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Histoire: | Famille originaire du Languedoc, admise à la Bourse puis Corporation française de Lausanne, laquelle fut incorporée dans la bourgeoisie de Lausanne en 1860.
D'après le rôle des réfugiés du 1er février 1771, Jean-Pierre Roux, matelassier, arrivé en 1751, âgé de 34 ans, est ressortissant de la Bourse française de Lausanne; sa femme, Louise Françoise, a 32 ans (ACV, Ea 9, p. 51). En 1798, il est manoeuvre à Morges (ACV, Ea 14/175). A maintes reprises, il eut recours aux secours de la Bourse française de Lausanne. Jean-Pierre Roux, de la Corporation française de Lausanne, habitant à Morges, y meurt le 20 février 1808 à l'âge de 75 ans environ (ACV, Eb 86/9, p. 140).
Fils de Jean-Pierre et de Françoise-Louise Héritier, Jean-Louis Roux est né à Morges le 21 avril 1785 (ACV, Eb 86/7, 427). Maître-perruquier, parfumeur et coiffeur, franc-maçon, il est en 1821 second surveillant de la loge l'Espérance à l'Orient de Lausanne, grand aumônier au sein du Grand Orient National Helvétique Romand à Lausanne et frère-maître élu du Sublime Chapitre à Lausanne. Le 22 septembre 1806, il avait obtenu l'agrément de la Bourse française à son mariage avec Elisabeth, fille d'Henri Aymonier, de Champvent (AVL, CF, F 22, p. 37). En 1841, il remplace Georges Noir comme directeur de la Bourse française, dont il est élu membre du Conseil en 1854 (AVL, CF, F 24, p. 418, et F 26, p. 213). Il mourut à Lausanne le 11 juin 1866. Par testament du 10 septembre 1859, il instituait héritiers ses enfants Justine-Marguerite alliée Vernaud, Jaques-Frédéric, pharmacien, Louis-François, coiffeur, Charles-François, major, nés tous quatre de sa première femme Elisabeth Aymonier, Hélène-Henriette-Charlotte et Eugène-François-Alexandre, nés tous deux de sa seconde femme Jessie Cameron (ACV, Bg 13 bis/28, p. 243-244).
Son fils Charles-François naît à Lausanne le 22 décembre 1815. Il fut Bellettrien en 1833-1834. Il obtint en 1838 un passeport pour la Sardaigne (ACV, K VII g 12/1, p. 115). Il est capitaine-aide-major d'infanterie d'élite en 1845. Elu membre directeur du Conseil d'administration de la Corporation française de Lausanne et secrétaire en 1849, il démissionne en 1853 par suite de ses nouvelles fonctions et en 1854 en raison de la nomination de son frère Jean-Louis à la présidence (AVL, CF, F 26, p. 1, 171 et 213). Jusqu'en 1850, il est contrôleur du 5e arrondissement de l'administration des péages. Secrétaire du commissaire des guerres 1851-1853, major en 1852, chef-inspecteur pour les exercices militaires au Collège cantonal 1852, directeur pour la maison pénitentiaire 1853-1858. Aide du Bureau du directeur du 5e arrondissement des péages en 1859, il est adjoint dès 1862, puis receveur principal de 1875 à 1879. Il est encore commandant du 3e arrondissement militaire de Lausanne et Lavaux 1866-1875, avec grade de lieutenant-colonel. Il meurt à Lausanne le 11 juillet 1879.
Son fils Marius-Henri-Sigismond (Lausanne 13 juillet 1857 - Genève 11 avril 1911) s'établit à Genève. Il avait épousé Jeanne Adrienne Sahli, dont il eut un fils, Georges-Marius, né à Genève le 6 août 1895. Le fils de ce dernier, Pierre Georges José, réside actuellement à Onex (Genève). |
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