Centre romand d'information en agriculture et alimentation, nature, environnement, santé

 

Données de base

IdentifiantCentre romand d'information en agriculture et alimentation, nature, environnement, santé
 

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Zone d'identification

Type d'entité:Collectivité
Forme(s) autorisée(s) du nom:Centre romand d'information en agriculture et alimentation, nature, environnement, santé

Zone de la description

Histoire:Définition : indépendante par nature, mais aussi par nécessité car elle approvisionne des entreprises de presse à ligne éditoriale distincte, une agence de presse se situe en amont des autres moyens d'information (journaux, radios, télévisions, notamment). Principale source d'information journalistique triée et mise en forme, elle fournit aux médias une information de base, objective, apolitique, sans commentaire.

Exemptes de conditionnement, de publicité, de parti pris, d'incitations de toute nature (politique, économique, socio-culturelle, entre autres), ses nouvelles ont un caractère général ou spécialisé; ses articles sont prêts à être publiés.

Histoire de la société : une association est créée en 1937 à l'initiative de Henri Tanner (Genève), sous le nom de Service Romand d'Informations Agricoles (SRIA), en même temps que son pendant alémanique le Landwirtschaftlicher Informationsdienst (LID). En 1966, avec l'engagement d'un rédacteur venant de la presse spécialisée dans un domaine lui aussi d'intérêt public, les règles professionnelles, l'éthique journalistique, ainsi que les compétences et la rigueur de la direction et du personnel vont conduire en 1967 à une restructuration complète. Cette année-là prend forme l'agence de presse spécialisée CRIA, d'abord sous le nom de Centre romand d'informations agricoles, puis Centre romand d'informations en agriculture et alimentation (1971-1976). Nouveau et dernier développement avec le Centre romand d'informations en agriculture et alimentation, nature, environnement, santé (1977-1996).

Les changements de nom de la société montrent l'élargissement des spécialisations de ce qui aura été, dans l'histoire des médias suisses au XXe siècle (période 1967-1996), l'unique agence de presse traitant l'ensemble du domaine de la nourriture. A savoir la nature, l'agriculture et ses branches spécialisées, l'alimentation, la nutrition humaine, la santé, l'environnement. Et - important - les interactions propres à ces domaines. Une agence de presse spécialisée, conduite selon les règles professionnelles, voit le jour. L'intérêt des médias de Suisse romande croît. La direction, la rédaction, l'édition, la documentation et les autres services sont en main de deux à trois personnes à plein temps, et deux à trois en temps partiel. Pour traiter l'entier du domaine "nourriture", le journaliste en charge de la direction crée, dans les dernières années de l'agence, un poste de rédactrice-diététicienne diplômée, puis le service rédactionnel Vivre/s, enfin NutriConsult (conseils en prévention et en diététique appliquée, donnés de vive voix et par les services rédactionnels). Ces initiatives contribuent à donner à "la nourriture de A à Z" la place qui lui revient dans la vie humaine. La presse écrite, la radio disposent ainsi d'informations intéressant toute la population.

Deux périodes de trente années chacune vont se succéder. Au cours de la première période, de 1937 à 1966, l'association SRIA se voue à la défense de l'agriculture par les relations publiques. Moyen: la diffusion gratuite d'un service de presse assumé par un rédacteur responsable issu ou proche du monde agricole.

Avec la seconde période, de 1967 à 1996, CRIA entre réellement dans le monde des médias d'information spécialisée : l'éditeur (CRIA) met en place et bientôt agrandit une agence de presse spécialisée. Un, puis des journalistes de métier - avec la déontologie qui en découle - produisent des services rédactionnels transmis sur abonnement aux agences de presse, aux journaux agricoles et spécialisés, à la grande presse (quotidiens et périodiques), à la radio et à la télévision, aux abonnés individuels et aux abonnés de soutien que sont les membres de l'association. Des services de la Confédération les reçoivent aussi. Des échanges sont effectués avec des journaux et d'autres médias.

L'extension des domaines de spécialisation : le couple agriculture et alimentation est indissociable; l'information en rend compte. Cependant, au début de la décennie septante, invoquant des liens naturels et incontournables avec d'autres domaines, la direction propose à l'association un élargissement des sphères de spécialisation. Accepté. La nature et l'environnement; un peu plus tard la santé apparaissent dans les services rédactionnels. Les secteurs essentiels concernant la vie humaine sont ainsi regroupés.

Une formule de présentation utilisée par l'agence résume le champ d'investigation de la société : "Des terres aux cités, de la production à la consommation, de la nature à la santé - Les faits tels qu'ils sont et non comme on voudrait qu'ils soient."

Les hommes et les femmes : au cours de la première période (SRIA), des ingénieurs agronomes et des personnalités du monde paysan collaborent avec le rédacteur responsable.

En 1967, la seconde période (CRIA et l'agence) prend forme sur la base de nouveaux statuts, d'un nouveau comité, d'un nouveau président (1967-1972 : Edouard Gremaud FR, personnalité marquante de l'histoire de l'agence de presse). Il comprend, notamment, deux journalistes (dont Aloïs Senti, dr h.c., directeur du LID, conseiller personnel du dir.-réd. en chef CRIA) inscrits au RP - registre professionnel de l'Association de la presse suisse (devenue par la suite Fédération suisse des journalistes, puis Impressum) - et les rédacteurs en chef de journaux agricoles. L'un de ces derniers assume la présidence, un autre la vice-présidence de l'association (1967: Jacques Laedermann VD, journaliste expérimenté en presse, radio, télévision), ces fonctions étant exercées par rotation entre cantons, notamment. Une nouvelle direction est mise en place (Philippe Golay, Lausannois, apolitique, ayant sur le plan professionnel assumé des fonctions au sein de sociétés en relation constante avec les médias, et des responsabilités dans une entreprise de presse spécialisée, périodique, nationale et internationale à Genève).

Basée en ville de Lausanne (quartier de Chailly), dans un immeuble habité par des familles et ainsi au contact de la population, la petite rédaction (non issue du monde agricole) rend compte de l'actualité et traite les sujets propres à ses domaines; elle est secondée par un secrétariat restreint et très disponible. L'équipe prend pour devise "Discrétion, efficacité".

Principaux repères

L'association : l'agence de presse CRIA est la propriété de l'association du même nom, qui regroupe plus de 70 organisations, institutions et groupements liés à l'agriculture et à l'alimentation. Parmi ses membres, se trouvent des producteurs de toute sorte (lait, céréales, betteraves, semences, fruits et légumes, viande, volaille, vin, etc.), des coopératives agricoles, des associations professionnelles (boulangers-pâtissiers, pêcheurs, fromagers, etc.) et divers offices : professionnels, économiques ou techniques ayant trait aux produits de la terre, à l'économie végétale et animale.

L'origine : né juste avant la Deuxième Guerre, dans un contexte économique et politique difficile, le SRIA doit avant toute chose répondre au besoin grandissant d'information des médias et de la population en matière de production indigène et d'approvisionnement.

Le champ d'investigation : la fin du conflit mondial permet au service d'information d'étendre ses activités en parallèle au développement de la presse agricole, laquelle se fait l'écho de l'évolution technologique et sociale qui touche le monde rural. Mais, le champ d'investigation demeure prioritairement l'agriculture, comme le définissent les statuts de 1955 : le SRIA "a pour but de défendre l'agriculture surtout devant l'opinion publique" et n'entend traiter "que des questions rurales intéressant l'ensemble des agriculteurs".

La restructuration : en 1966, bien que statutairement l'association a toujours pour but de "défendre les intérêts généraux de l'agriculture" et que sa mission réside dans le fait "d'informer les agriculteurs et le public en général sur les problèmes de fond et d'actualité intéressant l'agriculture", la restructuration complète vise à faire du désormais CRIA un centre d'information neutre, sans action politique ou promotionnelle, une entreprise de presse spécialisée.

Un statut d'entreprise de presse : dès lors et durant les 30 années qui suivent, les activités rédactionnelles se multiplient et les méthodes de travail changent. Devenue agence de presse spécialisée, membre de l'Union Romande des éditeurs de Journaux (URJ) et, pour le personnel de la rédaction - des journalistes inscrits au RP (registre professionnel) - membres de la Fédération Suisse des Journalistes (FSJ), de ce fait tenus à l'observation de la Déclaration des devoirs et des droits du/de la journaliste (déontologie), CRIA dispose dès 1971 d'une Charte rédactionnelle. Après la Tribune de Genève, l'agence est ainsi le deuxième éditeur de Suisse romande à se doter d'un tel document.

La fin de l'activité : malheureusement, deux tendances divisent en permanence les membres de l'association : faire, avec des journalistes de métier, de l'information neutre, destinée à l'ensemble de la population, sur des sujets variés explorant plus à fond les domaines de spécialisation de l'agence, ou être le porte-parole du monde agricole. Et, bien que conformément aux statuts adoptés en 1993, l'agence poursuit son but de "fournir en toute indépendance aux médias, à la population et au monde rural, tous faits et plus largement toutes données utiles à la connaissance de l'agriculture, de l'alimentation, de la nature, de l'environnement et de la santé", cet élargissement progressif des centres d'intérêts - et les divergences d'opinion qui en découlent - conduit finalement à la dissolution de l'association et à la fermeture de l'agence de presse en décembre 1995. L'adoption des statuts 1966, 1971 et 1993 par l'assemblée générale du CRIA; l'adoption de la ligne générale (éditoriale) et de la charte rédactionnelle puis leur application au fil des décennies; l'approbation des budgets, comptes, rapports de la commission de gestion, rapports d'activité; l'utilisation régulière, parfois massive des services rédactionnels de l'agence par les médias (le professionnalisme dans, notamment, la couverture de l'actualité par CRIA a maintes fois été reconnu par l'ATS - agence télégraphique suisse - et la radio suisse romande, lesquelles ont donné ses nouvelles dans leurs dépêches et bulletins d'information. La presse agricole a, elle aussi, tiré profit de la présence de CRIA sur le terrain de l'actualité), et d'abord la reconnaissance - par les éditeurs de journaux - de la qualité d'éditeur de l'agence, celle - par l'organe faîtier des journalistes suisses - de l'activité professionnelle de la rédaction, n'y feront rien.
Au cours de trente ans d'activité (1966-1996), lors d'assemblées d'organisations agricoles ou dans leurs rapports d'activité, le dir.-réd. en chef de l'agence n'a jamais entendu prononcer ou lu le mot éthique, ni d'appel à "se mettre en question".

L'auteur de l'inventaire livre ici une analyse de la situation faite à l'époque par le directeur-rédacteur en chef de l'agence de presse CRIA, puis à nouveau en 2012 à l'occasion de l'inventaire, par la même personne, licenciée en 1995.

Au fil des décennies, particulièrement celles des années 1980 et surtout 1990, puis longtemps après les faits (2012), l'incompétence de certains présidents et de membres du comité s'est manifestée en matière d'information par voie d'agence de presse. Sont apparues également leur fixation sur la propagande, la publicité, les relations publiques, la promotion d'intérêts politiques et économiques, tous domaines écartés notamment par la charte rédactionnelle de l'agence; le rejet de l'information pratiquée par la rédaction à l'enseigne de "les faits tels qu'ils sont et non comme on voudrait qu'ils soient"; une méfiance non seulement à l'endroit du dir.-réd. en chef (inscrit au Registre Professionnel des journalistes suisses; secrétaire général des journalistes vaudois en cours de décennie 1970; président du Conseil suisse de la presse 1983-1985), mais des journalistes en général, des autres membres du personnel, des citadins, apolitiques, attachés à l'éthique, voire "pas du bon bord" sur le plan confessionnel. La volonté d'amener la direction et le personnel à un état de soumission (tels le bétail, les cultures, la nature ?) s'est exercée au moyen d'une lente asphyxie financière. La création (1967) d'une entreprise de presse apolitique et qui n'est pas porte-parole du monde agricole, ouverte parallèlement et progressivement à des domaines en lien direct avec l'agriculture (alimentation, nature, environnement, santé), l'indépendance et la déontologie journalistiques indispensables dans le travail des agenciers, le choix de l'adresse de l'agence de presse (parmi la population à Lausanne, et non au sein des organisations agricoles à la Maison du Paysan à Ouchy), n'ont jamais été accepté par certains membres de l'association. Le 28 octobre 1995, le personnel (direction, rédaction, secrétariat) apprend par la poste son licenciement. La mise en liquidation de l'association débute avec l'année suivante. Le 1er juillet 1996, CRIA et l'agence de presse du même nom n'existent plus.

A l'endroit de la direction et rédaction en chef de l'agence, au cours des dernières années de CRIA, l'attitude de plusieurs membres du comité et, personnelle, d'un président et d'un membre de l'organe principal, se résume par le "Qui n'est pas avec moi est contre moi" (Matthieu, 12,30) déclaration faite par un Vaudois du comité. Cet emprunt à la Bible met en évidence, chez d'aucuns, une haute estime de soi, une absence totale non seulement de respect pour le texte sacré, mais d'humilité, vertu attendue de la direction et plus largement du personnel. Aucun président, aucun membre du comité et des autres organes de l'association n'était à même d'apporter son concours, faute de formation professionnelle et d'activité à plein temps dans le domaine de l'information.

Activités de l'agence de presse (dès 1967) : CRIA a mis à disposition des médias, par abonnement, divers supports d'information, désignés ci-après par "Services rédactionnels". Sauf pour les services d'actualité (Télex, Flash, notamment), les écoles, des sociétés commerciales ou non, des organisations et associations, des particuliers pouvaient s'abonner, sans droit de reproduction. La contribution annuelle des membres de CRIA, constituait un ou des - selon le montant - abonnements de soutien.

De 1937 à 1966, le SRIA, puis l'agence à partir de 1967, avec le concours de la recherche agronomique et celui de la vulgarisation agricole, ont collaboré étroitement avec la Radio suisse romande, prenant en charge la rédaction des chroniques matinales à l'attention des agriculteurs, vignerons et autres professionnels de la terre. Les textes, non disponibles dans le présent fonds, sont parfois mentionnés dans les sommaires annuels sous le titre de "Conseils agricoles". Dans le courant des années 60 et durant deux décennies, CRIA a rédigé une "Information ménagère" diffusée le matin, ainsi que divers textes destinés à l'information des consommateurs. Dans l'émission dominicale "Terre romande", quelques années à partir de 1965, une situation des marchés fut donnée sur la base des renseignements recueillis par le Centre romand.

Autres activités CRIA (1967-1996) : sollicitée pour offrir une assistance pédagogique, servir de centrale de documentation ou encore assumer un enseignement, la direction - en accord avec les organes de l'association - a créé un service "Etudes et documentation". Parmi les activités entreprises et les mandats exécutés : des dossiers thématiques; des renseignements par téléphone (pour les médias, la population); un laboratoire culinaire; une consultation diététique (Nutriconsult); des cours et conférences à la demande de centres d'enseignement, donnés ad personam par le journaliste Ph. Golay, dans les écoles d'agriculture; le cours Information et Communication à l'Ecole de diététicien(ne)s à Genève; l'animation de journées d'étude; la réalisation d'un film vidéo sur la viande; une vidéo et la campagne "Déchet mon grand défi" pour la population vaudoise, à la demande du canton; la création et l'organisation en Suisse romande du "Prix des jeunes" (concours artistique, plusieurs éditions), notamment.

"Etudes et documentation" (E&D) est également appelé par des institutions et organisations à les conseiller. Des tâches (entre autres : avis sur le contenu de textes, recommandations dans le domaine de l'information, conseils en matière d'expression verbale) ont été confiées par des milieux extérieurs au monde agricole, au journaliste Ph. Golay ad personam. S'il y avait rétribution, elle était versée à CRIA. Des cours d'introduction à l'information et à la communication ont été donnés par Ph. Golay dans les écoles d'agriculture des cantons de Vaud (Marcelin-sur-Morges et Grange-Verney Moudon), du Valais, de Fribourg (Institut agricole de l'Etat, Grangeneuve), à leur demande. Ainsi, l'Etat de Vaud fait appel à ce service pour effectuer une démarche concrète dans le cadre de l'Année de l'environnement "Vivons nos campagnes", lancée par le Conseil de l'Europe. La proposition faite au Comité vaudois ad hoc porte sur la revitalisation de zones rurales défavorisées au Portugal (pays suggéré par E&D et choisi en raison du nombre élevé d'ouvriers portugais actifs dans l'agriculture vaudoise). Une contribution financière est apportée sur place par la délégation vaudoise et l'ambassadeur (vaudois) de Suisse à Lisbonne en 1988 (plantation de feuillus sur le site d'Arrimal). La presse lausannoise, vaudoise, et la presse agricole en ont rendu compte. (V. Enquêtes et reportages CRIA 11.05.1988).

Parmi les prestations du service susnommé, on note également, durant plusieurs années, "Une journée à la campagne", proposition (5 jours sur sept) faite aux auditeurs de la Radio suisse romande de se rendre dès 8 h. 00 sur une exploitation ou un lieu de production de denrées alimentaires ouvert pour la circonstance au public. Echo de la journée : à l'antenne en fin d'après-midi.

Il convient encore de mentionner que CRIA a édité ou participé à l'édition de diverses brochures, notamment :

- Bétail suisse, Lausanne, 1988
- Le compte laitier, publ. par le Landwirtschaftlicher Informationsdienst, en collaboration avec l'Union centrale des producteurs suisses de lait et l'Office fédéral de l'agriculture, Lausanne, 1989
- L'élevage porcin en Suisse, version française: Tony Stampfli, Philippe Bardet; [photos: Terre romande... et al.], Lausanne : Service "études et documentation CRIA", 1990
- Des chèvres et des moutons, version française: Philippe Bardet et Francine Jaquet, Pierre Schlunegger, Lausanne : Etudes et documentation CRIA, [1992]
- Le lait, conception, ill., textes LID, trad. UCPL, Lausanne, 1992
- La volaille, version française Philippe Bardet et Francine Jaquet, Lausanne, 1992
- Poissons sauvages de Suisse romande : du lac à l'assiette, réd. J.-L. Berthoud etal., Lausanne, 1995

En parallèle à ses activités d'information, CRIA a assuré des fonctions d'assistance en matière de secrétariat ou de gestion des comptes pour diverses associations locales, régionales ou nationales liées à la presse et au journalisme, ainsi que des activités de représentation, notamment au Comité national suisse de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture). Le dir.-réd. en chef de l'agence de presse CRIA a été nommé ad personam, par le Conseil fédéral, au Comité national suisse de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, Rome). En Suisse et à l'étranger, plusieurs associations de journalistes, notamment dans le domaine de l'environnement, ont sollicité son concours.

Les quelques chiffres statistiques ci-dessous illustrent parfaitement l'évolution des activités rédactionnelles de CRIA, ainsi que son impact en terme d'audience dans les medias :
1967: 442 articles produits (tous services confondus) / 21 journaux repreneurs / 2188 publications dans la presse (sondage)
1975: 1016 articles produits (tous services confondus) / 90 journaux repreneurs / 4988 publications dans la presse (sondage)
1980: 1264 articles produits (tous services confondus) / 66 journaux repreneurs / 4511 publications dans la presse (sondage)
1985: 1136 articles produits (tous services confondus) / 58 journaux repreneurs / 2825 publications dans la presse (sondage)
1990: 1335 articles produits (tous services confondus) / 53 journaux repreneurs / 2417 publications dans la presse (sondage)
1995: 774 articles produits (tous services confondus) / 63 journaux repreneurs / 1603 publications dans la presse (sondage)

La statistique 1967-1995 appelle les remarques suivantes : des fusions de journaux se sont produites durant cette période; les articles produits l'ont été a) en fonction de l'actualité, plus ou moins dense b) actualité plus ou moins attrayante, selon les catégories de lecteurs c) de l'intérêt des populations citadines, rurales, mixtes, pour les domaines "de toujours" (agriculture, alimentation) ou, surtout, "nouveaux" (nature, environnement, santé), "de pointe" (nutrition humaine, attentes et comportement des consommateurs, recherche en tout domaine). A cela s'ajoute, sur le plan rédactionnel, la priorité donnée au fil des ans à l'actualité et à ses différents échelons dans chacun des domaines de spécialisation de l'agence de presse CRIA.

Il y a lieu de mentionner non seulement la disparition de certains journaux reprenant massivement les textes CRIA, mais également l'impact de la grande actualité (domaines politique, économique, social, culturel, autres) sur... la place disponible pour CRIA dans tel et tel journal. Au fil des ans, dès 1980, l'agriculture a rencontré de moins en moins d'intérêt au sein des rédactions en Suisse romande, malgré la couverture de faits à même d'intéresser toute la population, et l'offre de sujets d'actualité dans les services rédactionnels CRIA, Ici et là, lors de manifestations paysannes, d'appels - lancés par l'Union suisse des paysans, les Chambres d'agriculture et autres milieux -à la population, visant à adopter un comportement favorable à l'agriculture suisse, à satisfaire ses revendications, un ras-le-bol s'est manifesté au sein de rédactions; cela explique un désintérêt certain pour les dépêches traitant d'agriculture.

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Code d'identification:[01689]

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