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| Histoire: | On peut tracer la filiation de la famille de Palézieux dit Falconnet jusqu'à Rolissod, donzel (VII, 1) au XIVe siècle. Il est possible que ce Rolissod soit un descendant de l'ancienne famille des chevaliers de Palézieux, dont le plus illustre représentant fut Hugues, premier bailli de Vaud du comte Pierre II de Savoie entre 1261 et 1265, mais cette supposition ne peut être aujourd'hui prouvée par les documents. La famille de Palézieux dit Falconnet est bourgeoise de Vevey depuis le XIVe siècle. La forme du nom, sans parler de son orthographe, a varié au cours des époques : certains membres sont désignés parfois uniquement comme " de Palézieux " (Jacques, IX, 1), d'autres tantôt comme " de Palézieux " et tantôt comme " de Palézieux dit Falconnet " (Rodolphe, XI, 1), d'autres encore tantôt comme "de Palézieux dit Falconnet" et tantôt comme "Falconnet" (Jacques, XV, 5), d'autres enfin uniquement comme " Falconnet " (François, XVIII, 1). En 1828, Pierre Aimé (XX, 5), inscrit à l'état civiluniquement sous le nom de "Falconnet", fait rectifier les registres pour s'appeler " de Palézieux dit Falconnet "; il est suivi dans cet usage par de nombreux parents. Aujourd'hui, les membres de la famille de Palézieux dit Falconnet utilisent uniquement le nom "de Palézieux" comme nom usuel.
Depuis 1540 en tout cas, année où la famille de Palézieux dit Falconnet s'est vu contester ses droits héréditaires sur une chapelle de l'église Saint-Martin à Vevey, les membres de cette famille se sont souciés d'établir leur généalogie; cet intérêt s'est encore accru au XIXe siècle, à l'époque de l'essor des grandes recherches historiques dans le Canton de Vaud comme ailleurs. Cette préoccupation culmina enfin lors de la controverse qui fit rage dès 1861 au sujet de l'origine de la famille de Palézieux dit Falconnet. Cette polémique fit suite à la publication par Eugène de Mellet d'un appendice à son article " Le bailliage de Vevey et de Chillon du XIVe au XVIIe siècle " (voir BIBLIOGRAPHIE), dans lequel il avançait que la famille de Palézieux dit Falconnet n'avait aucun rapport de parenté avec l'ancienne famille de Palézieux. Ceci fut l'occasion pour les membres de la famille de Palézieux dit Falconnet de publier, pour tenter d'établir le contraire, toute une série de documents que recelaient leurs archives, dans un ouvrage intitulé " Chartes, titres et pièces justificatives " (voir BIBLIOGRAPHIE) .
Cette famille a produit plusieurs ecclésiastiques, surtout jusqu'au XVe siècle, puis de nombreux juristes aux XVIe et XVIIe siècles (André, XVI, 1; François Louis, XVII, 1; Paul François, XIX, 6; François David, XIX, 7). Le XVIIIe siècle voit l'essor des branches commerçantes, fondées à Naples par Jean François (XIX, 2) ainsi qu'à Montpellier par Aimé Nicolas (XIX, 3) et Jean Abram (XIX, 4). Le secteur bancaire intéressa plusieurs membres de la famille depuis le XIXe siècle (Gérard, XXII, 7; André, XXIII, 11; Jules, XXIII, 12), période qui fut également celle de la brillante carrière de peintre d'Edmond (XXII, 5). Des trajectoires dans la magistrature (Jean, XIV, 1; Jean Louis, XIX, 7; Jean Samuel Béat, XX, 3) et dans l'armée (Jean Louis, XVIII, 4; Grenville, XXII, 3; Aimé, XXII, 8) sont représentées tout au long de l'histoire de la famille de Palézieux dit Falconnet. |
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