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Histoire: | La famille de Loys, de Lausanne et d'Evian, remonte à un Anselme de Grolley (dt. Sarine, ct. Fribourg), qui possédait vers 1200 une vigne à Vevey et fit souche dans cette ville. Au XIVe siècle, les enfants de Loys de Grolley, mort vers 1315, laissent tomber leur nom d'origine, pour devenir plus que "de Loys". Vers la fin du siècle, les deux branches essentielles de la famille sont constituées au bord du Léman, l'une à Lausanne, l'autre à Evian.
Avec l'avocat Etienne Loys, fils cadet du notaire Arthaud, la famille lausannoise entre dans la noblesse, au début du XVIe siècle. A sa mort, en 1534, ses descendants se sépareront en trois branches principales, avec quelques rameaux secondaires : 1. De Jean-Louis, fils aîné d'Etienne, proviennent les seigneurs de Marnand et de Middes, ainsi que le colonel Treytorrens de Loys (décédé en 1916). Un rameau de cette branche a donné aux XVII-XVIIIe siècles des seigneurs de Correvon. 2. Le deuxième fils, Aubert, reçoit par mariage la seigneurie de Villardin et le vidomnat de Moudon. Cette branche, qui acquiert les seigneuries d'Orzens, de Vuarrens, de Prahins et de Chanéaz, s'éteindra en 1802. 3. La troisième branche a pour auteur Ferdinand de Loys, seigneur de Cheseaux par mariage.
Plusieurs membres de la famille de Loys avaient leur maison à Lausanne. Ainsi, les documents d'archives attestent une maison Loys de Marnand, à Saint-Etienne et à la Mercerie, une maison Loys de Middes à l'actuel numéro 24 de la rue de Bourg, et une maison Loys de Villardin, aux numéros actuels 4-6 de la rue Saint-Laurent. |
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