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Histoire: | La famille Thomasset apparaît dans plusieurs régions de Suisse romande: à Romont en 1335, puis à Aubonne dès 1419, avant de s'installer à Agiez, vers 1500. La rencontre d'Amédée Thomasset, notaire à la Cour de Genève, puis à celle de Romainmôtier, mort à Agiez en 1538, et du village d'Agiez, fit des Thomasset et de ses descendants des petits nobles ruraux, avides de terre, soucieux longtemps de s'allier à la petite noblesse vaudoise, et de servir les gouvernants du Pays de Vaud comme mayors, notaires, fonctionnaires de justice ou officiers de milice (d'après Benjamin Baudraz, " Les Thomasset, famille vaudoise de petite noblesse rurale (1335-1959) ", dans Bulletin généalogique vaudois 200, pp. 12-143. La famille Thomasset posséda la seigneurie d'Agiez et celle de Crausaz (commune de Gollion). Elle joua un certain rôle au moment de la Réformation à Orbe. C'est à un Thomasset que revint par héritage le manuscrit des Mémoires du banderet d'Orbe, Guillaume de Pierrefleur, dont Abraham Ruchat donna les premiers extraits en citant " le manuscrit Thomasset " (Dictionnaire historique et biographique de la Suisse (DHBS), t. 6, Neuchâtel 1932, art." Thomasset ", p. 551 [Maxime Reymond]). L'historiographie militaire a retenu Frédéric-Georges (1764-1812), colonel en second d'un régiment suisse au service de Napoléon Ier, en 1806, chef d'une division de cavalerie, mort avec son frère, capitaine, pendant la Campagne de Russie, près de Vilna. |
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