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Histoire: | Chronologie du CHUV
- 1975 (1er septembre). L'Hôpital cantonal devient officiellement le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV); détaché du Service de la santé publique, il est, dès lors, un service à part entière du Département de l'intérieur et de la santé publique (DISP). - 1982-1983. Inauguré en 1982, le nouveau bâtiment hospitalier est totalement mis en exploitation l'année suivante. - 1989. Création de la Fondation du Centre pluridisciplinaire d'oncologie (CePO), installée dans les locaux du CHUV dans le cadre d'un renforcement de la collaboration avec l'Institut de recherche Ludwig. - 1990. Le Conseil d'Etat décide de créer une nouvelle entité regroupant les établissements sanitaires cantonaux (somatiques et psychiatriques), les instituts sanitaires universitaires et les écoles cantonales de formation aux professions de la santé. Il choisit de reprendre pour cet ensemble, qui deviendra opérationnel en 1991, la dénomination de Service des Hospices cantonaux. - 1993.Adoption par le Grand Conseil de la Loi sur les Hospices cantonaux, conférant ainsi le cadre légal aux missions de soins, d'enseignement, de recherche et de services qui incombent à l'entité créée en 1990. Les cantons de Vaud et de Genève créent l'Association Vaud-Genève dans le domaine de la santé publique et des Hôpitaux universitaires afin de favoriser la collaboration entre ces derniers. -1996. La Loi sur les Hospices cantonaux de 1993 fait l'objet d'une première modification. Elle introduit notamment des instruments de gestion tels que le plan stratégique et le contrat de prestations. Signature de la convention cadre de collaboration dans le domaine hospitalier entre les cantons du Valais et de Vaud. - 2000. La Fondation de l'Hôpital de l'Enfance, Lausanne et le CHUV créent conjointement le Département de médecine et de chirurgie pédiatriques. - 2001. Dans le cadre de la constitution de la Haute Ecole spécialisée santé - social de la Suisse romande, les écoles de formation aux professions de la santé ont été séparées des Hospices cantonaux. - 2002. La Policlinique médicale universitaire (PMU) occupe son nouveau bâtiment sis au 44 de la rue du Bugnon, concrétisant ainsi une complémentarité entre le CHUV et la PMU dans le cadre du Département universitaire de médecine et santé communautaires. - 2003. La Faculté de médecine de l'UNIL se transforme en une Faculté de biologie et de médecine. - 2005. Création du Conseil de direction UNIL-CHUV chargé des décisions ayant des aspects communs aux deux institutions et adoption par le Conseil d'Etat d'un règlement sur la gestion du domaine de l'enseignement et de la recherche en biologie et en médecine par l'UNIL et les Hospices cantonaux. CHUV - 2007. Nouvelle modification de la Loi de 1993 sur les Hospices cantonaux. La dénomination CHUV est désormais reprise pour l'ensemble de l'institution, regroupée depuis 2003 sous une direction unique. Les modifications légales introduisent en particulier l'adoption du plan stratégique par le Grand Conseil et la création d'un service d'audit interne. - 2008. Création d'un Département de l'appareil locomoteur, le CHUV reprenant les activités de l'Hôpital orthopédique de la Suisse romande au sein d'un nouveau département constitué des services d'orthopédie et de traumatologie, de rhumatologie, médecine physique et réhabilitation et de chirurgie plastique et reconstructive.
Résumé historique du développement de la médecine à Lausanne
A Lausanne, l'Hôpital "Notre-Dame" ou "grand Hôpital", construit à la Mercerie entre 1277 et 1279, est repris par la ville de Lausanne au XVIe siècle; il subsiste comme hôpital jusqu'à la moitié du XIXe siècle. Bien que restauré, remanié et certainement agrandi à plusieurs reprises, le bâtiment d'origine n'est plus à la hauteur de sa tâche en 1707 et il est déjà question de le rebâtir. Il faut attendre 1735 pour qu'un architecte présente les premiers plans et ce n'est qu'en 1761 que l'idée de sa reconstruction devient réalité. Finalement, en 1766, le projet de l'architecte Rodolphe de Crousaz est retenu. Bien que sa réalisation ne soit pas entièrement terminée, le bâtiment commence à être utilisé dès 1771. Le Conseil d'Etat en fait l'acquisition en 1806 pour en faire l'"Hôpital cantonal". Ce "premier Hôpital cantonal" est aménagé en 1810 et il comporte quelque cent lits. Par ailleurs, le décret du 18 mai 1810 relatif aux "Hospices cantonaux" fait état d'un Hospice cantonal, d'une Maison d'aliénés et d'un établissement pour les incurables. Ces trois établissements sont situés au Champ de l'Air. En 1867, la décision est prise de transférer l'Hospice des aliénés du champ de l'Air dans un nouvel hospice à construire au Bois de Cery, propriété acquise en partie avec les fonds propres des Hospices cantonaux et avec le produit de la vente du domaine du Champ de l'Air, le solde étant pris en charge par l'Etat. En 1874, le Grand Conseil autorise la construction d'un nouvel hôpital au Champ de l'Air (en fait celui qui deviendra ce que l'on nomme aujourd'hui "l'ancien bâtiment principal de l'Hôpital cantonal", à la rue du Bugnon). Le nouvel hôpital est inauguré en 1883. Il est l'oeuvre de l'architecte Henri Assinare. L'Hôpital cantonal du Bugnon se compose de l'ancien bâtiment principal, du bâtiment dit le "Château" ainsi que de quatre pavillons démolis depuis pour faire place à la Chapelle, à l'Institut d'anatomie pathologique et au bâtiment des laboratoires. Il peut recevoir 470 malades. En 1890, l'Académie est élevée au rang d'Université et comporte alors également une Faculté de médecine complète. L'hôpital doit donc s'adapter à l'enseignement universitaire, aménager un auditoire pour les étudiants et admettre ceux-ci au chevet des malades. Au fil des ans, l'Hôpital cantonal s'est constamment agrandi et modernisé pour répondre aux besoins de la population et à l'apparition de nouvelles techniques médicales et de soins.
D'autres bâtiments vinrent s'ajouter au complexe existant:
- 1916. Maternité et clinique infantile; - 1932. Hôpital Sandoz (démoli en 1980 pour faire place à l'entrée principale du nouveau bâtiment hospitalier); - 1933. Pavillons d'isolement, Pavillon Bourget (démoli dans les années 1970); - 1935. Hôpital Nestlé (agrandi vers 1960); - 1942. Institut d'anatomie pathologique; - 1947. Pavillon chirurgical.
Dans les années cinquante, le Grand Conseil adoptait des décrets relatifs à l'agrandissement de la Maternité et de l'Hôpital Nestlé; toutefois restait posé le problème du manque de lits de chirurgie. Les bâtiments de l'Hôpital cantonal situés sur le côté ouest de la rue du Bugnon ne pouvaient plus, en effet, être agrandis. L'évolution de la médecine et de ses techniques, des soins aux malades et des méthodes d'enseignement était telle que l'étude d'un nouveau complexe hospitalier s'avérait indispensable. Afin d'assurer le libre développement de la "Cité hospitalière", le Conseil d'Etat fit établir par le Département des travaux publics, en 1961, un plan d'extension englobant tout le secteur dénommé "zone des hôpitaux". Ce plan qui a force de loi, réserve toute cette zone "exclusivement à la construction d'établissements hospitaliers d'intérêt public".
Conception du nouveau bâtiment
Un hôpital universitaire doit s'acquitter de trois missions qui s'interpénètrent fréquemment: les soins aux malades, l'enseignement théorique et pratique au lit du malade ainsi que la recherche. Le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV) doit être capable de traiter des patients ayant besoin de soins très spécialisés venant de l'ensemble du Canton et aussi de cantons voisins. Il reçoit également des malades de toutes catégories provenant du district de Lausanne. Ceux-là sont nécessaires à la formation des futurs médecins dont la majorité ne sont pas des grands spécialistes. Par ailleurs, pour réduire la durée de l'hospitalisation, toujours coûteuse, le CHUV est appelé à ouvrir un important centre de consultation ambulatoire. Les remarquables progrès de la médecine, les années précédentes, proviennent du développement de techniques très élaborées. Celles-ci nécessitent des installations coûteuses, desservies par du personnel hautement qualifié. De telles unités, comme par exemple celles qui sont destinées aux explorations cardiaques ou cérébrales, doivent être exploitées rationnellement et il n'est pas possible d'installer un exemplaire de chacune dans plusieurs bâtiments. On répète volontiers que les progrès de la médecine procèdent en grande partie d'une approche multidisciplinaire et c'est le cas: un malade d'un certain âge souffre souvent de plusieurs organes et peut bénéficier de l'intervention de plusieurs spécialistes. Ces considérations et d'autres parlent en faveur d'une certaine centralisation et aussi pour l'hôpital général et contre les hôpitaux spécialisés, en tout cas pour les soins aigus et dans un pays comme la Suisse. Des groupes d'études et des groupes de travail sont officialisés par la direction de l'Hôpital cantonal dès 1968 et ont pour mission de définir les besoins et les modes d'exploitation des fonctions générales, hôtelières et paramédicales. Ils traitent entre autres des services généraux et de soutien (ainsi que de divers locaux isolés à fonction ménagère ou sanitaire), des niveaux d'hospitalisation, de divers secteurs, équipements et installations techniques, d'ouvrages de second oeuvre (peinture, revêtements), etc.
Création d'un Comité directeur (CD) pour les constructions du CHUV (1968) et programme général
Le mandat du Comité directeur du CHUV fut ainsi défini à l'article 1 de son cahier des charges: "Le Conseil d'Etat charge un Comité directeur formé d'un président et de quatre membres au plus d'assurer la réalisation (études préalables et construction) du CHUV selon les principes généraux posés dans l'avant-projet de Cité hospitalière vaudoise de 1965: bloc hospitalier, répartition des services dans les limites des disponibilités financières résultant des crédits accordés par le Grand Conseil et des subventions fédérales". En automne 1969, le Grand Conseil vaudois adopta la variante VI ou le "projet définitif" du CHUV. Ce "projet définitif" établit les grandes lignes:
- La partie inférieure appelée "galette" contenant tous les services généraux et les services médico-techniques; - Les bâtiments d'hospitalisation construits en hauteur sur cette galette; - Chaque niveau d'hospitalisation conçu selon le système du double-couloir avec les locaux de service au centre et les locaux d'enseignement pratique distribués jusqu'au niveau des unités de soins. Vu de la ville, sur le plan de l'urbanisme et de l'architecture, le projet définitif présentait l'avantage d'offrir des volumes adaptés au site en laissant de larges espaces entre les bâtiments d'hospitalisation eux-mêmes. La galette allait permettre l'aménagement des toitures et de ses différents niveaux en terrasses de gazon. Les étages inférieurs, traités d'une manière plus souple, offraient dès lors des possibilités d'extension ultérieure. L'un des objectifs du CHUV a été de rapprocher les uns des autres les services médicaux et chirurgicaux afin d'arriver à l'avenir à la création d'unités mixtes médico-chirurgicales. Cette formule améliorait considérablement la liaison entre médecine et chirurgie. Sur le plan du nombre de lits, le CHUV devait compter un nombre de lits suffisant pour permettre la formation des étudiants en médecine inscrits à l'Université de Lausanne et jouer également le rôle d'hôpital de zone de l'agglomération lausannoise et des environs. Il apparaissait pour différentes raisons (démographie, développement des hôpitaux de zone, augmentation de la médecine ambulatoire, etc.) que le nombre de lits annoncé au Bâtiment hospitalier (environ 900) serait suffisant pour accueillir en première étape déjà les services prévus en deuxième étape, avec pour avantage de supprimer toute hospitalisation de caractère universitaire à l'ouest du Bugnon. Comme le nombre de lits n'était pas seul en cause, les répercussions de cette option sur les niveaux de la galette furent examinés par des représentants du CD et des architectes. Plusieurs modifications ou compressions étaient à faire dans la galette mais l'incorporation des services dits de "spécialités" était envisageable. En 1975, la délégation du Conseil d'Etat autorisa le CD à continuer l'étude tendant à incorporer ces services au Bâtiment hospitalier dès la première étape. Après s'être assuré qu'il était effectivement envisageable d'incorporer l'hospitalisation d'O.R.L., de dermatologie et de radiothérapie dans le NH (niveau d'hospitalisation), le CD chargea les architectes de vérifier la faisabilité de l'introduction des services médico-techniques correspondants en galette. Les plans furent ensuite montrés à l'ensemble des répondants médicaux et la nouvelle organisation fut acceptée, sous réserve de quelques améliorations à apporter dans la position de certains services.
Les crédits d'études et de construction cantonaux Le 11 mai 1964, se fondant sur l'exposé des motifs du Conseil d'Etat du 6 mars 1964, le Grand Conseil accomplit le premier acte en vue de la réalisation du CHUV, en autorisant la poursuite des études pour la création d'une "Cité hospitalière" et en accordant un premier crédit de huit millions de francs pour financer:
- L'acquisition des terrains de Montagibert et de Mont-Calme; - La construction d'un bâtiment du bureau d'études au chemin de Mont-Calme; - L'établissement de "l'avant-projet d'ensemble" (bureau d'études); - La coordination première étape (bureau d'études); - Les frais des études détaillées de la première étape des travaux, allant jusqu'au devis détaillé (bureaux privés): les bureaux privés seront chargés de mandats partiels correspondant à des bâtiments distincts; - Les divers et imprévus.
En automne 1965, le Grand Conseil autorisa la poursuite des études et accorda un second crédit de 1,4 million de francs. Par la suite, le Conseil d'Etat ayant accepté que les demandes de crédit lui soient présentées par tranches de crédit échelonnées dans le temps, soit environ tous les 18 mois, il y en aura douze entre 1969 et 1989 qui correspondront à un montant total de 432,9 millions de francs. La totalité des crédits accordés représente la part vaudoise des dépenses (environ le 80%), sur un montant total de dépenses d'environ 530 millions de francs (courants), le solde étant couvert par les diverses subventions.
Les subventions fédérales
Le BH ( Bâtiment hospitalier) comme le COP (Centre opératoire protégé) avait droit à des subventions fédérales mais les montants de celles-ci n'étaient pas connus de manière précise en automne 1969 lors de la présentation du "projet définitif" (variante VI) au Grand Conseil. La loi fédérale du 28 juin 1968 fixait à 50% de cette part le montant alloué (soit en réalité le 20% des frais de construction) et la subvention accordée pour la réalisation du BH au titre de l'aide aux universités(LAU) a été arrêtée par les autorités fédérales à 40% des frais de construction pour la part subsidiable (subvention pour l'enseignement et la recherche). Le Contrôle fédéral des finances (Cff), mandaté par l'Office fédéral de l'éducation et de la science (OFES), après avoir contrôlé les comptes pour une première période allant de 1969 - date d'entrée en vigueur de la LAU - à fin 1979,refusait de prendre en considération diverses factures mais surtout faisait état d'une interprétation restrictive des règlements, appliquée rétroactivement et contestait les méthodes de détermination des frais subventionnables employées par le Canton de Vaud. Ainsi, 34,2 millions de francs étaient déduits sur 288 millions de dépenses effectives avec pour conséquence une réduction de subventions de 6,8 millions de francs. Une négociation très serrée avec le Département fédéral de l'Intérieur permettra finalement de dégager un compromis acceptable par la Confédération et le Canton et correspondant à une application équitable de la LAU. L'ensemble des subventions fédérales était réglé à fin 1990. Elles se sont élevées au total à 105,1 millions de francs.
Les principaux bâtiments à l'est du Bugnon
Clinique infantile
A été partiellement réaménagée entre 1966 et 1971; en plus du service de pédiatrie, d'autres secteurs ont souhaité s'y installer: le laboratoire de neuro-chimie pédiatrique, le service prospectif de néo-natologie, le laboratoire de génétique humaine et la Maternité pour agrandir ses secteurs ambulatoire et planning familial ainsi qu'une unité de réhabilitation cardiaque de la division spécialisée de cardiologie et une antenne de la division de gastro-entérologie, toutes deux du Département de médecine interne. Une répartition des surfaces disponible à la Clinique infantile est étudiée en 1980 et ce bâtiment est mis à la disposition de la Division autonome de génétique médicale.
Hôpital de Beaumont
Il a hébergé les patients du service de rhumatologie, médecine physique et réhabilitation (RMR) depuis la démolition de l'Hôpital Sandoz en 1980 jusqu'en 1988. Après l'achèvement des importantes transformations entreprises à l'Hôpital Nestlé à son intention, le service du RMR s'y installera définitivement. D'importants travaux qui se termineront en été 1991 sont effectués à l'hôpital de Beaumont. Le service de dermatologie ainsi que la division des maladies infectieuses avec une unité pour l'isolement y sont logés.
Hôpital Nestlé
Un descriptif préalable de sa future utilisation a été élaboré par le Professeur Armand Delachaux (gériatrie) et le professeur Yves Saudan (physiatrie) en 1979. Ce bâtiment devant accueillir des patients de longue durée, des locaux communs plus conséquents que dans les NH du BH (salles de séjour etc.) y sont aménagés. Les lits seront répartis à raison de 100 pour la physiatrie et de 80 pour la gériatrie y compris une trentaine de lits de soins pratiquement intensifs mais ces chiffres seront modifiés plus tard après une nouvelle étude des besoins. Plusieurs variantes ont été étudiées par l'architecte avec les répondants (le coût approximatif non compris l'amélioration thermique des façades, la construction d'un bassin d'hydrothérapie, d'une rampe au sous-sol pour supprimer l'escalier le reliant au tunnel de liaison avec la Maternité est estimé à 16 millions de francs). Par la suite, on examina ce qui pouvait être fait avec une dépense de 10 à12 millions avec un ordre de priorités et des travaux à court et moyen termes. Le bâtiment est inauguré en 1988.
Les principales étapes des études et travaux:
1972 Etudes: Refonte du programme général Echéancier des dépenses Calendrier des études et des travaux Travaux: Structure du parking Fin des terrassements généraux
1973 Etudes: Adjudications: structure BH et COP ainsi que transports verticaux Travaux: Structure du BH et fin des travaux de la structure du parking
1974 Etudes: Soumissions techniques Adjudications: climatisation, sanitaire I, maçonnerie, façades, étanchéité, solde des transports Travaux: Structure
1975 Etudes: Adjudications: structures auditoires, cloisons légères, central de contrôle, courants fort et faible des NH, sanitaire II Travaux: Mise hors d'eau, hors d'air des niveaux d'hospitalisation, chapes, premières cloisons légères en GAL Projet d'incorporation des spécialités
1976 Etudes: Incorporation des spécialités Adjudications techniques GAL: courants fort et faible, gaz médicaux, étude tunnel BH - Maternité Travaux: Fin de la structure des auditoires hors eau et air, second oeuvre dans le BH. Démolition de l'Hôpital Bourget
1977 Etudes: Séances de synthèse = reprise des équipements des services Adjudications principales: travaux extérieurs est et sud Travaux: Second oeuvre du BH et tunnel BH Maternité Structure radiothérapie
1978 Etudes: Equipements spéciaux des auditoires, problèmes de traitement d'eau. Equipements de la cuisine, stérilisation centrale Travaux: Fin tunnel BH - Maternité et structure radiothérapie. Suspension des travaux informatique. Démolition de la Maison Vogt
1979 Etudes: Equipements pour l'informatique et cagnotte thermique Travaux: Aménagements extérieurs est. Préparation du déménagement
1980 Travaux: Secteur informatique, cagnotte thermique et travaux extérieurs nord Aménagements paysagers nord
1980-1982 Mise en exploitation en trois tranches
Conclusion
Le Conseil d'Etat fit établir en 1961 un plan d'extension pour l'aménagement d'une "zone des hôpitaux" afin d'assurer le développement d'une Cité hospitalière. Le Comité directeur pour les constructions du CHUV fut mis sur pied en 1968. Les travaux durèrent une dizaine d'années; les tractations avec les différents milieux concernés (politiques, économiques, etc.) furent nombreuses. "Les Egyptiens ont construit les pyramides, la communauté vaudoise a édifié le Centre hospitalier universitaire vaudois", résume le conseiller d'Etat radical Philippe Pidoux devant le Grand Conseil en 1986. Le prix de la construction du nouveau bâtiment hospitalier a finalement dépassé 500 millions, le prix de construction par lit surpassant un demi-million. On verse au CHUV un salaire journalier de 700 000 francs. La surface au plancher des divers bâtiments du complexe dépasse 23 hectares. Dans l'organisation sanitaire vaudoise, le Centre hospitalier universitaire vaudois n'est pas une entité à part, mais constitue une pièce maîtresse d'un ensemble de moyens thérapeutiques dont chaque élément a son rôle à jouer et contribue à fournir des soins de qualité à la population. Il est à la fois hôpital régional, hôpital de zone, Hôpital cantonal et centre de référence pour une grande partie de la Suisse romande, tant pour les soins que pour l'enseignement et la recherche. Les projets de construction tant de l'ancien "Hôpital cantonal du Bugnon" que de celle du "CHUV" n'ont pas manqué de susciter des polémiques à chacune des époques concernées. En 1883 déjà, un député déclarait: "En quelques années, notre canton a pu être doté d'un établissement remarquable qui peut être considéré comme le couronnement des grandes constructions auxquelles la génération actuelle a voulu concourir et qui restera comme une gloire pour elle". Le Conseil d'Etat, dans son compte rendu annuel, ajoutait: "Un pays qui s'impose de lourds sacrifices pour venir en aide à l'humanité souffrante s'honore à un haut degré; lorsque ces sacrifices sont faits, et faits joyeusement, comme c'est le cas chez nous pour ce genre de choses, il ne faut pas gâter son oeuvre en la regrettant." |
Organisation interne: | Rattachement administratif: Département de l'intérieur et de la santé publique |
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