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| Histoire: | Comme le rapportent les actes du fonds d'archives de la société, l'histoire de la Société immobilière des Belles-Roches débute en 1868. Le 26 décembre de cette année-là, Jaques Louis Samuel Noverraz, propriétaire lausannois, vend sept immeubles à construire se situant dans le quartier de la Pontaise. Les acheteurs sont :
Immeuble 1 : Charles Auguste Wilhelm Vulliemin, instituteur, et son beau-frère Georges Henri François de Molin, ingénieur, directeur des forges à Anzin (France).
Immeuble 2 : François Louis Romain Guisan, professeur de droit, remplacé en 1870 par Jean Etienne Louis Durand, professeur.
Immeuble 3 : Jules Victor Favrod-Coune, professeur.
Immeuble 4 : Louis Albert Gonin, ingénieur cantonal des ponts et chaussées. Après sa mort en 1898, l'immeuble passe à son héritier Georges Antoine Bridel.
Immeuble 5 : Jean François Edouard Panchaud, pasteur, remplacé en 1870 par Louis Sully Jaulmes, pasteur français.
Immeuble 6 : Jaques Louis Cart, pasteur.
Immeuble 7 : Gustave Wanner, architecte, remplacé ensuite par Charles Théophile Henri Chatelanat.
L'architecte chargé de la construction de ces immeubles est Jules Louis Verrey (1822-1896). Ils sont construits en ordre contigu vers 1870, à l'instigation de Louis Albert Gonin. Un document sur l'histoire de la Société (P Belles-Roches SA 7) fait savoir que l'immeuble 4 a pu être habité en juin 1870. Ce document fournit également la liste des différents propriétaires qui se sont succédé dans chaque bâtiment.
Le 6 février 1869, les sept propriétaires établissent une convention les liant entre eux (voir livre des actes communs dans P Belles-Roches SA 1/1, p.1). Ils créent un comité administratif de trois personnes, réélu chaque année et chargé de veiller à leurs intérêts communs. Pour être élu, il faut être propriétaire, ou alors conseiller judiciaire.
Le 4 mai 1869, ce comité établit un règlement, qui sera ensuite approuvé par les propriétaires. Il stipule notamment que le comité peut convoquer l'assemblée des propriétaires chaque fois qu'il le juge convenable. On trouve d'ailleurs dans le fonds des formulaires de convocation. Le règlement stipule aussi que les propriétaires doivent payer une cotisation annuelle à la caisse de la Société, pour laquelle il existe aussi un formulaire. Par ailleurs, les documents montrent la manière qu'employait le président de la Société pour faire circuler les informations d'un propriétaire à l'autre : on trouve des enveloppes portant les noms des personnes par qui elles devaient passer, et qui devaient attester par " vu " qu'elles avaient bien pris connaissance de leur contenu. |
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