Langie (André)

 

Données de base

IdentifiantLangie (André)
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Personne
Forme(s) autorisée(s) du nom:Langie (André)

Zone de la description

Dates d'existence:21 septembre 1871 - 30 décembre 1961
Période d'existence:21/09/1871 - 20/12/1961
Histoire:André[-Marcel-Casdimir) Langie né à Payerne le 21 septembre 1871 et décédé le 30 décembre 1961. Frère de Marthe Langie, enseignante au Conservatoire de Lausanne. Fils d'un immigré polonais, qui avait participé à l'insurrection de 1863, et d'Amélie Perrin, soeur de l'avocat Victor Perrin, président du Grand Conseil vaudois. Il a épousé Marie-Louise Langie, née Leuba, décédée le 6 janvier 1946. Etudes: pensionnat russe à Clarens, Ecole Albert-le-Grand à Arcueil près de Paris, Collège classique et Gymnase à Lausanne, Faculté des lettres à Lausanne, thèse sur "Les bibliothèques publiques dans l'ancienne Rome et dans l'Empire romain" à l'Université de Fribourg. Profession: archiviste puis bibliothécaire: aide de l'archiviste cantonal vaudois (dès le 1er septembre 1891), assistant soit adjoint romand à la Bibliothèque nationale suisse (1er mai 1895 - février 1902), Bibliothèque de la Faculté de théologie de l'Eglise libre (1903-1944). De par ses connaissances linguistiques et ses dons en cryptographie, il est appelé par la justice et la police à servir d'interprête ou à déchiffrer des documents cryptés. De 1896 à 1906, il lit et censure pour le Ministère public de la Confédération, les journaux révolutionnaire écrits en russe et publiés en Suisse. Il est cryptographe de l'état major de l'armée suisse (1914-1918) et c'est lui qui mit au courant le président du Conseil fédéral, Camille Decoppet, et le général Wille de l'affaire dite des colonels (1915-1916).

Informations internes des archives

Code d'identification:[00380]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:P Langie