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Histoire: | Pierre-Bernard Schneider est né, le 29 septembre 1916, à Saint-Imier. Il est décédé, le 12 avril 2005, à son domicile, à Pully. Il est originaire de Seeberg (BE). Il est le fils de Robert (1878-1957), directeur commercial d'une fabrique d'horlogerie, et de Maria-Rachel Hug (1877-1961). Le 20 juin 1941, il épousa Isabel (Eduarda) Huguenin-Vichaux, née en 1914, artiste peintre. Issu d'une famille installée à Porrentruy depuis trois générations, il a poursuivi ses études en Romandie, à Vienne et Paris, et a reçu une formation post-graduée à Bâle, puis lors de voyages aux Etats-Unis où il a été en contact avec des pionniers de la médecine psychosomatique et de la psychologie médicale tels que George Engel et Franz Alexander, pour lesquels il gardait une grande admiration. Il a été le premier en Suisse Romande à implanter la psychothérapie psychanalytique, les groupes Balint, le psychodrame et, avant tout, la psychiatrie extra-hospitalière, appelée à l'époque "dynamique", c'est-à-dire inspirée par des pensées psychanalytiques. Son autorité dans ces domaines restera intacte pratiquement jusqu'à sa mort. Il a obtenu son doctorat de médecin en 1944 avec une thèse intitulée Etude sur la criminalité de François Villion (publication à Lausanne, Payot, 1944, 78 p.) et une thèse d'habilitation en médecine (La tentative de suicide, Neuchâtel : Delachaux et Niestlé, 1954). Privat-docent, à l'Université de Lausanne, entre 1953-1957, puis professeur extraordinaire de policlinique psychiatrique (1957-1965)-cours de psychiatrie, à la Faculté de droit (1957-1982). Professeur ordinaire de psychologie médicale et de psychiatrie ambulatoire, Policlinique psychiatrique (1965-1982). Il a dirigé la Policlinique psychiatrique universitaire qu'il a créée, entre 1948 et 1982. Il a été doyen de la Faculté de médecine, entre 1964 et 1966. Il a pris sa retraite en 1982. Il laisse derrière lui non seulement une quinzaine de petits-enfants et arrière-petits-enfants, mais aussi, sur le plan professionnel, un grand nombre d'élèves reconnaissants comme l'auteur de ces lignes. Son action en Romandie fut décisive aussi bien en tant que doyen de la Faculté de Médecine de Lausanne que comme Président de la Commission fédérale chargée d'introduire l'enseignement de la psychologie médicale et sociale dans les études de médecine. Il est l'auteur de nombreux articles et de livres fondamentaux dans le domaine de la psychothérapie, enseignant systématique, il fut aussi un psychanalyste représentant une pensée critique dans son métier. (Texte inspiré en grande partie de « In Memoriam » d'André Haynal paru dans Psychothérapies 2/2005, 25). |
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