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| Histoire: | Fondée en 1825, en même temps que son pendant genevois, la Société vaudoise des officiers est pour beaucoup l'émanation de la volonté de nombreux officiers de travailler à renforcer le sentiment national au sein des milices. Elle a pour vocation avant tout d'être un cercle au sein duquel les officiers puissent se rencontrer et défendre ensemble leurs intérêts, ainsi que ceux de l'armée en général. Durant tout le XIXe siècle elle est également un acteur non négligeable dans le long processus de démocratisation et de centralisation des unités de l'armée dans le canton de Vaud.
Au XXe siècle, la Société vaudoise des officiers sans se démarquer de ses objectifs traditionnels, cherche à concentrer davantage son action sur l'organisation d'activités sportives et culturelles pour ses membres : cours de tir, d'équitation et d'escrime, tests d'aptitudes physiques, conférences et voyages d'études, bals, manifestations commémoratives. Elle s'engage également fortement sur le plan politique, parle biais notamment du lobbying en faveur d'une défense nationale crédible et dans la lutte contre les mouvements pacifistes et anti-militaristes. Cette activité soutenue connaît par la force des choses un fléchissement durant les deux guerres mondiales, de nombreux membres se trouvant en campagne.
En 2004, la SVO est entrée dans un cycle de changements profonds de ses structures, avec le projet « Avenir SVO » (réforme des statuts, diminution du nombre de groupements, réorganisation des activités). La Société comptait en 2005 environ 2500 membres, répartis en 11 groupements régionaux. |
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