Zone de la description |
Histoire: | En septembre 1939, le Colonel divisionnaire Rugero Dollfus crée, sur l'initiative du Général Henri Guisan, la section Armée et Foyer, pour parer à la désinformation et donner des renseignements objectifs à la population durant la durée de la guerre en donnant de nombreuses conférences, aussi bien aux militaires qu'aux civils. En 1944, pressentant la fin des hostilités, la question se pose de savoir quelle serait l'utilité d'une telle section en temps de paix (voir ACV PP 816/6). Parmi les conférenciers de la section, nombreux sont ceux qui estiment que son maintien est nécessaire. Le 28 octobre 1945, la copie civile d'Armée et Foyer voit le jour sous le nom d'Association Suisse pour l'Education Nationale. Pour rallier un plus grand nombre de participants et de groupements, l'Association change de nom l'année suivante et devient Rencontres Suisses - Centre Suisse d'Etude et d'Information (politiques, économiques et sociales). Les quelques problèmes financiers du Centre sont rapidement comblés par les subventions fédérales, le Conseil fédéral y voyant " un intérêt immédiat, celui de lutter contre la propagande et l'infiltration communiste, notamment en favorisant la paix sociale " (P. Bulliard, Les Rencontres Suisses, 1945-1995 : une certaine idée de la Suisse, p. 22). Le Centre poursuit en réalité tout un programme de conférences s'inscrivant " dans la volonté des Rencontres Suisses de participer à la défense du pays par une information objective " (P. Bulliard, Les Rencontres Suisses, 1945-1995 : une certaine idée de la Suisse, p. 23). La paix sociale est défendue par les Rencontres Patronales (voir ACV PP 816/Section V), dès 1953, création des Rencontres Suisses et section suisse romande de la Fédération des Jeunes Chefs d'Entreprises d'Europe (voir ACV PP 816/557-637). Durant les années 1960, les thématiques traitées par les Rencontres Suisses passent de la défense nationale aux problèmes socio-économiques. Le Comité Directeur de l'Association se scinde alors en trois commissions : " Cohésion Sociale ", " Jeunesse ", " Défense nationale " (pour les trois commissions, voir PP 816/372-417). Cette dernière commission proposera, entres autres, un " service charitable " dans les hôpitaux non militarisables pour les objecteurs de consciences, ce qui sera l'ancêtre du Service civil. Dans les 1990, les Rencontres Suisses se penchent sur la problématique des relations entre la Confédération suisse et la Communauté européenne. En 1999, les Rencontres Suisses fusionnent avec l'association Agir pour demain. Depuis lors, elles se nomment Rencontres Suisses - Treffpunkt Schweiz. Le 4 novembre 2005, le comité directeur des Rencontres Suisse-Treffpunkt Schweiz a décidé d'entrer en matière sur le principe d'une fusion, suite à la demande de la Nouvelle Société Helvétique. L'assemblée constitutive, tenue le 18 novembre 2006, à Berne, entérine la fusion, la nouvelle société s'appelle désormais "Neue Helvetische Gesellschaft-Treffpunkt Schweiz/Rencontres Suisses-Nouvelle Société helvétique/Incontri Svizzeri-Nuova Società Elvetica/Nova Sociedad Helvetica -Svizra Scuntrada". Christiane Langenberger est élue présidente.
Présidents des Rencontres suisses : 1945-1954 : Ernest Grosselin, ancien Conseiller d'Etat du canton de Genève 1954-1962 : Roger Bonvin, ancien Conseiller fédéral 1962-1967 : Jean-Jacques Schwarz, ancien Directeur de l'Office vaudois pour le développement du commerce et de l'industrie 1967-1976 : Charles-Frédéric Ducommun, ancien Directeur général des PTT 1976-1986 : Roland Ruffieux, ancien Professeur d'histoire moderne et contemporaine à l'Université de Fribourg 1986-1996 : Jean-François Bergier, Historien, Président de la Commission Indépendante d'Experts Suisse - Seconde Guerre mondiale 1996-2001 : Pierre du Bois, Professeur à l'Institut universitaire des hautes études internationales à Genève 2002-2006 : Niklaus Lundsgaard-Hansen, directeur Groupe "Services publics", PricewaterhouseCoopers AG |
|