Croix-Bleue romande

 

Données de base

IdentifiantCroix-Bleue romande
 

Infos de prov.

Zone d'identification

Type d'entité:Collectivité
Forme(s) autorisée(s) du nom:Croix-Bleue romande

Zone de la description

Histoire:La Croix-Bleue romande, créée en 1881, tente d'unifier les comités cantonaux de Vaud, Genève, Neuchâtel et le Jura-bernois. Bien que cantons bilingues, le Valais et Fribourg sont rattachés à la Croix-Bleue suisse. Les présidents romands étaient chaque fois choisis parmi l'un des présidents cantonaux en veillant bien à ce que le même canton ne soit pas représenté deux fois de suite. La présidence a été tenue longtemps par des hommes tels que Henri Daulte, René Visinand ou encore Daniel Rochat. Il est à noter qu'une personne unique a travaillé près de trente à la Croix-Bleue; il s'agit de Claudine Goetschi, espérienne depuis son plus jeune âge et qui a ensuite oeuvré en tant que secrétaire romande et auprès de l'office des publications de la Croix-Bleue et de L'Espoir. Elle a pris sa retraite en 1992.
En 1899, dans l'urgence des besoins à satisfaire, est créé l'Asile pour buveuses de Béthesda. En effet, si la Suisse romande compte pas moins de six asiles pour buveurs, aucun n'est mixte ou s'occupe de la femme. L'asile peut contenir jusqu'à vingt buveuses qui restent et se soignent entre trois mois et un an et demi. La principale activité consiste en la fabrication de duvet.
Faisant partie du comité, on trouve bien entendu des femmes, comme Selma Weiss-Rochat ou encore Cécile Daulte, mais dès la fondation, c'est son époux Henri Daulte qui est chargé de prendre la présidence de la fondation, fonction qu'il ne quittera qu'à sa mort. Dans les années trente, un cruel manque d'argent inquiète sérieusement le comité. Après moult essais pour redresser la situation, seules les idées du jeune nouveau caissier, Edmond Menétrey, réussiront à écarter l'asile de la faillite.
En ce qui concerne le fonctionnement propre de l'asile, il est d'abord entretenu par trois diaconesses envoyées par Berne qui s'en occuperont jusqu'en 1943, date à laquelle on avertit le comité qu'on ne peut plus envoyé de soeur. Le comité se devant de trouver une solution, il songera à employer un couple directeur qui pourrait ainsi donner un air de famille à l'asile. En 1947, Béthesda quitte la petite maison rustique de Bellevaux sur Lausanne pour s'installer à la route du signal dans une demeure plus grande du début du siècle.
En 1975, débarque en tant de directeur le couple Quartier-Juvet. Daniel Quartier fait preuve de beaucoup de zèle pour les patientes. Il tente de faire évoluer les conditions de vie et de traitement, mais le comité a du mal à suivre ses idées. En 1976, avec son frère Philipe, il crée la fondation " Les Oliviers " pour le relèvement des buveurs hommes et femmes. Il invite les trois quarts des pensionnaires de Béthesda à venir dans sa nouvelle institution. Le comité, se trouvant face à une maison quasiment vide, propose aux " Oliviers " un bail pour loger des pensionnaires, à condition qu'il s'agisse de femmes. Après plusieurs rivalités, et bien que la maison de Béthesda n'existant plus en tant que telle, le comité sous la présidence du sage René de Loriol, choisit de dissoudre l'Association, et ce malgré les réticences manifestes du caissier, Edmond Menétrey toujours présent après cinquante années de luttes pour maintenir la maison à flot.

Informations internes des archives

Code d'identification:[01686]

Relations avec des ressources archivistiques

Identification et intitulé de la ressource associé:PP 827