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Histoire: | Au début des années 1980, la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI), sous l'impulsion de son vice-président Paul Ruckstuhl, et avec l'encouragement de la Banque cantonale vaudoise, entreprit une étude visant à la création d'une société de capital-risque privée dont le but serait l'investissement d'appui dans les jeunes entreprises et autres projets novateurs. Y fut ajouté un deuxième objectif devenu entre temps également une préoccupation importante des milieux économiques du canton, à savoir la participation financière aux successions familiales dans le but d'éviter l'émigration des centres de décision. La CVCI et quelque vingt entreprises vaudoises qui aidèrent au financement de la phase d'étude décidèrent alors de mettre sur pied le Groupement pour la promotion du capital risque (GCR), association inscrite au Registre du commerce et que rejoignirent bientôt une soixantaine d'entreprises, s'engageant à une cotisation annuelle destinée à la couverture du déficit inévitable dans ce secteur d'activité. De son côté, la Banque cantonale vaudoise répondit à cette initiative de la CVCI en instaurant un système inédit de prêts personnels à l'entrepreneur, assortis de conditions particulières qui ont donné à ces prêts le caractère de capital-risque, c'est-à-dire de quasi-fonds propres aux côtés des fonds propres apportés par l'entrepreneur lui-même dans la S. A. porteuse du projet. Le GCR et la Banque cantonale se lièrent par convention pour formaliser les modalités de leur collaboration dans le cadre de ce système. La prestation du GCR se définit comme suit : examen des dossiers, assistance à la recherche de financement, accompagnement de la gestion du projet.
Après plus de dix ans d'existence et le rôle important qu'un tel organisme a joué dans l'économie vaudoise, la Fondinco (Fondation sociale AIV-CVCI) peut de moins en moins financer le GCR, la CVCI souhaite son maintien, mais avec un budget réduit. Ses activités : continuer l'activité promotionnelleen faveur du capital-création en liaison avec d'autres institutions suisses, poursuivre l'accompagnement de certains cas, être à disposition de GENILEM (Génération Innovation Lémanique) dans le cadre d'une collaboration en tant que parrain. Dès 1996, GENILEM, qui propose un accompagnement gratuit pendant 3 ans, remplace peu à peu le GCR.
Les Chambres fédérales ayant accepté un arrêté fédéral instituant des allègements fiscaux à l'investissement dans des sociétés de capital-risque agréées, la principale mission du GCR a été accomplie. Le comité décide de mettre le GCR en veilleuse à partir du 1er janvier 1998. Cette institution a examiné plus de 400 dossiers depuis sa création en 1983, dont la société vaudoise Logitech SA, devenue le leader mondial des périphériques d'ordinateurs personnels. |
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