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| Histoire: | Originaire de Remüs, dans les Grisons, où son père était pasteur, Jacob Barblan (23 août 1843-11 février 1922) fit des études classiques à Coire et en Allemagne. Il s'établit à Morges en 1869, enseigna au pensionnat de jeunes gens de la Victoire, puis fut nommé maître d'allemand au Collège et à l'Ecole supérieure de Morges en 1871. Il y enseigna pendant près de 40 ans et prit sa retraite en 1910.
Jacob Barblan fut très actif à Morges : en 1882 il y créa la première école froebelienne du canton de Vaud ; au mois de novembre 1887, il fonda la Société du Vendredi, qui organisait notamment des conférences ; en 1896, grâce à lui, la première école professionnelle vaudoise pour jeunes filles vit le jour à Morges. Dans le domaine musical, il faut mentionner la fondation de la Société de chant sacré, ainsi que l'organisation de nombreux concerts et auditions.
Il épousa Marianne Dunand, dont il eut neuf enfants : Jeanne, Otto et Louis (jumeaux, tous deux pasteurs), Margreta, Gustave (négociant), Maria, Emmanuel (professeur de musique), Bertha et Lydia (pianiste et cantatrice).
Notice biographique de Lydia Opienska-Barblan : Lydia Barblan (12 avril 1890-3 janvier 1983), naquit à Morges, étudia très tôt le piano et l'harmonie, puis se tourna vers le chant. Elle étudia à Fribourg-en-Brisgau, à l'Ecole de musique de Bâle et au Conservatoire national polonais de Poznan. Elle poursuivit une brillante carrière de soliste dans les grandes villes d'Europe. Avec son frère Emmanuel Barblan et deux autres artistes, elle fonda le Quatuor vocal Barblan, puis avec Henryk Opienski, compositeur et musicologue polonais, qui deviendra son mari en 1924, l'ensemble musical " Mottet et Madrigal ", qui donna de nombreux concerts en Suisse et à l'étranger.
Son activité dans le domaine musical valut à Lydia d'être reçue bourgeoise d'honneur de la ville de Morges, en 1968 ; le gouvernement français lui octroya les Palmes académiques et la Pologne l'honora de la Croix d'or du mérite.
Notice biographique de Gustave Barblan : né à Morges en 1877, Gustave, fils de Jacob Barblan, fait un apprentissage de commerce dans la maison de denrées coloniales Redard. Il travaille ensuite à Schaffhouse puis en Allemagne, avant d'entrer dans la maison de combustibles Ramuz, à Lausanne. Il en prend la direction en 1908. Il a également présidé l'Association des marchands de combustibles de Lausanne et l'Association suisse des importateurs de charbons. Membre du parti libéral, Gustave Barblan devient conseiller communal en 1919 et président du Conseil en 1933. Il est décédé le 3 août 1954. |
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