Fondation PROFA

 

Données de base

IdentifiantFondation PROFA
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Collectivité
Forme(s) autorisée(s) du nom:Fondation PROFA

Zone de la description

Histoire:C'est en 1966 que la ligue vaudoise PRO FAMILIA a créé le centre médico-social Pro Familia (CMSPF), avec l'appui des pouvoirs publics. Ce nouvel organisme s'est vu confié la réalisation d'une consultation de planning familial et la réouverture d'une consultation conjugale (anciennement consultation de mariage et prénuptial ouverte en 1930). En 1967, ouverture de la première consultation de planning familial extrahospitalière En 1969, le Canton se dote du Service de l'éducation sexuelle de la jeunesse. En 1969, la section "Education sexuelle de la jeunesse" est fondée au CMSPF. Successivement, des antennes de consultation conjugale ou de planning familial sont ouvertes en 1974, 1975, 1977, 1981, 1982, 1985 respectivement à Montreux, Yverdon-les-Bains, à Vevey, à Renens et à Morges. Dès 1987, la prévention du VIH/SIDA fait son apparition, dès 1980, début des consultations sur la grossesse; en 1991, loi fédérale sur l'aide aux victimes d'infraction (LAVI), dont le centre est intégré à Profa en 1999. Dès 2000, tout un arsenal légal cadre un nombre important des domaines traités par Profa, formations extérieures à Profa, titres post-grade HES. Profa est désigné comme centre de référence pour la Santé sexuelle et reproductive. Développement du conseil en périnatalité dans toutes les régions.

Dès le début, le CMSP a été indépendant de la ligue PRO FAMILIA et cette indépendance a trouvé son expression complète en 1984; il est devenu alors une fondation. L'appellation officielle Profa date de 1998. Dès l'année 1992, la désignation « Centre médico-social Pro familia », de même que son abréviation CMSPF suscitaient des critiques.
Privée et reconnue d'utilité publique, la Fondation PROFA agit en complémentarité des pouvoirs publics qui lui confient des mandats. Elle répond à des besoins de santé (au sens de la définition de l'Organisation mondiale de la santé).

Son but est d'oeuvrer au développement de la qualité de la vie affective, relationnelle et sexuelle des personnes et de promouvoir le respect de leur intégrité. En tant que centre de référence dans ses domaines de compétences, elle a se préoccupe d'information et de formation. Elle procède à l'analyse de sa pratique afin de la conceptualiser. Les protections proposées par ses différents services peuvent être définies selon un axe allant du général au spécifique et classées en fonction de leur degré d'urgence.
Bien-être; Intégration; Promotion de la santé; Prévention; Problème de santé; Violence; Abus; Information; Education; Conseil; Intervention de crise.

Dans la mesure où des archives concernent la période avant 1966, il faut associer à la présentation de la Fondation PROFA celle de PRO FAMILIA.
"En 1923, quelques parents, constatant que nos ville offrent des conditions peu favorables à la vie de famille, décidèrent de former une ligue de pères, de mères et d'amis de la famille. Ils constituèrent un comité de patronage et organisèrent une série de conférences populaires à la Maison du Peuple sur des questions d'intérêt familial. A l'issue de la dernière séance, le projet de ligue PRO FAMILIA fut exposé et approuvé par les assistants. Entre 1923 et 1929 PRO FAMILIA devient une association de familles sur le modèle des associations françaises d'après-guerre. En 1930, elle absorbe la Société vaudoise de moralité publique, organise des causeries d'éducation sexuelle dans les écoles et ouvre un local de consultation conjugale et prénuptiale à La Source, à Lausanne. En 1935, elle compte 5000 adhérents, et accorde 41 bourses de livres à des enfants "méritants" de familles nombreuses. Elle fait valoir 8 heures, à la suite d'une enquête menée en 1932, comme heure d'entrée en classe des écoliers en été; en 1938, elle fait valoir le besoin de logements pour familles nombreuses, elle alloue en 1938 un montant de CHF 500.- au Service social de Lausanne pour offrir à des mères surmenées des heures de femmes de ménage. En 1940, elle soutient deux motions au Grand Conseil vaudois, qui déboucheront sur la première loi de ce type en Suisse en Suisse sur les allocations familiales. En 1942, elle fonde le "Coin de terre" pour la construction de maisons familiales à prix réduit. En 1949, elle publie une plaquette sur le divorce, en 1952, elle ouvre une nouvelle consultation pour époux en difficulté, et en 1953, elle fait salle comble en organisant un forum sur les crèches. En 1953, un service cantonal d'aides familiales est créé, et en 1961 le Service social de justice qui se charge d'adoption et de récupération de pensions alimentaires est rattaché à PRO FAMILIA."

Informations internes des archives

Code d'identification:[02006]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:N 13