Stoucky (Louis)

 

Données de base

IdentifiantStoucky (Louis)
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Personne
Forme(s) autorisée(s) du nom:Stoucky (Louis)

Zone de la description

Histoire:Originaire de Röthenbach im Emmenthal dans le canton de Berne, une branche de la famille Stucki (orthographiée chez nous Stoucky, Stouky, Stuky) s'est installée à Begnins vers 1810 en la personne du négociant Jean Rodolphe Stoucky (Röthenbach 1780 - Begnins 1836). Marchand de vins, il y avait acquis (de M. Muret-Fasnacht de Morges ?) une maison qu'il réaménagea à diverses reprises (1816, 1822, 1828, 1831). "Son long séjour dans la commune, les habitudes qu'il y a contractées, les moeurs douces de ses habitants et le voeu de sa seconde épouse, née vaudoise, firent naître en lui le désir de devenir et de transmettre à ses deux fils la qualité de citoyen du canton de Vaud et de bourgeois de Begnins", ce qu'il obtint en 1825. Syndic de Begnins de 1832 à 1834, élu député de ce cercle en mai 1832, il démissionna de cette fonction le 20 novembre 1834 pour avoir dû passer 3 jours inutilement à Lausanne, "malgré des affaires importantes qui l'appelaient chez lui", le Grand Conseil n'ayant pu siéger faute de quorum que le quatrième, soit le 20 novembre.

En premières noces, Jean Stoucky avait épousé Susanne Keller, dont il eut un fils, Frédéric Emmanuel, baptisé à Thierachern (canton de Berne) le 10 décembre 1801, décédé à Begnins à 38 ans le 30 mai 1840. Il avait épousé à Nyon le 21 août 1833 Louise Sophie Christinet, de Le Vaud et Marchissy, née à Begnins le 2 mai 1813, décédée audit lieu le 7 mars 1889. Le couple eut trois enfants, Marie Louise, née le 16 août 1834, décédée entre 1840 et 1889, Auguste Albert, né le 6 juin 1837, qui émigra vers 1860 comme ingénieur au Brésil où il souche et survécut à son frère, et Louis Marc Samuel Philibert, né le 19 septembre 1839, décédé le 25 mai 1897, commis postal à Genève puis buraliste postal à Begnins dès 1874 et collectionneur. Le 6 avril 1840, la Justice de paix de Begnins avait donné comme conseil judiciaire à la veuve le juge Christinet, notaire à Nyon (ACV, SC 124/17, pp. 421-422) - Jean-Marc-Charles Christinet (1807-1852),notaire dès 1830, juge auTribunal de district de Nyon et député de Begnins, n'était pas un frère de Sophie Stoucky-Christinet.

Jean Stoucky se remaria avec Jeanne Marguerite Esaïne Gaillard, originaire de Gilly et native de Nyon, décédée marchande à Begnins à 77 ans le 26 mai 1858. Il en eut un second fils, Jean Marc, né à Begnins le 11 octobre 1812, qui reprit la maison paternelle après cession de son frère le 27 juillet 1837 et mourut à Begnins le 1er janvier 1863. De son mariage avec Susanne Louise Dilly (1813-1879), il eut plusieurs enfants, dont Charles Auguste Louis (Begnins 18 juin 1843 - Lausanne 27 mars 1923), banquier à Lausanne (banque Morel-Marcel, Günther & Cie, place Saint-François 13), mentionné dans le testament de son cousin Louis-Philibert. De son second mariage avec Adèle-Léontine Bergier (1856-1938), Charles Stouky eut une fille, Hélène (Lausanne 1889 - Montreux 1964), qui épousa l'industriel André Cuénod (1888-1946), directeur de Shell-Lumina S.A., et reprit lademeure de Belles-Roches après son décès.

Informations internes des archives

Code d'identification:[01837]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:PP 700