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| Histoire: | Les premières propositions d'instauration dans le canton de Vaud d'un patronage des détenus libérés remontent aux années 1820. La question fut débattue notamment dans le cadre de la Société vaudoise d'utilité publique. En 1834, un premier Comité de patronage fut créé, qui fonctionna modestement pendant une dizaine d'années. D'autres tentatives eurent lieu en 1876, puis dès 1886.
La Société vaudoise de patronage des détenus libérés (SVPDL) fut fondée à l'Hôtel-de-Ville de Lausanne le 3 octobre 1895. Selon l'article 2 des statuts alors adoptés, "cette société a pour but de travailler activement au relèvement moral et matériel des détenus des deux sexes, libérés des prisons et colonies pénitentiaires. Elle pourra se charger, à la demande de l'Etat, de la surveillance des libérés conditionnels".
La SVPDL travailla initialement d'une manière strictement privée. Par arrêté du 11 avril 1902, adopté en application de la loi de 1901 sur l'organisation des établissements de détention, le Conseil d'Etat lui confia le mandat d'assurer sur tout le territoire du canton de Vaud l'aide aux détenus et aux détenus libérés. La SVPDL conserva cependant la forme d'une association privée, subventionnée et contrôlée par l'Etat.
En 1942, le Code pénal suisse entra en vigueur et imposa aux cantons l'organisation du patronage. Pour le canton de Vaud, cette tâche demeura confiée à la SVPDL, qui changea de nom en 1959 pour devenir la Société vaudoise de patronage (SVP).
Aux termes de ses statuts de 1993, la SVP "a pour but de favoriser une bonne réinsertion des personnes majeures touchées par la justice pénale". Son activité est réglée notamment par un règlement adopté par le Conseil d'Etat le 14 janvier 1981 et modifié le 26 novembre 1993.
Ensuite d'un changement de statuts, la SVP est devenue la Fondation vaudoise de probation.
On trouvera de plus amples informations sur l'histoire du patronage dans le canton de Vaud et sur les activités de la SVP dans les ouvrages cités dans la bibliographie de l'inventaire ACV, P Patronage ainsi que dans le dossier de presse qui figure sous la cote ACV, P Patronage 8. |
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