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| Histoire: | La famille Veillon compte parmi les plus anciennes de Bex où elle est mentionnée dès 1376. Elle se subdivise par la suite en de multiples branches dont certaines ont joué un rôle en vue (voir bibliographie de l'inventaire ACV, PP 665).
Le fonds d'archives de la famille (ACV, PP 560), principalement constitué de correspondance répartie en lots articulés autour des individualités, concerne la branche issue de Gabriel-Isaac Veillon (1733-1817), négociant et bourgeois de Bex, consul de Danemark, agent du roi de Pologne auprès de Genève et délégué de Nice à Paris pour demander son rattachement à la France en 1793. Il est suivi de son fils François-Otto (1774-1833), négociant et juge, devenu aussi bourgeois d'Aigle en 1833, puis de son petit-fils Charles (1809-1869), colonel et conseiller d'Etat. Ces trois générations forment le premier groupe important du fonds.
On rencontre ensuite le fils du colonel, Otto-Frédéric Veillon (1834-1920), ingénieur et directeur de la Société industrielle de la Schappe à Bâle, souche de la branche de Bâle. C'est une personne-clé, car il fait le lien entre les documents concernant la famille Veillon et ceux touchant des familles alliées, principalement celle de sa femme, Antonie Fabre (1836-1911), fille du pasteur et professeur de théologie Jean-Louis-Gabriel Fabre. Viennent enfin ses fils Henri (1865-1932), mathématicien et professeur de physique, et Emmanuel (1871-1953), médecin-chef de l'hôpital des diaconesses à Riehen, ainsi que son cousin Charles-Auguste (1833-1898), industriel, fondateur en 1863 de ce qui deviendra en 1882 la Société industrielle de la Schappe.
Les membres de cette famille remplirent donc des charges importantes. Ils furent notamment consul, juge, avocat, officier supérieur, industriel ou médecin. Rappelons que le buste en bronze du colonel Charles Veillon, conseiller d'Etat de 1845 à 1862, président du Conseil d'Etat en 1850 et 1857, orne la terrasse du Château à Lausanne. |
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