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| Histoire: | Originaire de Mollens (Vaud), où elle est mentionnée dès 1529, la famille Roguin acquit en 1598 la bourgeoisie de Bursins et en 1663 celle d'Yverdon, où elle vécut jusqu'au XIXe siècle; puis elle se déplaça à Lausanne. C'est en 1647 que l'empereur Ferdinand III accorda la noblesse du Saint-Empire aux deux frères Jean et Etienne Roguin, ainsi qu'à leur descendance. Ce titre de noblesse a été reconnu par la LL.EE. de Berne en 1783.
En 1848, Pierre-Louis Roguin, qui habitait Dresde, et sa soeur, Augusta, qui allait épouser un officier saxon, désirèrent s'assurer des avantages que leur titre de noblesse pouvait leur procurer à l'étranger, notamment à la Cour de Saxe; ils demandèrent une rectification d'état civil, qui leur fut accordé en 1848. Depuis lors, la descendance de Pierre-Louis de Roguin a porté la particule, tandis que les autres membres de la famille ont gardé le nom sans particule.
La famille Roguin a fourni à la ville d'Yverdon plusieurs membres de ses conseils et un banneret et, depuis le XIXe siècle, des magistrats au canton de Vaud, ainsi qu'un juge fédéral et un professeur de droit à l'université de Lausanne. Mais c'est principalement dans la carrière militaire qu'elle brilla, en Suisse, comme à l'étranger, en Pologne et surtout en Sardaigne.
En 1882, Ferdinand de Charrière de Sévery et Louis de Roguin fondent à Lausanne une banque, qui sera appelée ultérieurement Banque Chollet, Roguin & Cie.
Entre autres, Daniel Roguin (1691-1771) fut l'ami de Jean-Jacques Rousseau; ce dernier se réfugia auprès de lui en 1762. Un autre membre de la famille, Julie-Anne-Marie (1715-1780), se lia également au philosophe et mit à sa disposition une maison à Môtiers dans le Val-de-Travers (canton de Neuchâtel). |
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