudoises, t.1/4, Lausanne, 1920, p. 485). |
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