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Histoire: | C'est en 1966 que 44 communes de la région de Morges prennent langue pour la première fois afin d'envisager ensemble l'aménagement de leur région. Il faut cependant attendre le 20 juin 1968 pour que cette collaboration soit formalisée pour la première fois, par une Convention réunissant 33 communes. Les urbanistes Waltenspühl puis Ortis, parmi d'autres spécialistes, reçoivent alors pour mandat de procéder tant à l'inventaire de la situation actuelle qu'à des prévisions en termes de démographie, d'économie, d'infrastructure et d'occupation du sol. On parle alors également de l'établissement d'un plan directeur d'aménagement, qui alors devait se limiter à l'agglomération morgienne, soit Morges et six communes alentour. Un certain nombre de documents de travail sont produits durant cette période, dont un "schéma directeur de l'agglomération" en 1974.
En juin 1978, la collaboration se renforce avec la signature d'une Convention mettant en place une structure plus élaborée, comprenant une assemblée générale intercommunale, un comité exécutif, ainsi que des comités de secteur, les différents secteurs regroupant les communes entre elles. La nouvelle organisation doit s'appuyer sur les études déjà réalisées et poursuivre les mêmes travaux en les élargissant à l'ensemble de la région. Les thématiques de l'occupation du sol ainsi que des infrastructures, de transport notamment, restent prédominantes, mais pas exclusives, et doivent être à la base d'un plan directeur régional. La réflexion devient également plus largement politique et non plus seulement technique. En 1983, Jean-Michel Pellegrino, accède à la présidence du comité exécutif de l'Association, poste qu'il conservera durant près de quinze ans. Sous sa direction, l'Association acquiert sa légitimité et prend son essor. Tout en continuant à se focaliser en priorité sur la problématique de l'aménagement du territoire au sens large du terme, elle aborde également des questions plus précises, telles que les horaires scolaires, l'irrigation, la planification de ce qui deviendra la patinoire des Eaux-Minérales.
Une nouvelle convention est signée en juin 1989 et fonde cette fois-ci une association reconnue (et contrôlée) par le Canton (contrairement à la Convention signée en 1978), nommée Groupement Intercommunal pour l'Aménagement de la Région Morgienne, abrégé ARM. Les structures restent globalement les mêmes, mais une attention plus poussée est accordée au financement, en particulier par la sollicitation de subventions étatiques.
La forme de l'Association est modifiée une nouvelle fois en décembre 1998. Jean-Michel Pellegrino passe alors le témoin. L'Association des Communes de la Région Morgienne, abrégée ACRM, est constituée sous l'empire de la loi sur les communes, avec un siège désigné (pour la première fois de manière formelle) à Morges. La structure est perfectionnée mais reste similaire dans les grandes lignes, de même que les buts de l'Association. Les horizons s'élargissent cependantpour l'Association. L'ARCM fait partie de la Plate-forme Economique de La Côte (PEC) et est en contact avec l'agglomération lausannoise. En 2008, l'ARCM est dissoute et donne naissance à l'Association de la Région Cossonay-Aubonne-Morges (ARCAM). |
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