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Histoire: | La famille Mestral de Begnins est documentée à partir de 1336 avec Jean, père de Perronnet, cité en 1392. Selon Galbreath, qui suit le Répertoire des familles vaudoises qualifiées, il s'agit d'une famille de ministériaux des sires de Mont-le-Grand. Elle compte quelques notaires aux XIVe et XVe siècles (Mermet, Etienne et Gabriel), et ses membres portent le qualificatif de noble à partir du troisième quart du XVe siècle (entre 1460 et 1473). Vers la fin du XVe siècle, Michel Mestral de Begnins épousa une fille de noble Aimé Favre alias Magnin, d'où la transmission du domaine de Marcins. En 1550, son fils noble Bernard Mestral possède une fortune de 6000 florins et paie en conséquence 60 florins, plus 6 sols pour le focage (ACV, Bp 15, f. 94v.). C'est lui qui vend sa seigneurie en 1571 aux Diesbach (elle passera par la suite aux Mestral de Mont, seigneurs de Cottens). Le dernier membre connu de la famille (à la huitième génération) est Jean Mestral de Begnins, seigneur de Rupalex en 1578et de Marcins en 1582.
Cette famille Mestral de Begnins ne doit pas être confondue avec son homonyme, la famille Mestral de Mont, dont une branche (dite de Cottens) apparaît aussi dans ce fonds avec les qualificatifs de donzel ou de noble (P Mestral de Begnins 4 et 11) (Voir Estienne de Mestral, Généalogie de la famille de Mestral, Lausanne, Publiée, 2006 (rééd. mise à jour et augm. de l'éd. de 1975), pp. 7-8 et 34) : elle aussi était possessionnée à Begnins, mais ne paraît lui être aucunement apparentée.
Même si son patronyme Mestral tombe parfois (P Mestral de Begnins 4), elle doit bien sûr aussi être distinguée de la famille noble de Begnins, dont une branche porta le nom de Séchal de Begnins. |
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