De Riaz (Henri)

 

Données de base

IdentifiantDe Riaz (Henri)
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Personne
Forme(s) autorisée(s) du nom:De Riaz (Henri)

Zone de la description

Histoire:Septime-Henri De Riaz est né à Lyon, le 23 janvier 1871, au domicile de ses parents Auguste (27 ans) et Elisabeth (20 ans, née Forrer) qui s'étaient mariés en avril 1870.

Henri était l'aîné d'une famille de trois enfants, Lucie (mariée à Charles Capello, décédée en 1900) et Hélène étant ses deux soeurs. Il était l'aîné de quelques jours de son futur beau-frère Frédéric Roman, né aux Eaux-Vives près de Genève, le 27 février 1871 et décédé en octobre 1943, que sa soeur Hélène épousa, en 1898. Au grand désespoir de ses parents, il ne reprit pas la succession de son père à la banque, préférant la littérature et les arts aux hautes études commerciales. En 1903, il épousa Germaine Foltz, fille d'un pasteur d'une famille d'Epinal, et qui avait été chargée de faire répéter les leçons à Henri De Riaz et Frédéric Roman.

Le couple qui n'eut pas d'enfant s'installa dans la propriété familiale "Le Fief", à Chéserex, aux portes de Nyon, qui avait été acquise au début du XIXe siècle par SamuelDebar qui passa ensuite en mains d'Elisabeth De Riaz, la mère d'Henri, qui mourut en 1932, et laissa ainsi à son fils la pleine jouissance de la maison de maître. Henri De Riaz reçut ainsi à son domicile de nombreuses personnalités de la littérature, en particulier le poète Paul Fort, fondateur du Théâtre de l'Art, à Paris, et des milieux artistiques. Il eut des contacts suivis avec les journalistes et les artistes de La Côte, avec qui il collabora. Il fut membre de l'Académie de Mâcon. Durant la Deuxième Guerre mondiale, le domaine de Chéserex servit de havre de paix pour les membres de la famille, restés en France avec qui Henri De Riaz eut des relations suivies et harmonieuses.

Vivant de ses rentes, il publia ici et là, telles cette plaquette sur "Lucy L.et la Tour de B.", étude sur une amour célèbre de Lamartine, ou "Miniatures de Colombine", six poèmes dédiés en 1920 à ses parents "en souvenir bien affectueux de leurs noces d'or", le Moulin, Grand Saint-Bernard, Danse des Plaines (celle de Colombine), le pantin mélancolique (pierrot loin de sa belle, Le Bonheur parfait (pierrot bûcheron et Colombe bergère.

Henri De Riaz mourut en 1951, un an avant sa soeur Hélène. Sa femme disparut à son tour au cours de l'été 1959. Le domaine du Fief a été vendu depuis, le mobilier fut dispersé.

Informations internes des archives

Code d'identification:[01941]

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Identification et intitulé de la ressource associé:PP 968