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Histoire: | Les plus anciens écrits de la Confrérie réformée d'Echallens remontent à 1676 mais ceux-ci laissent entendre que la Confrérie existait antérieurement. Dans les premiers temps, les six membres de la Confrérie Réformée d'Echallens règlent les "affaires minimes"; ils sont chargés en outre de visiter les écoles de trois mois en trois mois, afin que "les enfants soient bien instruits en la piété et crainte du Seigneur, catéchisés, et bien enseignés à lire et à escrire". Pour devenir membre de la Confrérie, on payait un "entrage". Cette finance s'ajoutait aux biens de la Confrérie, que l'assemblée misait pour les faire valoir; c'était une méthode de placements des capitaux. Les membres de la Confrérie devaient être bourgeois d'Echallens jusqu'en 1864, date à laquelle on décida que pouvaient être reçus au nombre de confrère "tous les citoyens légalement domiciliés dans la commune d'Echallens, professant la religion protestante réformée et qui s'y font agréer". Le nombre des membres est allé constamment en augmentant: 22 membres en 1819, 48 en 1834, 55 en 1850, 96 en 1965. Elle fonctionne comme autorité de l'Eglise jusqu'en 1863, date de la création dans le Canton des Conseils de paroisse. Actuellement le Conseil de paroisse s'occupe de tout ce qui touche à la vie religieuse de la communauté réformée quant à la Confrérie, elle a la responsabilité du temple et assure les frais de culte. Les ressources régulières actuelles de la Confrérie sont les revenus du capital, les cotisations des membres (dès 1950), le subside communal et la part qui lui revient des collectes faites aux cultes. La Confrérie a joué un rôle de premier plan au cours des siècles. En effet, plusieurs personnalités de la localité ont travaillé pour elle. Aujourd'hui, elle est encore très utile, ses membres et en particulier son Conseil ont à coeur, avec le Conseil de paroisse, la bonne marche de l'Eglise protestante à Echallens. |
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