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| Histoire: | La famille Wullyamoz (apparaissant aussi avec l'orthographe Wulliamoz, Vullyamoz ou Vulliamoz) est originaire de Rivaz près de Saint-Saphorin, où elle est citée dès 1350. En 1553, honorable Jean Wullyamoz, dit du Pont, est reçu à la bourgeoisie de Lausanne. Ce dernier est probablement l'auteur d'une chronique lausannoise dont il reste aujourd'hui quelques passages . La famille Wullyamoz a compté un grand nombre de notaires parmi ses membres. Elle possédait une maison à Lausanne, à la rue de Bourg 26, dans laquelle habitait encore Frédéric Wullyamoz en 1917 . Au milieu du XVIIIe siècle, les Wullyamoz occupaient des charges importantes au sein des Conseils de la Ville de Lausanne et disposaient d'un important réseau de relations. Plusieurs furent maisonneurs de la ville de Lausanne : André (1726-1730), François-Louis-Henry Vullyamoz (1757-1761) et Abraham Etienne (1780-1784, 1786-1794) .
Biographie de Daniel Wullyamoz : l'ascendance de Daniel Wullyamoz n'est pas clairement établie. Dans la petite autobiographie qui figure dans son "Portrait" (P Wullyamoz 3), il dit être né le 10 septembre 1696 à Lausanne d'une famille patricienne. A l'âge de 17 ans, il entre comme cadet au régiment français de Castellas, alors en Catalogne. Après être retourné à la vie civile et s'être marié, il décide, en 1742, de reprendre une carrière militaire, cette fois du côté de l'Espagne, et entreprend de lever une armée de 220 hommes. Il rencontre quelques obstacles à cette entreprise, mais entre finalement au service de l'Espagne dans le Piémont en tant que capitaine.
Dès 1749, Daniel Wullyamoz élève son neveu, l'homme politique Pierre-Maurice Glayre, devenu orphelin. Une lettre jointe à son autobiographie témoigne des liens entre les deux hommes qui s'appellent "père" et "fils" (P Wullyamoz 3). Il fit partie du Conseil des Soixante de Lausanne, mais en sortit volontairement en 1752. Il abandonna en 1759, par mécontentement d'une décision de LL.EE. de Berne, la charge de capitaine d'unecompagnie de réserve.
Dans un mémoire écrit vers 1760 et intitulé "Projet de Reparation pour la ville de Lausanne", Daniel Wullyamoz expose quelques vues essentielles sur de nouvelles voies à exécuter. "Il proposait une sorte de plan d'extension des quartiers commerçants, avec circulation à grand trafic en partie extérieure, comportant l'aménagement des chemins de Derrière Etraz et de Derrière-Bourg, de la "Grotte", transformée en place, de "la Descente" de Pépinet de la Montée Derrière-Saint-Jean. Il demandait, d'autre part, le dégagement des entrées de la ville et le comblement du fond de la vallée au Flon" .
Il dit avoir vécu encore quelques déboires à la fin de sa vie, mais sans en préciser leur nature. Il meurt en 1773, "destitué des biens de la fortune" et ne laissant comme héritage qu'un coffre de manuscrits qu'il souhaite léguer au Dauphin de France, Auguste Louis, futur Louis XVI.
Il meurt le 12 décembre 1773, à l'âge de 77 ans. Ses mémoires, comme son testament du 20 avril 1779, témoignent d'un esprit original et frondeur.
Biographie de Frédéric Wullyamoz : Henri-Samuel-Frédéric Wullyamoz-Dupont, originaire de Lausanne et Saint-Saphorin, est né le 29 novembre 1877 à Yverdon; il est le fils du notaire Jules-Alfred-Auguste Wullyamoz et de Rosaline-Isaline, née Rouge. Il devient médecin à Lausanne en 1903 et se spécialise en radiologie. Dans ce domaine, il invente plusieurs techniques nouvelles, notamment en s'aidant de la radiologie lors d'opérations. Il travaille également comme médecin dans les hôpitaux de guerre à Lyon. Nommé chef du service de radiologie de l'Hôpital cantonal vaudois en 1916, il meurt le 20 juillet 1917, "victime de sa profession". Célibataire et sans enfant, il lègue ses biens à ses cousins, amis et domestiques. |
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