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Histoire: | "Après la mort de Jean-Daniel Gaudin, survenue en 1856, à l'âge de 76 ans, son fils Charles-Théophile (1822-1866), alors précepteur du fils de Mme de Rumine à Lausanne publie un livre intitulé : "Jean-Daniel In Memoriam".
Il relevait des pages du Journal que, depuis 1794 âgé de 14 ans, son père Jean-Daniel écrivait et dans lequel il notait ses convictions religieuses, des faits de sa vie et de celle de ses enfants.
Cette publication eut du succès puisqu'en 1865 paraît la 3e édition. Elle contribua à faire connaître Jean-Daniel Gaudin quoique son nom de famille n'y soit pas mentionné, pas plus que celui de Dizy, son village où il passa son enfance.
Les divers cahiers formant le Journal de Jean-Daniel Gaudin restèrent au Petit-Château chez sa fille Lina Gaudin (1818-1894) puis chez la nièce de cette dernière Mme Porret-Taylor, épouse du pasteur P.A. Porret à Genève et Céligny. Après le décès de celui-ci ses fils brûlèrent une partie de ses "vieux papiers sans valeur" parmi lesquels se trouvaient les cahiers d'école contenant les souvenirs d'enfance de Jean-Daniel Gaudin. Mme Paccaud-Porret arriva à point pour sauver les 3 volumes reliés qui existent encore. Heureusement que "In Memoriam" contient des larges extraits des cahiers détruits que Georges-Antoine Bridel avait consultés vers 1905 et dont il parle dans une "Note sur Jean-Daniel Gaudin et le Petit Château".
C'est en 1943 que je fis la connaissance de Mme Paccaud-Porret, veuve de M. William Paccaud, pasteur à Grancy. Je lui parlai de Dizy où j'avais passé tant de jours chez ma Grand-mère et où j'avais bien connu les demoiselles Léa et Nancy Gaudin. Elles avaient donné des leçons à ma mère et à ma tante Anaïs et recevaient chez elles les enfants du village pour l'Ecole du dimanche. Elles ont vécu de 1840 à 1910 et de 1836 à 1913 et connu leur cousin Jean-Daniel dont la fille Lina (1818-1894) était leur amie. Mesdemoiselles Gaudin firent cadeau du livre "Jean-Daniel In Memoriam" à ma mère et très jeune j'ai eu plaisir à lire les pages concernant sa jeunesse à Dizy.
Ma femme, élevée à Dizy, et moi eûmes d'excellents rapports d'amitié avec Mme Paccaud-Porret. Voyant l'intérêt que je portais à Jean-Daniel Gaudin, elle me fit cadeau des volumes et lettres qu'elle possédait, sachant que j'en ferais bon usage".
(Tiré de Je m'intéresse à Jean-Daniel Gaudin, par Olivier Epars, sans date [après 1980-avant 1992], coté PP 394/5). |
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