Fondation du château de la Roche, à Ollon

 

Données de base

IdentifiantFondation du château de la Roche, à Ollon
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Collectivité
Forme(s) autorisée(s) du nom:Fondation du château de la Roche, à Ollon

Zone de la description

Dates d'existence:30 juin 1983 -
Période d'existence:de 30/06/1983
Histoire:Situé au coeur du village d'Ollon dans le Chablais vaudois, le château de la Roche dut faire face à de nombreux aléas de l'histoire, érigé au XIIIème siècle, il passa des mains de la famille Rovéréaz aux mains de la famille Améan. Le château connut alors une situation financière de plus en plus déplorable. Le monument ne put être entretenu et menaçait de s'écrouler. Il a fallu attendre l'année 1983 pour que les choses bougent enfin : las des péripéties financières et du gouffre financier que représente le château, le canton de Vaud, décida du déclassement de ce dernier en mars 1983. En réponse à ce choix quasi désespéré de l'Etat, quelques citoyens se mobilisèrent pour sauver le bâtiment de la ruine totale. Ainsi, ce fut vers la fin de l'été 1983 que la Municipalité d'Ollon reçut une petite délégation récemment regroupée en association: l'Association pour la réhabilitation du château de la Roche était née (30 juin 1983). Mais comme il fallait récolter des fonds pour la restauration, une fondation vit le jour (29 août 1985), qui est propriétaire du Château de la Roche et qui a pour mission d'élaborer les projets de restauration et de trouver les ressources nécessaires à leur réalisation. La fondation est placée sous le contrôle de l'Etat et travaille en étroite collaboration avec l'Association.

Dès la création de la Fondation, une recherche de fonds longue et laborieuse put enfin débuter. La première étape fut d'acquérir les parts des deux propriétaires. Ce fut un demi-succès : un seul accepta de donner la sienne à la fondation (M. Borel). De nouveau, la situation stagna. Voyant que rien ne se passait, la population d'Ollon se montra de plus en plus sceptique vis-à-vis de cette aventure. A un point tel que la Fondation décida de renoncer à poursuivre son action (24 octobre 1986). Ce qui entraîna automatiquement le renouvelé de déclassement du bâtiment ! Encore une fois, des voix opposantes grondèrent et une interpellation fut développée devant le Grand Conseil. L'Etat attribua enfin des subventions et s'attela avec vigueur à l'expropriation puis suspendit la seconde procédure de déclassement.

Selon les voeux de l'Association et de la Fondation, un plan de restauration fut mis sur pied. Il devait se faire en quatre phases : une première concerne la rénovation de la toiture (1989-1999) et l'achat de terrain et de déplacements des garages (1994-1999) ; une deuxième étape s'occupe des premiers volumes de la partie est du château avec ses différents étages ; une troisième a pour objectif de consolider la façade sud et de sa salle des chevaliers avec sa monumentale cheminée. Toutes ces étapes furent entreprises par l'architecte Jean Nicollier.

La Fondation, forte d'environ 300 membres, poursuit aujourd'hui encore l'amélioration de divers locaux par adjonction de chauffages. Cette dernière recherche ainsi en permanence l'équilibre entre la conservation des traces de l'histoire et le désir de rendre fonctionnel le monument.

Informations internes des archives

Code d'identification:[02012]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:PP 1031