Ecole d'études sociales et pédagogiques

 

Données de base

IdentifiantEcole d'études sociales et pédagogiques
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Collectivité
Forme(s) autorisée(s) du nom:Ecole d'études sociales et pédagogiques

Zone de la description

Histoire:L'Ecole d'études sociales et pédagogiques est constituée à Lausanne, le 19 novembre 1964. Elle n'est pas née spontanément: ses fondements avaient été posés une dizaine d'années auparavant par deux initiatives personnelles pionnières.

En 1952 Alice Curchod, qui dirigeait une école de jardinières d'enfants, ouvre l'Ecole d'assistantes sociales et d'éducatrices, qui compte au départ dix élèves. Le statut juridique de Fondation coiffe le tout dès 1955, sous la présidence du professeur Pierre Jaccard. En 1958, l'Ecole d'assistantes sociales est reconnue par l'Association suisse des assistants sociaux et par le jeune Comité suisse des écoles de service social. Mme Curchod quitte la direction de l'école peu après, et c'est Anne-Marie Matter qui conduit l'école jusqu'en 1964.

Parallèlement, Claude et Monique Pahud créent en mai 1954 le "Centre de formation pour l'enfance inadaptée", section décentralisée de l'Institut d'études sociales de Genève. C'est l'aboutissement d'un projet soutenupar des nombreuses personnalités du monde social de Suisse romande (le Dr Jacques Bergier, médecin-chef de l'Office médico-pédagogique vaudois, Maurice Veillard, président de la Chambre pénale des mineurs du canton de Vaud, ainsi que Heidi et Georges Baierlé et Marie-Louise Cornaz) pour répondre au besoin de disposer de personnel formé dans les institutions sociales et éducatives.

Les deux écoles apparaissent dans un contexte de profonde remise en question des manières d'affronter les problèmes sociaux, sanitaires et éducatifs. De plus, le système social suisse est en plein développement : son extension, avec la mise en place de l'assurance invalidité et la création de nouvelles institutions sociales, requiert la formation de personnel spécialisé.

Ces écoles sont parfaitement inscrites dans cette nouvelle prise en charge du « social », devenant des véritables laboratoires d'idées et de méthodes sans perdre le contact avec la réalité professionnelle « de terrain ».

Porteusesdes mêmes principes et partageant les mêmes objectifs, les deux écoles décident de fusionner en 1964, et donnent naissance à l'Association de l'Ecole d'études sociales et pédagogiques (EESP), placée sous la présidence d'abord de Jacques Bergier, ensuite de Claude Bridel et de Jean-Pierre Nicollier. La nouvelle structure est reconnue d'utilité publique par le Département des finances du canton de Vaud en 1968. Au départ, l'Ecole compte la section d'assistants sociaux, d'éducateurs spécialisés et de jardinières d'enfants; diverses sections sont ouvertes par la suite, à savoir l'Ecole d'ergothérapie (1965), l'Ecole d'animateurs (1967) et la section de formation des maîtres socio-professionnels en 1972.

L'Ecole est installée dans des bâtiments modestes et dispersés dans la région de Lausanne jusqu'en 1973, date à laquelle elle dispose, au chemin Isabelle-de-Montolieu à Lausanne, où elle est encore aujourd'hui, de locaux dans un groupe scolaire édifié par la Commune de Lausanne permettant le regroupement de l'Ecole et son développement, ainsi que des conditions d'enseignement optimales.

En 1986, l'Association de l'Ecole d'études sociales et pédagogiques devient une fondation.

Avec l'introduction des Hautes Ecoles Spécialisés en 1996, l'Ecole se transforme en Haute Ecole de travail social et de la santé - EESP - Vaud.

Informations internes des archives

Code d'identification:[01828]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:N 9