Rossier-Goossens (Elisa)

 

Données de base

IdentifiantRossier-Goossens (Elisa)
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Personne
Forme(s) autorisée(s) du nom:Rossier-Goossens (Elisa)

Zone de la description

Histoire:Historienne autodidacte, Elisa Rossier née Goossens, vit le jour à Bruxelles, le 29 mai 1927, et décéda à Châtillens, le 13 juin 2011. Elle suivit une formation de mécanicienne sur fourrure, dans la capitale belge. Elle arrive en 1949, à Leysin, pour soigner une tuberculose. Elle y rencontre son futur mari, Henri Rosier, et se marie, le 19 janvier 1952, à Lausanne où elle vite jusqu'en 1968, date de son déménagement à Châtillens. Elle aura deux enfants dont un mort-né.

Elisa Rossier a signé nombre d'articles historiques sur la région où elle vivait depuis son mariage (Châtillens). Ils ont paru, entre 1978 et 2005, le plus souvent dans la presse locale, soit: Le Courrier de la Broye et du Jorat et Le Messager.

Arrivée à l'âge de la retraite (1991), elle a travaillé comme guide au Château d'Oron et a poursuivi de nombreuses recherches sur l'histoire du château et de ses derniers châtelains, qu'elle a publiées dans le Bulletin annuel de l'Association pour la conservation du Châteaud'Oron (ACCO), entre 1992 et 2006, et utilisées pour informer les visiteurs du château.

Elisa Rossier a rédigé une contribution au livre de Corinne Chuard "1798: à nous la liberté", avec le texte "La révolution vaudoise de 1798. En ce temps-là au Château d'Oron" (éditions 24 heures, 1998). Ainsi qu'une autre pour une brochure de la Société suisse des traditions populaires (éd. Paul Hugger et Jean-Paul Verdan) avec un texte inédit des chroniques de Charles Pasche intitulé "Les travaux et les gens, Oron-la-Ville au XIXème siècle" (édition ETHNO-POCHE, 1999). En 1978, elle avait remporté un concours historique de la Feuille d'Avis de Lausanne avec un texte sur l'engagement de mercenaires suisses en Espagne (1808).

On retrouvera aussi quelques articles parus à son sujet à propos de son travail d'historienne.

Parmi ses sources favorites, elle a beaucoup utilisé une ancienne chronique historique rédigée par un autre historien autodidacte de sa région, Charles Pasche (1836-1914). Elle en possédait une version reprographique en 6 volumes brochés; il est paru une partie de ces pages de Charles Pasche chez Cabédita sous le titre "La contrée d'Oron".

Informations internes des archives

Code d'identification:[01943]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:PP 973