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| Histoire: | Le territoire de Monnaz faisait initialement partie de la seigneurie de Montricher, puis il fut séparé de Montricher pour être attribué à Gabriel de Vuillermin. Une de ses descendantes épousa Sigismond de Steiger, bailli de Morges. En 1754, Albert de Steiger, vendit cette terre à la comtesse Henriette de Golowkin, née comtesse de Dohna, épouse d'Alexandre de Golowkin, ambassadeur de Russie en Hollande. Leur petite-fille, Amélie de Golowkin, épousa Henri de Mestral d'Aruffens, et hérita du domaine. C'est ensuite par le mariage de leur fille, Amélie de Mestral, avec Alexandre de Freudenreich, que le territoire de Monnaz et le Château devinrent la propriété de la famille de Freudenreich. La famille de Golowkin est une famille de comtes de l'aristocratie russe dont certains membres vécurent en Suisse. Alexandre (1) de Golowkin (1689-1760), fils du chancelier du tsar Pierre le Grand, Gabriel de Golowkin (1660-1723), fut ambassadeur de Russie en Allemagne, France et Hollande. Il épousa Henriette de Dohna, qui acheta le domaine de Monnaz. Son fils, Alexandre (2) de Golowkin (1732-1781), fut appelé à Berlin en 1765 par Frédéric le Grand pour être " directeur des spectacles ". Il quitta ce poste après deux ans pour des raisons de santé. Il épousa Wilhelmine de Moosheim (fille du théologien Jean-Laurent de Moosheim). Ils vécurent un temps dans la propriété de Montriond à Lausanne (après Voltaire et avant le Dr. Auguste Tissot, auxquels ils étaient liés) et un temps au château de Monnaz. Veuve en 1781, Wilhelmine épousa le duc Jean de Noailles et vécut à Rolle. Théodore (Fedor) de Golowkin, neveu d'Alexandre (1) de Golowkin, écrivain, fut aussi ambassadeur à Naples. Il vécut les dernières années de sa vie à Lausanne. Il publia notamment Lettres diverses, recueillies en Suisse en 1821, qui contient des lettres de Voltaire, et des Mémoires sur la cour et le règne de Paul 1er. La famille de Mestral d'Aruffens fut une grande famille de propriétaires fonciers du canton de Vaud. Elleaugmenta encore ses possessions lorsque Henri de Mestral épousa Amélie (1) de Golowkin, fille d'Alexandre (2) de Golowkin, et acquit ainsi le domaine de Monnaz. La famille de Freudenreich est d'origine bernoise. Nombreux de ses membres furent conseillers de la ville de Berne. Ils exercèrent des charges importantes. Abraham de Freudenreich (1693-1773) fut banneret. Un des ses cousins, Christophe de Freudenreich (1748-1821), fut avoyer, et époux d'Elisabeth de Tscharner, fille de Niklaus de Tscharner. Le fils de Christophe de Freudenreich, Alexandre de Freudenreich (1781-1843), fit une importante carrière militaire, notamment au service du Roi d'Angleterre, ou encore en Autriche. Il épousa Amélie (2) de Mestral (1786-1831), et c'est ainsi que le domaine de Monnaz passa à la famille de Freudenreich, qui acquit par la suite la bourgeoisie d'honneur de Monnaz. Les descendants d'Alexandre de Freudenreich furent militaires à leur tour, Edmond (1) de Freudenreich (1807-1876), fils d'Alexandrede Freudenreich, s'engagea au service de la France, et Gustave de Freudenreich (1839-1925), fils d'Edmond (1) de Freudenreich, participa quant à lui, aux batailles de Magenta et de Solferino. Le dernier héritier de Freudenreich renseigné par le fonds est Edmond (2) de Freudenreich (1867-1951), fils de Gustave de Freudenreich. |
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