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| Histoire: | La fonction de chef de section militaire fut créée en 1876. Les 339 chefs de section étaient alors répartis dans trois arrondissements militaires, ayant chacun leur propre commandant. En 1881, le nombre de chefs de section fut réduit à 126, toujours répartis en 3 arrondissements. Ce ne sera en effet qu'en 1922 que l'effectif des chefs de section sera finalement fixé à 86, dépendant tous du même commandant. Les chefs de section ne se réunissaient donc que très occasionnellement.
Le premier rassemblement notable de chefs de section eut lieu en 1903, lorsqu'une délégation conduite par Armand Golay, le futur fondateur de la société vaudoise des chefs de section, et formée de deux délégués par arrondissement, demanda audience au conseiller d'état, en vue de réviser le décret fixant les traitements des chefs de section. Suite à cela, en 1909, une assemblée de chefs de section du second arrondissement pria le capitaine Golay de former un comité d'initiative en vue de la création d'une association cantonale.
La Société vaudoise des chefs de section naît le 16 mai 1909. A ses débuts, la société est mal vue par le Département militaire, qui refuse même de traiter avec elle. Les relations entre le Département et les chefs de section s'améliorèrent cependant par la suite.
En 1924, la Commission de gestion du Grand Conseil demande le remplacement provisoire des chefs de section par des gendarmes dans le cadre de mesures d'économie. Les gendarmes resteront à la tête de certaines sections jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale.
En 1929, pour la première fois, un des représentants de la Société vaudoise est nommé membre du Comité central suisse des chefs de section. Dès lors, le canton de Vaud y sera toujours représenté.
Durant les années qui suivent, les contacts entre le Comité de la Société et le Département sont fréquents. En 1947, ces contacts sont remplacés par des rapports de service, le premier étant daté du 9 décembre 1947.
Lors de l'assemblée du 27 juin 1997, le Conseiller d'Etat Josef Zisyadis annonce la suppression de la fonction de chef de section, décidée sans la consultation du Comité, dans le but d'économiser de 350'000 à 400'000 francs et de transmettre le travail des chefs de section aux offices régionaux de la protection civile. Après plusieurs assemblées dont une " officieuse " en 1999, la dissolution de la société est finalement décidée. Celle-ci se transforme alors en l' " Amicale des anciens chefs de section militaire ". |
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