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Histoire: | Henri (-Philippe) Meylan est né le 29 octobre 1900 à Lausanne, d'(Emile-)Henri(-Frédéric) Meylan (1860-1929) et de Cécile-Estelle Faure (1867-1953). Son ascendance proche se compose ainsi : - grand-père paternel : Davis-Marcelin Meylan (né en 1810) - grand-mère paternelle : Louise Gilliéron (née en 1823) - grand-père maternel : Philipe Faure (1840-1922) - grand-mère maternelle : Julie-Estelle Bergeon On lui connaît également deux soeurs : Marguerite (1896-1978) et Gertrude-Alice (1899 ?). Le 15 mars 1934 Henri Meylan épouse Alice Roud (1902-1981) à Saint-Légier (VD), de qui il aura un fils, Jacques(-Henri), né en 1938. Notons que le fonds contient des documents relatifs aux familles Faure, Roud et Gilliéron. Henri Meylan était licencié de la faculté de théologie protestante de l'Université de Lausanne (1923), docteur ès lettres de la Sorbonne et archiviste-paléographe diplômé de l'école des Chartes de Paris. Il fut nommé professeur extraordinaire d'histoire de l'Eglise et d'histoire des dogmes à la faculté de théologie de Lausanne en 1927. Professeur ordinaire en 1936, il prit sa retraite en 1970. Il fut doyen de la Faculté en 1936-1938, en 1946-1948 et en 1966-1968, et recteur de l'Université en 1946-1948. Il présida la commission de la recherche scientifique de la Haute Ecole Vaudoise. Henri Meylan fut président de la Société vaudoise d'histoire et d'archéologie de 1957 à 1960, puis président central de la Société suisse d'histoire de 1960 à 1965. Il siégea de 1965 à 1969 au Conseil national de la recherche scientifique pour la théologie et la philosophie. Il fut en outre rédacteur puis président de la Revue de théologie et de Philosophie. Depuis 1971 il était membre correspondant de l'Académie des inscriptions et Belles-lettres de Paris. Membre du synode de l'Eglise nationale vaudoise, il joua un rôle important dans la fusion des deux églises protestantes du canton. Il publia de nombreuses études sur le 16e siècle et les grandes figures de la Réforme -dont celles réunies en 1976 sous le titre D'Erasme à Théodore de Bèze - et travailla durant 25 ans à la publication de la correspondance de ce dernier. Il fit également partie du Conseil d'administration de la Gazette de Lausanne. Les universités de Neuchâtel (1938), de Caen (1948), de Strasbourg (1951), de Genève (1964), de Saint-Andrews, en Ecosse (1967), et de Montpellier (1972) lui avaient décerné leur doctorat honoris causa. Henri Meylan est décédé le 9 mars 1978 au Mont-sur-Lausanne. |
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